Comme je le mentionnais dans ma précédente lettre, Priscille et moi avons été conviés à participer au grand rassemblement de SIM en Afrique du Sud, pour faire partie de l'équipe qui prenait soin des enfants présents (ils étaient 27). Ce voyage n'était possible qu'à condition de trouver le financement.
Par grâce, Dieu a pourvu de différentes manières pour que nous puissions nous rendre à cet événement. Nous sommes partis du 23 février au 4 mars. Dieu a été bon envers nous. Le programme avec les enfants de missionnaires s'est merveilleusement bien déroulé. Priscille et son équipe encadraient les enfants de 5 à 9 ans, et mon coéquipier et moi-même nous occupions des ados. Nous avons suivi un programme préparé par une équipe américaine spécialisée dans ce genre d'événements. Le programme était bien adapté à la situation de ces enfants qui ne savent pas toujours à quel pays se rattacher. Tout au long de la semaine, nous avons cheminé à travers la vie de Moïse. Nous avons fait de nombreuses activités ludiques et sportives. Pour ma part j'ai apprécié nouer des relations avec les jeunes et pouvoir les aider à cheminer dans leurs questionnements. J'ai aussi eu la joie de retrouver les enfants d'une famille missionnaire à Madagascar (les Rabeantoandro), que j'avais eu le privilège de rencontrer lors de mon séjour là-bas en 2015. Leur ministère est immense, mais Dieu les bénit avec des cœurs touchés et transformés par l'Évangile.
De g. à d. Livio, Fabio, Mario, Tania et Priscille
Dieu nous a béni avec un lieu et des conditions exceptionnelles, mais aussi avec une équipe multiculturelle qui a été soudée et qui a apprécié travailler ensemble. Assurément, Priscille et moi garderons de très bons souvenirs de cette "mission spéciale."
Malgré le programme très chargé avec les enfants (de 8h30 à 21h30 chaque jour), Dieu a aussi permis que nous rencontrions des collègues missionnaires. Nous avons été touchés par nombre d'entre eux. Je pense notamment à Aut et sa femme Nan, un jeune couple thaïlandais qui se prépare à partir en mission au Laos, malgré l'inconnu. Je pense à D. et K. autre jeune couple basé en Chine, à la frontière avec la Corée du Nord et qui travaille dans ce pays ultra-fermé, pour apporter l'Évangile à ce peuple qui ne connaît pas Jésus-Christ. Je pense encore à Soula Isch, une femme dans la quatre-vingtaine qui en paraît 20 à son dynamisme et qui a créé plusieurs projets pour les femmes veuves dans plusieurs pays d'Afrique de l'Ouest; elle même étant veuve. J'ai fait beaucoup d'autres rencontres et ai revu plusieurs autres personnes déjà rencontrées ailleurs. Et j'ai été encouragé de voir que malgré toutes ces différences de cultures, de langues, de compétences, de personnalités, et parfois d'idées, nous sommes tous au service d'un même Seigneur, en qui nous avons mis notre foi et notre espérance.
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