Copy
Vos Flash Nouvelles sur les animaux de ferme
Voir ce courriel dans votre navigateur
Flash Nouvelles
juillet - août 2020
La mort de Regan met en lumière le bien-être des animaux et les lois contre les lanceurs d’alerte
S'il y a un bien quelque chose à tirer du décès, le 19 juin dernier, de l'activiste Regan Russell, c'est l'attention qu'il a portée non seulement au traitement des animaux de ferme, mais aussi au besoin de transparence dans l'industrie, plutôt que le secret qui l'entoure actuellement.
 
La mort de Regan est survenue un jour après l'adoption de la loi 156, qui rend essentiellement illégal le fait de dénoncer la cruauté dans la production animale. L'Alberta a adopté une loi similaire en 2019.
 
En réalité, ces lois peuvent rendre plus difficile le travail d'infiltration des militants; mais ce travail va se poursuivre.
 
En outre, des lois similaires qui ont été adoptées ces dernières années aux États-Unis sont maintenant déclarées inconstitutionnelles (anglais), en violation du premier amendement : « Le Congrès n'adoptera aucune loi relative à l'établissement d'une religion, ou à l'interdiction de son libre exercice ; ou pour limiter la liberté d'expression, de la presse ou le droit des citoyens de se réunir pacifiquement ou d'adresser au Gouvernement des pétitions pour obtenir réparations des torts subis ».
 
L'attention générale que suscite la mort de Regan (anglais) a accéléré l'examen de ces lois - des lois qui sont dictées par une industrie qui veut garder ses pratiques à l'abri du regard du public.
 
En l'honneur de Regan, la CCPAF a fait un don à Animal Justice pour soutenir ses efforts actuels pour contester le projet de loi 156 devant les tribunaux. Nos sincères condoléances à la famille de Regan. Sa puissante présence et sa bravoure nous manqueront.
Loi de l’Ontario contre les lanceurs d’alerte: Un impact négatif sur les personnes et sur les animaux

L'adoption du projet de loi 156 (anglais) fait de l'Ontario la deuxième province à adopter une loi qui empêche les lanceurs d’alerte de dénoncer la cruauté envers les animaux dans les fermes; l'Alberta a été la première à adopter une telle loi en décembre 2019.
 
L'adoption de ce type de législation est une grande injustice pour les animaux, qui sont déjà oubliés dans un système hautement industrialisé qui se préoccupe peu de leur bien-être.
 
Mais cela a également un impact sur les personnes.
 
Tout d'abord, les personnes qui travaillent au sein de ce système sont celles qui sont généralement marginalisées. Il s’agit souvent de nouveaux arrivants au Canada qui occupent des emplois que beaucoup d'entre nous ne veulent pas faire. Et certains sont ici illégalement. Cette loi complique encore plus leur envie de signaler aux autorités appropriées toutes sortes d’abus et de conditions dangereuses.
 
Pensez à une telle situation en pleine pandémie. Nous savons tous que la plupart des foyers de COVID-19 se trouvent dans les abattoirs.
 
Mais au-delà de la production animale industrielle, des lois comme le projet de loi 156 contribuent à créer un précédent qui touche d'autres domaines de la société. Des lois prohibitives comme celle-ci érodent discrètement la liberté d'expression. Elle crée un précédent, en envoyant un signal discret aux citoyens qu'il est acceptable de faire taire les gens sous certaines conditions.
 
Et c’est exactement ce qui s’est passé dans l’Arkansas en 2017 et en Caroline du Nord en 2015. Les deux sont des lois contre les lanceurs d’alerte, et en plus et en plus elles s’appliquent à tous les employés, quel que soit le secteur d’activité (anglais).


 
Dans cette optique, il faut tenir compte de l'observation du député néo-démocrate John Vanthof lors des audiences sur le projet de loi 156 : Une clause similaire sur les lanceurs d’alerte serait-elle valable dans n'importe quel autre secteur d'activité en Ontario? Par exemple, pourrait-on imaginer une telle loi dans le domaine des soins de longue durée, compte tenu de ce qui a été mis en lumière ces dernières semaines concernant le traitement des résidents dans les maisons de soins de longue durée?
 
Peut-être que nous le pourrions.
 
Nous pouvons nous consoler en apprenant que certaines lois contre les lanceurs d’alerte adoptées aux États-Unis ont été annulées. L'Idaho et l'Utah les ont toutes deux jugées inconstitutionnelles et considérées comme une interférence avec la liberté d'expression. De plus, comme l'a souligné l'écrivain Thomas Walkom dans un article du Toronto Star de décembre 2019 (anglais) si la législation contre les lanceurs d’alerte « témoigne du pouvoir de l'industrie [agricole] », elle « montre également à quel point l'industrie se sent vulnérable ».
 
Vous pouvez regarder les audiences sur le projet de loi 156 ici (anglais)—la présentation de la CCPAF commence à 1:14:28. 

Mise à jour sur les incendies de granges

Comme certains d'entre vous le savent, la CCPAF travaille depuis plus de quatre ans à éviter le décès d'animaux durant des incendies de granges. Au début, il semblait y avoir un incendie presque tous les jours, parfois avec des milliers de porcs, de poulets, de canards et de dindes qui mouraient d'une mort terrible. Nous nous sommes attaqués au problème de plusieurs manières. Tout d'abord, nous avons créé un site Web, preventbarnfires.com, qui donne des conseils pratiques sur la manière d'éviter un incendie. Nous avons également fait appel aux ministères provinciaux et territoriaux de l'agriculture, qui nous ont beaucoup aidés. Nous avons envoyé des brochures aux services d'incendie ruraux, publié des annonces dans des magazines agricoles et soumis des modifications au code de la construction au Conseil national de recherches.

Le nombre d'incendies a progressivement diminué, mais ce printemps, il y a eu une période sans précédent - du 27 mars au 1er juin – où aucun animal n’est mort durant un incendie d’une grange au Canada! Le 2 juin, un incendie s'est déclaré en Ontario, quatre veaux sont morts mais 102 animaux ont été sauvés.

Non seulement il y a moins d'incendies, mais davantage d'animaux sont sauvés!

L’agriculture d’origine végétale reçoit 100 millions de dollars d’Ottawa
Une entreprise de Winnipeg qui produit des protéines végétales reçoit un financement de 100 millions de dollars du gouvernement du Canada. Merit Functional Foods développe des protéines de pois et de canola qui sont utilisées dans tout, des boissons sans produits laitiers et des barres nutritives aux substituts de viande et d'œufs. L'entreprise s'efforce d'améliorer la qualité des protéines végétales, d'en augmenter la teneur en protéines et de « surmonter les problèmes de goût et de sensation en bouche » qui peuvent décourager les consommateurs.
 
L’entreprise construit actuellement une usine de production de 94 000 pieds carrés à Winnipeg qui, selon le site Web, est « en voie d'être pleinement opérationnelle d'ici le quatrième trimestre 2020 ». L'installation « sera la première et la seule installation commerciale capable de produire des protéines de canola de qualité alimentaire ».
 
Un message Twitter de la ministre fédérale de l'agriculture, Marie-Claude Bibeau, a déclaré que « les protéines végétales sont de plus en plus demandées » et que « la nouvelle usine fait du Canada un chef de file mondial et contribue à créer de nouveaux emplois importants ».
 
Le gouvernement fédéral investit dans les protéines végétales depuis plusieurs années dans le cadre de son initiative Supergrappe des industries des protéines. Voir ici pour apprendre plus
ACTIVISTES EN ACTION :
Sanctuaire de la ferme Cedar Row
Cet article marque le début d'une nouvelle rubrique dans notre bulletin qui met en lumière les personnes et les organisations qui font un travail extraordinaire pour les animaux de ferme.
 
Lorsque Siobhan et Peter Poole ont acheté Cedar Row pour la première fois il y a plus de vingt ans, c'était dans l'intention de continuer à sauver la vie d’animaux sauvages. Il n’a pas fallu beaucoup de temps avant que plusieurs groupes ne viennent les voir à la recherche d’un lieu sûr pour sauver les animaux d’élevage. Ils ont donc décidé de concentrer tous leurs efforts à sauver la vie des animaux de ferme.    
 
Situé au sud-ouest de Stratford, Cedar Row est aujourd'hui l'un des plus anciens sanctuaires agricoles de l'Ontario, et l'un des plus actifs. Siobhan et Peter organisent régulièrement des collectes de fonds, des visites de travail et des journées portes ouvertes. En tant que ferme en activité, Cedar Row est normalement fermée au public. Au fil des ans, elle a été le refuge pour des centaines d'animaux de ferme et continue d'abriter des espèces allant des vaches et des porcs aux poulets et aux dindes.
 
La création d'un sanctuaire agricole entouré de fermes d'élevages laitiers et porcins a posé des problèmes aux Poole. Initialement confronté à une forte résistance de la communauté, Cedar Row reçoit aujourd'hui un soutien considérable, grâce à la collecte de fonds par les entreprises locales, et aux soins d'une clinique vétérinaire locale. Au cours de cette période, Siobhan est devenue une ardente défenseuse du bien-être des animaux de ferme et de l'alimentation compatissante, et apparaît périodiquement dans les médias pour parler de diverses questions connexes.
 
Apprenez-en plus au sujet de Cedar Row (anglais), y compris la manière de parrainer un animal et quand vous pouvez visiter (anglais).
TROUVEZ-NOUS EN LIGNE...
humanefood.ca  
(en français)
helpthechickens.ca 
preventingbarnfires.com  (en français)
animaltransportcanada.ca 
meilleurcamions.ca 
CCFA
Email
Facebook
Twitter
© 2020 Coalition Canadienne pour la Protection des Animaux de Ferme. Tous droits réservés.

131, rue Bloor ouest  Suite 200/140 Toronto ON  M5S 1R8

info@humanefood.ca

Désinscrivez de notre list d'envoie







This email was sent to <<Email Address>>
why did I get this?    unsubscribe from this list    update subscription preferences
Canadian Coalition for Farm Animals · 131 Bloor Street West · Suite 200/140 · Toronto, ON M5S 1R8 · Canada