INFO-NEGO
“ ...we felt it was essential for our counterparts to be fully aware of the urgent needs of teachers – needs that, far from disappearing, are likely to be even more acute at the beginning of the new school year.”
April 30, 2020
After publicly asking the public sector’s union organizations to suspend negotiations at the beginning of the coronavirus crisis, the Government subsequently invited them, in the following days, to take part in a negotiating “blitz” with a view to reaching an agreement by March 31 at the latest.
However, this intensive operation, which included several virtual negotiation meetings over the space of a few days, produced no results and the March 31 ultimatum simply evaporated.
After a few days of wavering in early April, QPAT and the FSE were invited to continue the negotiations at another table, described by the Government as a “table dedicated to educational success”. This table was set up by the Government to discuss the following issues: workload, class composition, special needs students and the teachers’ pay scale (in addition to the general salary increases negotiated at the intersectorial table for the public sector as a whole).
Since our counterparts at the “traditional” table had told us they had no mandate to discuss demands involving costs, we were forced to agree to take part in this “dedicated table”, because it was effectively the only forum through which the Government was willing to discuss our main issues for the negotiations.
The first meeting took place on April 9. The employer’s representatives said they hoped the negotiations could be concluded within the space of a few weeks, with the goal of achieving social peace by the beginning of the new school year in the fall, with due consideration for social, economic and sanitary issues. At the second meeting, they asked us to present our priorities for the negotiations, which would then allow them to inform us of the settlement framework within which we would have to work.
That second meeting was held on April 15, and in accordance with the orientations adopted by the Cartel, we instead made a detailed presentation of our October 18 submission to ensure that the new interlocutors understood and knew of all the concerns, demands and issues raised by our members during the negotiations. In fact, we felt it was essential for our counterparts to be fully aware of the urgent needs of teachers – needs that, far from disappearing, are likely to be even more acute at the beginning of the new school year.
Although the employer party was clearly disappointed that we did not present our priorities, as they had asked, we nevertheless received a call from their spokesperson, announcing that a comprehensive proposal would be forthcoming during the following week. A “comprehensive” proposal usually contains the elements required to guide the parties towards an agreement.
However, other than some rare and altogether too timid openings, this new offering by the employer does not address the legitimate needs and aspirations of teachers.
At a meeting held this week, the Cartel’s political bodies drew up a comprehensive counter-proposal that will be submitted to the employer in the coming days.
It would be premature, at this stage of the talks, to give additional details of the discussions that have taken place at the table without risk of damaging the negotiatingprocess. Please know, however, that the representatives of your respective unions are closely involved in every step of the process, and the Cartel holds frequent virtual meetings.
We will continue to inform you as and when developments occur in this very unusual negotiating context.
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“...il nous semblait nécessaire que nos vis-à-vis puissent bien prendre la mesure des besoins criants des enseignantes et enseignants, lesquels ne disparaitront pas à la rentrée scolaire, mais risquent bien d’être encore plus aigus.”
Le 30 avril 2020
Après avoir publiquement demandé aux organisations syndicales du secteur public, au début de la présente crise, de suspendre les négociations, le gouvernement, dans les jours suivants, les a invitées à un « blitz » de négociations devant se conclure au plus tard le 31 mars.
Cependant, cette opération intensive, d’à peine quelques jours, où plusieurs rencontres de table virtuelle de négociations ont eu lieu, n’a abouti à aucun résultat et l’ultimatum du 31 mars s’est tout bonnement volatilisé.
Après quelques jours de flottement au début d’avril, une nouvelle invitation a été faite à l’APEQ et à la FSE de poursuivre les travaux de négociation au sein d’une autre table, qualifiée par le gouvernement de « Table dédiée à la réussite éducative ». Cette table avait reçu mandat du gouvernement de discuter des enjeux suivants : la tâche, la composition de la classe, les élèves HDAA et l’échelle de traitement du personnel enseignant (outre les augmentations de salaire générales négociées à la table intersectorielle pour l’ensemble du secteur public).
Considérant que nos vis-à-vis à la table sectorielle « traditionnelle » nous avaient indiqué qu’ils n’avaient aucun mandat pour discuter de demandes impliquant des coûts, nous nous sommes vus contraints d’accepter de nous rendre au seul lieu où le gouvernement acceptait de discuter de nos principaux enjeux de négociation, soit la « table dédiée ».
La première rencontre s’est tenue le 9 avril. Les représentants patronaux nous ont indiqué souhaiter une négociation devant se conclure dans un horizon de quelques semaines, dans un objectif d’obtenir une paix sociale pour la rentrée automnaleconcédant les enjeux sociaux, économiques et sanitaires. Ils nous ont demandé de leur présenter lors de la rencontre suivante nos priorités de négociation, ce qui leur permettrait ensuite de nous faire part du cadre de règlement dans lequel nous pourrions nous inscrire.
Lors de la rencontre suivante, le 15 avril, conformément à l’orientation adoptée en Cartel, nous avons procédé à la présentation complète de notre dépôt du 18 octobre dans un souci de s’assurer que les nouveaux interlocuteurs qu’on nous avait désignés aient une connaissance et une compréhension adéquate de l’ensemble des préoccupations, demandes et enjeux soulevés par les membres dans le cadre de cette négociation. En fait, il nous semblait nécessaire que nos vis-à-vis puissent bien prendre la mesure des besoins criants des enseignantes et enseignants, lesquels ne disparaitront pas à la rentrée scolaire, mais risquent bien d’être encore plus aigus.
Malgré la déception manifeste de la partie patronale de ne pas avoir eu la présentation espérée de nos priorités, nous avons reçu un appel du porte-parole patronal lui annonçant qu’une proposition globale serait présentée au cours de la semaine suivante.Une proposition « globale » contient généralement des éléments propres à faire cheminer les parties vers une entente.
Ce nouveau dépôt patronal, mis à part quelques très rares et beaucoup trop timides ouvertures, est très loin de répondre aux besoins et aspirations légitimes des enseignantes et enseignants.
Réunies cette semaine, les instances politiques du Cartel ont préparé une contre-proposition globale pour dépôt à la partie patronale au cours des prochains jours.
Il serait prématuré à ce stade des pourparlers d’entrer davantage dans les détails des échanges ayant cours à la table, sans risquer de nuire au processus de négociation. Sachez cependant que les représentants syndicaux de chacun de vos syndicats respectifs sont intimement associés à chacune des étapes de la présente négociation, des réunions du Cartel virtuelles étant tenues à haute fréquence.
Nous continuerons de vous tenir informés dans la mesure du possible au fur et à mesure des développements de cette négociation qui se déroule dans un contexte hors du commun.
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