« Former pour renforcer la cohésion sociale »
Le " Rapport social vaudois 2017" met l’accent sur une particularité cantonale : "Le canton de Vaud compte proportionnellement moins de personnes au bénéfice d’une formation professionnelle initiale que la Suisse : pour les années 2012 à 2014, 27% de la population vaudoise de plus de 30 ans n’a pas dépassé l’école obligatoire (contre 23% en Suisse) alors que 34% a un niveau de formation de degré tertiaire (contre 30%)." (p. 22). Le risque de pauvreté est le double pour une personne qui a un niveau de formation obligatoire, par rapport à une personne qui a un niveau tertiaire.
Les faibles compétences de base en lecture et écriture constituent souvent un obstacle majeur pour obtenir une formation professionnelle. Le Programme de législature 2017-2022 vaudois veut y remédier et prévoit "d'encourager le développement de l’accès à la formation tout au long de la vie et l’intégration professionnelle et sociale (…)." (p.15)
La formation continue des adultes est enjeu central de l’insertion professionnelle, mais également sociale. La dernière enquête suisse chez les participants aux cours de Lire et Ecrire a mis en évidence que seuls 54,5% des participants vaudois aux cours de Lire et Ecrire avaient une raison professionnelle comme motivation principale à suivre le cours. 44% suivaient un cours pour des raisons privées, parmi lesquelles : la gestion du courrier, de l’administration, la rédaction de messages, de lettres, etc. La langue écrite entoure nos vies de citoyens. Suivre la scolarité des enfants, prendre un train, voter, autant d’actions qui nécessitent de pouvoir maîtriser les compétences de base en lecture et écriture.
Trois témoignages percutants de la RTS présentent les difficultés rencontrées au quotidien par des personnes en difficulté avec la langue écrite. À voir absolument !!!
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