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Centre de ressources documentaires

Thérèse Barbier
 
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Bulletin de veille

Troubles spécifiques du langage et des apprentissages
Dyslexie, dysorthographie, dyspraxie, dyscalculie, dysphasie
 
n° 35 - juin 2018
 
AGENDA
20 juin 2018 et 04 juillet 2018 - Grenoble (38)
Formation AESH et enseignant d'accueil - Collaboration concertée pour l'inclusion

Créer un partenariat AESH/enseignant  - Travailler sur les missions de l'AESH - Placer l'élève au centre de ce dispositif.
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26 juin - Paris (6e)
L’Instant Canopé
Enseigner : apports des sciences cognitives
Quels liens entre apports de la recherche sur la perception, l’attention, la compréhension, la mémorisation, les apprentissages, les émotions et enseignement ?
Quelles relations entre chercheurs et pédagogues pour optimiser leur collaboration au service des élèves ?

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27 juin 2018 - Paris Ministère de la santé (7e)
Troubles « DYS » : Comment améliorer le parcours de santé ?

Colloque organisé à l’occasion des 20 ans de la Fédération française des dys FFDys et en alliance avec le comité scientifique de la FFDys et des professionnels de santé.
A noter les interventions de M. Mazeau, F. Ramus, C. Billard...

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ACTUALITÉS
Godin, Marie-Pierre. Je lis mais je ne comprends pas... Qui sont ces « faibles compreneurs » en lecture ?
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Dre Marjory Philips et Hayley Stinson. Soutenir le bien-être et la santé mentale des élèves ayant des troubles d’apprentissage
Module proposé par TA@l’école
Article de présentation
Module d'apprentissage
 
Labo des savoirs
Dyslexie : trouble indéchiffrable ?

Marion Laurent-Décremp – Neuropsychologue spécialisée dans les troubles de l’apprentissage.
Alexia Gestin – Orthophoniste.

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Fischer, Jean-Paul. L’écriture en miroir chez l’enfant de 5 à 6 ans
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Frank Ramus. Difficultés en lecture et dyslexie : état des lieux
Cet article aborde les différentes causes des difficultés d’apprentissage de la lecture, et approfondit l’une d’entre elles : la dyslexie développementale. L'article suivant détaille l’approche « réponse à l’intervention » qui fournit une stratégie globale permettant de détecter et de remédier aux difficultés de lecture, quelles qu’en soient les causes, en fournissant une réponse graduée aux besoins particuliers de certains élèves.
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Conférence dans le cadre de la semaine du cerveau - La dyslexie à l'université : comprendre pour mieux accompagner

Intervention d'Audrey Mazur-Palandre, ingénieure de recherche (LabEx ASLAN) Laboratoire Interactions, Corpus, Apprentissages, Représentations 

Voir la vidéo de la conférence (1)
Intervention d'Eddy Cavalli, maître de conférence (Lyon 2/LabEx Cortex) Laboratoire d’Étude des Mécanismes Cognitifs
Voir la vidéo de la conférence (2)

 
Les neurosciences peuvent-elles éclairer l'éducation ?
Conférence de Franck Ramus dans le cadre de la Semaine du Cerveau 2018 organisée par le Département d'études cognitives de l'ENS.

Voir la vidéo de la conférence
 
Éducation par la recherche : neurosciences à l’École III
L’objectif de ce MOOC est de former les professeurs des écoles et du collège, les animateurs, les formateurs d'enseignants, un modèle de l’Éducation par la recherche appliquée aux neurosciences.

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DYSPRAXIATHECA
Site Européen (projet Erasmus +)
Ce site a pour objectif de proposer la première banque européenne de ressources pédagogiques gratuites à destination des enfants dyspraxiques, de 6 à 15 ans.

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Plateforme Anagraph
La plateforme Anagraph offre aux enseignants la possibilité de calculer la part directement déchiffrable par les élèves des textes qu’ils utilisent comme supports d’enseignement de la lecture, elle leur donne ainsi accès à une variable didactique influente sur le plan de la réussite scolaire (Goigoux (dir.), 2016). Elle leur permet également de connaitre la liste, le nombre et la valeur des graphèmes contenus dans les textes et, par conséquent, d’adapter leur planification de l’étude du code...

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L'association BOOKIN a reçu l'agrément du Ministère de la Culture pour distribuer gratuitement à ses adhérents les manuels scolaires au format PDF accessibles par les Dys.
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Dysaide
Aide à la lecture sur Internet pour les dyslexiques. Extension de Firefox et Chrome.

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Présentation sur le site de Firefox
 
Outils d'apprentissage de microsoft. Lecteur immersif
Le Lecteur immersif  des Outils d’apprentissage crée une expérience de lecture qui favorise l’accessibilité et la compréhension des apprenants quels que soient leur âge et leurs aptitudes.

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Trucs et Astuces
Outils  permettant d’accompagner les enfants dans leurs apprentissages
A noter cartes des sons illustrées en couleur de la méthode Borel-Maisonny en téléchargement libre.

Site Lire écrire Compter

 
Partenariat FDMF et Faculté de Psychologie et des Sciences de l’Éducation Mons
La Fédération Dyspraxique Mais Fantastique a signé un partenariat avec une étudiante en master à l’Université de Mons en Belgique. Le but du mémoire que cette étudiante réalise est d’étudier le développement de la cognition visuo-spatiale chez les enfants de 8 à 16 ans et d’offrir de nouvelles pistes de rééducation pour les enfants présentant des troubles de la cognition spatiale.
Les séances se passent dans plusieurs villes de France, dont Paris, Lyon et Bordeaux

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NOUVEAUTÉS DU CENTRE DE RESSOURCES DOCUMENTAIRES
SAUNIER, Déborah, TOULLEC-THERY, Marie. Scolarisation d'élèves en situation de handicap : conceptions et pratiques d'une enseignante « ordinaire » et d'une enseignante spécialisée. Les Sciences de l'éducation pour l'ère nouvelle,  décembre 2017, n° 4, p. 111-129.
Cette étude vise à comprendre les tensions qui existent entre ce que pensent et font deux enseignantes, l'une spécialisée, l'autre « ordinaire », scolarisant chacune un élève dysexécutif dans leur classe. Les questions de recherche des auteurs portent sur leurs conceptions, vues comme une partie des « déjà-là » qu'elles véhiculent sur le handicap, sur l'inclusion scolaire et sur les pratiques d'adaptation qu'elles mettent en place pour deux élèves en situation de handicap. Cette analyse s'ancre dans le cadre théorique et méthodologique de la didactique clinique et se centre sur le concept de rapport à l'épreuve décomposé en deux dimensions : le sujet supposé savoir et l'impossible à supporter, sans laisser de côté les assujettissements extérieurs auxquels les enseignantes peuvent être soumises. Les résultats mettent en évidence une tension entre les « déjà-là » de ces enseignantes et leurs pratiques effectives. Ils réaffirment également l'importance de l'accompagnement des enseignants, par l'institution, pour effectuer les transformations nécessaires qui mènent à l'école inclusive. [Résumé d'auteur]
RAMUS, Franck. Difficultés en lecture et dyslexie : comment intervenir avant même un diagnostic ? Administration et éducation, mars 2018, n° 157, p. 109-117.
Cet article aborde les différentes causes des difficultés d'apprentissage de la lecture, et approfondit l'une d'entre elles : la dyslexie développementale. Il détaille ensuite l'approche « réponse à l'intervention » qui fournit une stratégie globale permettant de détecter et de remédier aux difficultés de lecture, quelles qu'en soient les causes, en fournissant une réponse graduée aux besoins particuliers de certains élèves. Il conclut en explicitant les conditions sous lesquelles une telle approche pourrait être adaptée en France. [Résumé d'auteur]

MOREL, Stanislas. Peut-on contrôler la médicalisation de l’échec scolaire ? Les logiques sociales d’un processus. Administration et éducation, mars 2018, n° 157 , p. 52-57.
On assiste depuis une trentaine d’années à une augmentation massive du recours à des diagnostics médico-psychologiques (dyslexie, dysphasie, dyspraxie, troubles de l’attention avec ou sans hyperactivité, précocité intellectuelle, phobie scolaire, etc.) pour interpréter l’échec scolaire et à des professionnels du soin pour y répondre (médecins, psychologues, orthophonistes, psychomotriciens, ergothérapeutes, etc.). Ce phénomène n’est pas nouveau, mais son ampleur actuelle interroge. Si la médicalisation de l’échec scolaire a pu constituer jusqu’aux années 2000 un sujet de discorde entre, d’une part, certains professionnels du soin qui œuvraient à la reconnaissance des « troubles » susceptibles de produire de l’échec scolaire et, d’autre part, des spécialistes des sciences sociales ou des sciences de l’éducation qui privilégiaient l’explication par le social et les réponses pédagogiques, ces clivages ont aujourd’hui laissé la place à un relatif accord sur l’ampleur excessive du recours à des spécialistes du soin pour traiter la difficulté scolaire et sur les risques de dérive associés à cette médicalisation incontrôlée.
HOUDE, Olivier. Pour une école adaptée à chaque cerveau. Cerveau et psycho, mars 2018, n° 97, p. 56-61.
Le cerveau de chaque enfant est unique. Cela ouvre des perspectives pour une pédagogie personnalisée qui prendrait en compte des différences fines entre individus.

ZIEGLER, Johannes. Le temps d'apprendre à lire. Cerveau et psycho, mars 2018, n° 97, p. 62-67.
Le réseau cérébral de la lecture se met en place au cours de la première année d'apprentissage. Il est le même quelle que soit la langue et connecte les régions du langage au système visuel du cerveau. plus une langue possède d'irrégularité plus le décryptage du « code » de la lecture est long. Les neuroscientifiques ont montré qu'il faut du temps pour apprendre à lire souvent plus que celui prévu par les programmes scolaires.
VANDENBROUCKE, G., TRICOT, A. La présentation orale de textes narratifs améliore-t-elle la compréhension d'élèves dyslexiques de CM2 ? ANAE/ Approche neuropsychologique des apprentissages chez l'enfant, février 2018, vol. 29, n° 152, p. 111-121.
Cette recherche vise à mesurer si la modalité orale a un effet significatif sur les performances en compréhension d'élèves de CM2 dyslexiques par rapport à la modalité écrite. deux expériences ont été menées. Dans la première chaque élève lit un texte et écoute un autre texte. Ces tâches sont suivies de questions de compréhension. L'hypothèse est que la modalité orale améliore la compréhension. Dans la deuxième chaque élève écoute 2 textes, un en version continue et un avec des pauses. Ces tâches sont suivies également des mêmes questions de compréhension. L'hypothèse est que ralentir la bande son pourrait permettre de faciliter le maintien des informations en mémoire et donc d'améliorer la compréhension. Les résultats montrent que la modalité orale n'améliore pas ces performances qui restent inférieures à celle des normo-lecteurs tant à l'oral qu'en modalité écrite. Le résultat principal concerne l'importance du paramètre temporel qui corrobore certaines données issues des recherches menées dans le cadre de la théorie de la charge cognitive et sur la mémoire de travail.
CROTEAU, Claire, MORIN, Claudia, TESSIER, Alexandra, MC MAHON-MORIN, Paméla, LE DORZE, Guylaine, BERGERON-MORIN, Lisandre. Facteurs environnementaux influençant la participation sociale d'élèves présentant un trouble primaire du langage. Enfance en difficulté, novembre 2017, vol. 5, p. 131-161.
Afin de faciliter la participation sociale des enfants ayant un trouble primaire de langage (TPL), il est important de connaître les obstacles ou les facilitateurs environnementaux dans les milieux de vie de l'enfant. Le but de cette étude exploratoire est d'identifier ces facteurs pour des élèves du primaire ayant un TPL. Vingt-six parents d'enfants de 5 à 13 ans ayant un TPL et onze intervenantes scolaires ont rempli le questionnaire Évaluation des facteurs environnementaux influençant la participation sociale des élèves du primaire présentant un trouble de la communication (Croteau et al., 2015b). Plusieurs facteurs des milieux scolaires et familiaux sont perçus comme étant des facilitateurs à la réalisation des habitudes de vie, tandis que des obstacles sont mentionnés à l'école, dans la famille et dans la communauté. Des cibles d'actions sont suggérées au plan de la disponibilité des services, de la réduction du bruit et de l'attitude des pairs. [Résumé d'auteur]
ROSS, Emely, GOUPIL, Georgette, LANDRY, France. Expériences rapportées de la situation universitaire par des étudiants ayant une dyslexie. La Nouvelle revue. Éducation et société inclusives, avril 2018, n° 81, p. 201-218.
Les universités québécoises doivent favoriser l'inclusion des étudiants en situation de handicap, dont ceux qui présentent une dyslexie. Ce trouble affecte, entre autres, la lecture et l'écriture, deux habiletés essentielles à la réussite scolaire. Cette étude exploratoire, auprès de sept étudiants universitaires ayant un diagnostic de dyslexie, vise à décrire leurs expériences rapportées de ce trouble et de leur situation universitaire. Ces étudiants ont participé à un entretien semi-structuré et ont répondu à un questionnaire. Les entretiens ont fait l'objet d'une analyse de contenu. Les résultats font ressortir que les participants semblent avoir peu de connaissances théoriques sur leur dyslexie et font peu mention de stratégies destinées à garder ou structurer l'information. Les participants utilisant des aménagements se servent surtout du temps supplémentaire lors des examens. Les participants décrivent des réactions à la fois positives et négatives de la part de leurs professeurs, appuyant ainsi la nécessité de poursuivre les activités de sensibilisation aux troubles d'apprentissage.
FISCHER, Jean-Paul, CHARRON, C. Une étude du concept d’innumérisme. Psychologie française, mars 2018, vol. 63, n° 1.
L’innumérisme, que l’on peut définir comme la non-acquisition ou la perte d’un niveau minimal de numératie par une personne, constitue un véritable handicap social et professionnel. Pour estimer la prévalence de l’innumérisme, nous nous sommes servis des données de l’enquête IVQ (informations sur la vie quotidienne) de l’Insee sur les personnes de 16 à 65 ans, en 2011. Les résultats montrent que l’estimation pour la population de France métropolitaine est de 7 %, avec une surreprésentation des femmes à faible niveau d’études. Les conséquences négatives de cette situation d’innumérisme sur la lecture des factures ou des ordonnances médicales sont examinées. Nous précisons aussi sa relation avec la dyscalculie qui, en tant que trouble spécifique du calcul, est moins courante (prévalence inférieure à 3 %). Enfin, grâce à l’étude IVQ de 2004, nous avons pu vérifier que ces pourcentages sont stables sur les sept ans (approximativement) séparant les deux enquêtes.

Article en ligne, accès payant
VANDENBROIUCK, Geneviève. Améliorer la compréhension de textes narratifs chez les élèves dyslexiques de CM2 : le rôle des modalités de présentation. Thèse doct. Linguistique : Toulouse le Mirail : 2016.
L’acquisition de la lecture, au-delà du décodage, nécessite la maîtrise d’un ensemble complexe de processus qui conduisent à la compréhension. Pour certains enfants, l’étape du décodage est imparfaitement franchie à cause d’un trouble spécifique de la lecture, communément nommé dyslexie. Les sujets dyslexiques représenteraient 5% de la population. Si la recherche a permis de mieux comprendre l’étiologie du trouble, la question de la prise en charge des élèves dyslexiques n’a pas donné lieu à beaucoup de travaux. L’objectif de cette thèse est de mesurer si d’une part, la modalité a un effet significatif sur les performances en compréhension de textes narratifs pour des élèves de CM2, d’autre part si la mise en relief de morphèmes peut avoir aussi un effet significatif. Trois expériences ont été menées sur la modalité de présentation des textes (présentation orale/écrite). Les résultats montrent que la modalité orale n’améliore pas les performances en compréhension des élèves dyslexiques. De plus, dans les trois expériences, les dyslexiques ont des performances inférieures aux normo-lecteurs, quelle que soit la modalité de présentation utilisée. Une expérience concernant la morphologie et manipulant le format de présentation des lettres écrites a donné les mêmes résultats non significatifs : la mise en relief des éléments saillants des mots n’améliore pas la compréhension. Le résultat principal de ces études est de mettre en évidence l’importance du paramètre temporel dans la réalisation des tâches de compréhension pour les enfants dyslexiques. Ces résultats corroborent certaines données issues des recherches menées dans le cadre de la théorie de la charge cognitive et sur la mémoire de travail, notamment le modèle TBRS (Time-Based Resource Sharing, modèle de partage temporel des ressources) de Barrouillet, Bernardin et Camos (2004). Des pistes de recommandations pédagogiques sont envisagées.


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therese.barbier@inshea.fr

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