Le déconfinement ne marque pas la fin de la période de crise que nous traversons, qui est appelée à s’inscrire dans la durée. De nombreuses incertitudes demeurent non seulement sur le plan sanitaire, mais aussi quant aux modalités, présentes et à venir, des activités de recherche et d'enseignement menées par les membres du laboratoire, dans une période de précarité et de vulnérabilité accrues. Notre laboratoire demeure soucieux des conditions de travail et de vie des masterant.e.s et doctorant.e.s, des jeunes docteur.e.s, des personnels administratifs et des enseignant.e.s-chercheur.e.s, et engagé pour un service public fort et solidaire. La parution d’un nouveau numéro de la Lettre est l'occasion de marquer les liens qui nous unissent.
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Accueil des nouveaux membres
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 Vincent-Arnaud CHAPPE est sociologue, chargé de recherche au CNRS. Ses travaux portent à l’origine sur l’usage du droit et de la justice par les victimes de discrimination au travail. Il explore désormais les enjeux d’autres formes de régulation des mondes du travail au croisement de la gestion des ressources humaines et des revendications de démocratisation des espaces productifs : quantification de l’égalité, mise en œuvre du droit syndical, organisation de l’espace de travail, etc. En savoir plus.
 Catherine REMY est chargée de recherche au CNRS et à l’EHESS. Ses principaux thèmes de recherche concernent l’évolution des concepts de nature et de culture à travers la question des relations entre hommes et animaux, la définition des « frontières d’humanité » et les modes de traitement des êtres humains et non-humains qu’elles impliquent ainsi que les controverses qui accompagnent les innovations biomédicales. En savoir plus.
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 Benoît EYRAUD est maître de conférences en sociologie, UFR d’anthropologie, sociologie et sciences politiques, Université Lyon 2, chercheur au Centre Max Weber, UMR5283, chercheur associé au CEMS. En savoir plus.
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 Clémence SCHANTZ, porteure du projet labellisé par la MSH Paris Nord (2020-2021): "Circulations de normes et de représentations en santé maternelle entre l'Asie et l'Afrique", a rejoint le CEMS dans le cadre d’un postdoctorat de l’EHESS. Ses travaux s’intéressent aux enjeux sociaux relatifs à la biomédicalisation du corps accouchant et à la technicisation de l’accouchement. En savoir plus.
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 Neiva VIEIRA DA CUNHA est Professeure à l'Universidade Estadual do Rio de Janeiro / UERJ et au Laboratoire d’Ethnographie Metropolitaine/LeMetro/IFCS-UFRJ, Brésil. Elle a rejoint le CEMS, dont elle est membre associée, en tant que chercheuse invitée dans le cadre de son projet de recherche Conflits socio-environnementaux, mobilisation collective et formes de résistance dans la Baixada Fluminense/Rio de Janeiro, Brasil, (17 février 2020 au 28 février 2021). En savoir plus.
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 Aude FRANKLIN (Dir. M. Naepels, CEMS et et M-A Fouéré, IFRA, IMAF, Contrat Doctoral CNRS): Une anthropologie de la famille en situation d’exil – (Re)constructions, réajustements et productions des liens familiaux par les réfugiés congolais (RDC) et sud-soudanais à Kampala, Ouganda. [Contrat doctoral à mobilité internationale entre le CEMS et l’IFRA (Institut Français de Recherche en Afrique)]. En savoir plus.
 Guillaume GASS-QUINTERO (Dir. A. Pettenkoffer (Erfurt), D. Cefai, CEMS):
Towards a hermeneutic approach of political participation. Experiences of politization in post-conflict Colombia . En savoir plus.
 Mélina GAUTRAND (Dir. M. Naepels): « Se réincorporer » à la vie civile. Reconfigurations corporelles de la violence et du pouvoir pour les ex-guérilleras des FARC dans le département d’Antioquia (Colombie). En savoir plus.
 Camille GIRARD CHANUDET ( Dir N. Dodier et V. Baudouin): La fabrique sociale de l'Intelligence Artificielle. Concevoir et mettre en œuvre une justice prédictive. En savoir plus.
 Benjamin GIZARD (Dir G. Pruvost): L’imaginaire politique des zones à défendre. En savoir plus.
Fanny HUGHES (Dir. . Pruvost et C. Rosental, Financement Ademe): Vivre de peu en zone rurale : récupérer, réparer, auto-produire. En savoir plus.
 Mastoshi INOUE (Dir. A. Rasmussen (CAK), et S. Topçu (CEMS), Contrat doctoral EHESS): Vers une bombe sans victimes ? Pour une histoire renouvelée de la marche française vers le « progrès » atomique (1945-1966). En savoir plus.
 Camille PORTO (Dir. D. Cefai, CEMS et L-A Machado da Silva, IESP-UERJ): Drogues et soins : Les stratégies de réduction des risques au Brésil et en France. En savoir plus.
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Alexandra POLI et Bartolomeo CONTI sont lauréats de l'appel à projets pour le programme de recherche européen NORFACE: “Qualify Unification in Europe for Shifting Trust (QUEST): a comparative research on Muslims responses to the politics of threat in France, UK, Spain and Norway.”
Ce programme durera trois ans sous la responsabilité scientifique d’Alexandra Poli.
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Prix de la Chancellerie des Universités de Paris
Marie LE CLAINCHE-PIEL Ce que charrie la chair. Approche sociologique de l’émergence des greffes du visage (France / Royaume-Uni), thèse sous la direction de Nicolas Dodier et Catherine Rémy (Prix en lettres et sciences humaines). Octobre 2019.
Ariane MAK, En grève et en guerre. Les mineurs britanniques au prisme des enquêtes du Mass Observation, 1939-1945, thèse sous la direction de Laura Lee Downs et Alain Cottereau (Prix en lettres et sciences humaines). Octobre 2019.
Prix de la Fondation France-Japon de l’EHESS
Le Prix 2020 a récompensé Masatoshi INOUE (EHESS), pour son mémoire "L’invention du nucléaire « nippon » : Histoire du développement électronucléaire au Japon par le prisme du nationalisme technologique (de 1954 à nos jours)", sous la direction de Sezin Topçu (EHESS). http://ffj.ehess.fr/prix_polak_2020.html
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Nathanaëlle SOLER (Dir. Michel Naepels), Anthropologie politique de la santé mentale à Lifou (Nouvelle-Calédonie). Thèse soutenue le 4 décembre 2019 à l'EHESS. Présentation et résumé.
Mehdi ARFAOUI (Dir. Eve CHiapello), “Creative Europe” ou l’action publique par projets. Enquête sur une modernisation des politiques publiques en Europe”. Thèse soutenue le 26 novembre 2019, à l'EHESS. Présentation et résumé.
Corentin DURAND (Dir. Nicolas Doier & Liora Israël), “Les reconfigurations de la relation carcérale. Sociologie des espaces de communication entre prisonnier·e·s et autorités pénitentiaires”. Thèse soutenue le 23 octobre 2019, à l'EHESS. Présentation et résumé.
Adèle BLAZQUEZ (Dir. Michel Naepels & Yerko Castro Neira), "L'aube s'est levée sur un mort". Anthropologie politique de la violence armée et de la culture du pavot à Badiraguato (Sinaloa, Mexique). Thèse soutenue le 16 octobre 2019, à l'EHESS. Présentation et résumé.
Marie BESCHON (Dir. Michel Agier), « Euroméditerranée ou la ville de papier: ethnographie du monde des aménageurs ». Thèse soutenue le 16 octobre 2019, à l'EHESS. Présentation et résumé.
Céline VENIAT (Dir. Daniel Cefaï), « Se faire un platz dans la ville : pratiques d'habitat informel, expériences de l'accès aux droits et mobilisations de familles roumaines vivant en bidonville ». Thèse soutenue le 14 octobre 2019 à l'EHESS. Présentation et résumé.
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Ouvrages, directions d'ouvrages et de revues
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 KESSOUS Emmanuel & Jean-Philippe NAU (dir.) (2020), Les technologies et le gouvernement des marchés. Des algorithmes aux biothechnologies, Paris, L'Harmattan.
Comment se transforment les marchés ? Qui les gouverne ? Les transitions écologique et sociale se feront-elles avec ou contre eux ? Cet ouvrage aborde leurs composantes centrales : les technologies. Au travers d'exemples portant sur les publicités subliminales, les algorithmes, les fablabs, les tiers-lieux ou les logiciels, il met en évidence que les controverses autour des technologies révèlent les valeurs et les collectifs qui les portent. Derrière les choix techniques, ce sont les propriétés des nouveaux produits et les possibilités offertes d'orienter la société qui se jouent. Les technologies n'organisent pas seulement les marchés, elles dessinent des trajectoires et des avenirs communs. Deux voies sont explorées : le mouvement open source et le « tournant biotechnologique ».
 GAUDILLIERE Jean-Max (2020), Leçons de la folie. Séminaires 1-7, Paris, Éditions Hermann, 290p.
Jean-Max Gaudillière a tenu pendant quarante ans un séminaire à l’EHESS intitulé « Folie et lien social », explorant les leçons de la folie conçue comme un mode de recherche sur des zones retranchées de l’histoire (à quelque échelle que ce soit), et suscitant un transfert particulier à la fois dans l’expérience analytique et au contact d’auteurs qui témoignent de la folie des guerres et des traumas réduits au silence. À partir de son expérience d’analyste pendant trente ans en hôpital psychiatrique, Jean-Max Gaudillière montre comment l’autre peut se mettre à exister malgré sa destruction par des instances sans foi ni loi, et permettre l’émergence du sujet de la parole là où elle a été trahie. Le rôle de l’analyste s’apparente alors à celui du « therapon » chez Homère : celui du second au combat, chargé aussi des devoirs funéraires. Hors de son assignation à une pathologie, la folie tend alors vers l’inscription de ce qui n’a ni nom, ni image, pour remettre en marche le temps gelé sur le site de la catastrophe. Elle croise dans ce livre les œuvres de Kenzaburo Oe, Pirandello, Toni Morrison, August Strindberg, Pat Barker, Hannah Arendt, dans un dialogue avec des analystes de la folie et des traumas comme Gaetano Benedetti, Frieda Fromm-Reichmann et William Rivers.
 LAACHER Smaïn & Cédric TERZI (2020), Persepolis ou la guerre des libertés. Sacrés, sacrilèges et démocraties en Tunisie, Genève, Labor et Fides (« Enquêtes »), 320p.
Tunis. Automne 2011. Le départ de Ben Ali n’a pas suffi pour faire advenir la démocratie. Ceux qui l’avaient espéré comprennent que la transition politique reste à inventer. Cet ouvrage documente avec finesse une histoire dont les enjeux sont pratiques et concrètement politiques. Le déroulement de la polémique soulevée suite à la diffusion télévisée du film Persepolis montre que le recours à la justice n’ouvre pas nécessairement l’espace d’une libre controverse. Bien au contraire. Les procédures pénales peuvent exacerber des causes identitaires, susceptibles de dégénérer en guerre des libertés. Être pris dans un tel combat, c’est se trouver assigné, de gré ou de force, dans un camp belligérant, et confronté à l’exigence d’en assumer les conséquences morales et politiques. La menace que les affrontements identitaires font peser sur le pluralisme apparaît de manière vive dans les moments révolutionnaires. Pourtant, toute vie démocratique implique l’institutionnalisation du conflit. C’est vrai en Tunisie. Mais aussi partout ailleurs.
 AGIER Michel (2020), Lo straniero che viene. Ripensare l’ospitalità, Milan, Raffaello Cortina Editore.
La condizione di straniero è destinata a diffondersi. Ma la mobilità che ci piace celebrare si scontra con le frontiere che gli Stati nazione erigono contro i “migranti”, trattati più come nemici che come ospiti. Spinti a compensare l’ostilità dei loro governi, molti cittadini si sono trovati costretti a fare qualcosa: accogliere, sfamare o trasportare viaggiatori in difficoltà. Hanno così ridestato un’antica tradizione antropologica che sembrava sopita: l’ospitalità. Questo modo di entrare in politica aprendo la porta di casa rivela però i suoi limiti. Ogni sistemazione è una goccia d’acqua nell’oceano del peregrinare globale e la benevolenza alla base di questi gesti non può fungere da salvacondotto permanente. Michel Agier ci invita a ripensare l’ospitalità attraverso la lente dell’antropologia, della filosofia e della storia. Se da un lato ne sottolinea le ambiguità, dall’altro ne rivela la capacità di scompaginare l’immaginario nazionale, perché lo straniero che arriva ci obbliga a vedere in modo diverso il posto che occupa ciascuno di noi nel mondo.
 CEFAÏ Daniel (dir.) (2019), « Pragmatisme, politique et sciences sociales : nouvelles explorations », Pragmata, 2, 722p.
“Voici, un an après la sortie du premier numéro, la deuxième livraison de Pragmata. Sous le titre «Pragmatisme, politique et sciences sociales: nouvelles explorations», elle ouvre une série de trois numéros consacrés à la question du politique. […] Le pragmatisme nous invite, à relire autrement les textes, sans jamais les dissocier des contextes de leur rédaction, diffusion, réception et application, en les examinant du point de vue de leurs usages – qu’en faisons-nous? –, de leurs transactions – que se font-ils les uns aux autres? – et de leurs conséquences – que nous font-ils? –, et ce sans jamais perdre de vue la responsabilité qui nous incombe dans ces activités de reprise. Le pragmatisme nous invite aussi à sortir du cercle des idées, des méthodes et des thématiques philosophiques pour explorer leur pertinence dans d’autres disciplines. Histoire des sciences sociales, somaesthétique, théorie politique, sociologie, management des organisations, sémiotique, anthropologie des religions, enquête morale et ethnographie urbaine: c’est sous ces nombreuses facettes, dans l’esprit du pragmatisme, que la question politique sera ici examinée.” Lire la suite. [Accès au sommaire.]
 TOPÇU Sezin (2019), La France nucléaire. L’art de gouverner une technologie contestée, Tokyo, Editeur F (publication en japonais, en version augmentée).
Qu’avons-nous appris de Tchernobyl, puis de Fukushima ? Pourquoi est-il toujours tabou d’évoquer l’option d’une sortie du nucléaire en France, alors que nous ne sommes pas à l’abri ? pas plus que les Japonais ? d’un accident majeur ? Quel est donc l'art de faire vivre l'énergie nucléaire, cette fierté nationale, cette exception française ? Comment les Français, très sceptiques vis-à-vis de l'atome dans les années 1970, sont-ils parvenus à l'« aimer » ou, en tout cas, à l’accepter ? Qu'est devenu, au cours du temps, le mouvement antinucléaire d'il y a quarante ans, alors un des plus forts d’Europe ? Quel rôle l’État et les organismes nucléaires ont joué dans ces transformations ? De quelle façon la prise en charge institutionnelle des critiques a-t-elle orienté les conditions de citoyenneté à l'âge atomique ? Lire la suite.
 GUILLEMARD Anne-Marie (2019), Les défis du vieillissement. Perspectives internationales, Kyoto, Minerva Shobo (traduction en japonais dans une version actualisée de l’ouvrage publié en 2010 chez Armand Colin).
Comment les pays développés font-ils face à l’allongement de la vie conjugué au vieillissement des populations ? En s’appuyant sur les comparaisons internationales des politiques publiques et des pratiques d’entreprises, le livre démontre que le défi posé par le vieillissement n’est pas seulement celui des retraites et de leur financement. Il est aussi celui de l’emploi, particulièrement pour les salariés qui avancent en âge. Plus largement, relever ce défi implique de repenser la manière dont nous répartissons les temps de travail, d’inactivité et de formation sur le parcours de vie et dont nous couvrons les risques sociaux aux différents âges. L’ouvrage présente les solutions adoptées dans différents pays et identifie celles qui ont permis de refonder le pacte de solidarité entre les générations pour la retraite et l’emploi dans notre nouvelle société de longévité. Il apporte ainsi des éléments cruciaux de connaissance pour que nos sociétés sachent faire du vieillissement des populations une opportunité et non une catastrophe. Ce livre s’adresse aussi bien aux étudiants et chercheurs en sciences sociales qu’aux décideurs politiques, aux professionnels du social et de l’emploi, aux acteurs de l’entreprise.
 CHAPPE Vincent-Arnaud (2019), L’égalité au travail, Paris, Presses des Mines, 210p.
Depuis vingt ans, le droit de la non-discrimination a été largement étoffé. La qualification de “discrimination” est aujourd’hui utilisée pour dénoncer de nombreuses inégalités de traitement. Mais qu’en est-il de ses usages réels? Pourquoi et comment des individus décident-ils de dénoncer des discriminations devant les tribunaux? Quelles difficultés rencontrent-ils? Ce livre s’intéresse à l’appropriation de cette catégorie de discrimination dans les contentieux du travail. À partir d’une approche ethnographique auprès de plaignants et d’intermédiaires du droit (CGT et SOS Racisme), il retrace le parcours difficile des victimes devant les prud’hommes et les stratégies développées pour rendre ce droit plus efficace. Prenant appui sur les apports d’une sociologie pragmatique du droit, l’ouvrage montre comment les normes juridiques sont capables de rétablir ponctuellement la justice au travail. Faire du droit un véritable levier pour l’égalité dépendra de la capacité des organisations militantes à concilier la grammaire juridique avec le souci des victimes et un horizon transformateur des pratiques sociales.”
 CHAPPE Vincent-Arnaud, DENIS Jean-Michel, GUILLAUME Cécile & Sophie POCHIC (2019), La fin des discriminations syndicales ? Luttes judiciaires et pratiques négociées, Vulaines sur Seine, Éditions du Croquant.
Les lois de 2008 sur la réforme de la représentativité syndicale et de 2015 sur le dialogue social ont instauré de nouvelles obligations de négociation en entreprise portant sur la “conciliation” de l’activité syndicale et professionnelle. Comment expliquer cette soudaine attention des pouvoirs publics à la “discrimination syndicale” ? Assiste-t-on à une rupture historique dans les relations professionnelles à la française ? Fondée sur six monographies de grandes entreprises aux pratiques sociales contrastées, cet ouvrage montre comment la négociation d’accords de droit syndical et de “gestion des parcours syndicaux” est aussi une réponse à la croissance des contentieux, menés notamment par la CGT depuis les années 1990, qui ont contribué à une prise de conscience de leurs droits par les syndicalistes. Si ces accords d'entreprise protègent désormais mieux les mandatés les plus investis dans le jeu du dialogue social, qui signent des accords, ils ne modifient pas radicalement les pratiques managériales de terrain qui continuent à stigmatiser les syndicalistes de proximité, surtout quand ils s'opposent aux restructurations ou dénoncent la dégradation des conditions de travail par des pratiques protestataires.
 RENNES Juliette (avec Lise Bernard et Clotilde Lemarchant) (dir.) (2019), « Habits de travail », Travail, Genre et Sociétés, 41/2019. En ligne : [https://www.cairn.info/revue-travail-genre-et-societes-2019-1.htm].
[…] Si la dimension « publicitaire » du costume singularise, selon Virginia Woolf, les pratiques vestimentaires des hommes des classes dominantes, les autres fonctions du vêtement se déclinent elles aussi différemment selon la position sociale, le sexe et l’âge. En privilégiant une approche sociologique et une perspective de genre, on s’intéresse ici plus spécifiquement au vêtement porté au travail, qu’il s’agisse ou non d’un uniforme réglementaire. […]
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AGIER Michel (2020), « Des murs liquides », Préface de Zygmunt Bauman, Des étrangers à nos portes, Paris, éditions Premier parallèle.
AGIER Michel (2019), « Hospitalité et cosmopolitique », in M. Agier, C. Wihtol de Wenden, G. Nivat, V. Monnet & A. Mizubayashi (dir.), Exils et refuges, Genève, Georg éditeur, p. 21-40.
AGIER Michel (2019), « La lutte des mobilités. Catégories administratives et anthropologiques de la migration précaire », in A. Lendaro, C. Rodier & Y. L. Vertongen (dir.), La crise de l’accueil. Frontières, droits, résistances, Paris, La Découverte, p. 81-95.
AL DAHDAH Marine (2019), « Nouvelles technologies de développement et inégalités Nord-Sud », in E. Gérard & N. Hénaff (dir.), Inégalités en perspective, Paris, Éditions des archives contemporaines.
CHIAPELLO Ève & Karim MEDJAD (2019), « Une privatisation inédite de la norme : le cas de la politique comptable européenne », in C. Rouba & C. Bernad (dir.), Normaliser les comptabilités des entreprises. Enjeux socio-organisationnels et jeux d’acteurs, Paris, EMS Management et Société, p. 97-124.
BLAZQUEZ Adèle (2019), « “El león no es como lo pintan”. Etnografía de un contexto violento (Badiraguato, Sinaloa) », in Yerko Castro Neira (eds), Antropología de la violencia, Benemérita Universidad Autónoma de Puebla, p. 107-130.
CAVALCANTI Bruno César & Janecléia PEREIRA ROGERIO (2019), « Bordado Filé: gênero e o gênio de um bem patrimonial », in L. Chianca & P. Pinheiro (eds), Veredas do Patrimônio : políticas contemporâneas e desafios da experiência, João Pessoa, Editora da UFPB.
CEFAÏ Daniel (2019), « As raizes pragmatistas do “poder-com”. A filosofia da democracia de Mary P. Follett », in D. Silva Corrêa, L. Chartain, R. Cantu & S. Leal (org.), Sociologia, critica e pragmatismo : dialogos entre França et Brasil, II, Campinas, Pontes Editiones.
CENTEMERI Laura (2019), « Rethinking Environmentalism in a “Ruined” World. Lessons from the Permaculture Movement », in J. V. Hoff, Q. Gausset & S. Lex (eds), Building a Sustainable Future. The Role of a Non-State Actors in the Green Transition, Londres, Routledge, p. 95-113.
CENTEMERI Laura (2019), « Riparare, rimediare, rivendicare : per un ambientalismo della cura », in F. Ferran, C. Mattogno & A. Metta (dir.), Coltiviamo il nostro giardino. Osare nuovi paesaggi, prendersi cura, inselvatichire il mondo, Rome, Derive Approdi.
CENTEMERI Laura (2020), « Heath and the Environnement in Ecological Transition : the Case of the Permaculture Movement », in F. Bretelle-Establet, M. Gaille & M. Katouzian-Safadi (eds), Making Sense of Health, Disease, and the Environment in Cross-Cultural History : The Arabic-Islamic World, China, Europe, and North-America, Springer (« Boston Studies in the Philosophy and History of Science »).
CENTEMERI Laura (2020), « Spiritualità della terra », trad. it. de Charles Eisenstein « Earth Spirituality », in A. Kothari, A. Salleh, A. Escobar, F. Demaria & A. Acosta (dir.), Pluriverse. A Post-Development Dictionary, Tulika Book, Columbia University Press.
CENTEMERI Laura (2020), « Ecovillagi », trad. it. de Marta Chaves « Ecovillages », in A. Kothari, A. Salleh, A. Escobar, F. Demaria & A. Acosta (dir.), Pluriverse. A Post-Development Dictionary, Tulika Book, Columbia University Press.
CENTEMERI Laura (2020), « Movimento della Transizione », trad. it de Rob Hopkins « Transition Movement », in A. Kothari, A. Salleh, A. Escobar, F. Demaria & A. Acosta (dir.), Pluriverse. A Post-Development Dictionary, Tulika Book, Columbia University Press.
CENTEMERI Laura (2020), « Design Eco-Positivo », trad. it de Janis Birkeland « Eco-Positiv Design », in A. Kothari, A. Salleh, A. Escobar, F. Demaria & A. Acosta (dir.), Pluriverse. A Post-Development Dictionary, Tulika Book, Columbia University Press.
CENTEMERI Laura (2020), « Permacultura », trad. it. de Terry Lehay « Permaculture », in A. Kothari, A. Salleh, A. Escobar, F. Demaria & A. Acosta (dir.), Pluriverse. A Post-Development Dictionary, Tulika Book, Columbia University Press.
CENTEMERI Laura (2020), « Tikkun olam », trad. it. de Michael Lerner « Tikkun olam », in A. Kothari, A. Salleh, A. Escobar, F. Demaria & A. Acosta (dir.), Pluriverse. A Post-Development Dictionary, Tulika Book, Columbia University Press.
CHIAPELLO Eve (2020), « Financialization as a Socio-Technical Process », in P. Mader, D. Mertens & N. van der Zwan (eds), The Routledge International Handbook of Financialization, Chapter 7, Routledge, p. 81-91. [https://www.routledge.com/The-Routledge-International-Handbook-of-Financialization-1st-Edition/Mader-Mertens-van-der-Zwan/p/book/9781138308213].
CHIAPELLO Eve (2019), « The Work of Financialisation », in M. Lenglet, I. Chambost & Y. Tadjeddine (eds), The Making of Finance, London and New York, Routledge, p. 192-200. En ligne : [https://www.routledge.com/The-Making-of-Finance-Perspectives-from-the-Social-Sciences/Chambost-Lenglet-Tadjeddine/p/book/9781138498570].
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CONTI Bartolomeo (2019), « Between Deradicalisation and Disengagement : the Re-Engagement of the Radical Actor ? », in S. Jayakumar (ed.), Terrorism, Radicalisation & Countering Violent Extremism : Practical Considerations & Concerns, Palgrave Pivot, p. 43-56.
DUPERRON Charlie & Spyros FRANGUIADAKIS (2019), « Às margens do acolhimento : Etnografia de uma hospitalidade malograda », in L. Carlos Ribeiro & M. de Oliveira (eds), Sociedades em movimento. Fluxos internacionais, conflictos nacionaisSão Paulo, éd. Casa de Artes e Livros, p. 251-279.
DODIER Nicolas & Janine BARBOT (2019), « As açoes para reparaçao. Transformar o olhar sobre as vitimas », in R. Cantu, S. Leal, D. Correa & L. Chartain (org.), Sociologia, critica e pragmatismo : dialogos entre França et Brasil, II, Campinas, Pontes Editiones, p. 331-348.
EL KOTNI Mounia, DIXON Lydia Z. & Vania SMITH-OKA (2019), « Teaching About Childbirth in Mexico : Working Across Birth Models », in R. Davis-Floyd (ed.), Birth in Eight Cultures, Waveland Press, p. 17-45.
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GUILLEMARD Anne-Marie (2019), « Réduire la fracture numérique des aînés. Un enjeu majeur pour une société de longévité inclusive », in Ch. Hervé, M. Stanton-Jean & M. Deschênes (dir), Les personnes âgées et le numérique, Dalloz, p. 95-104.
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AGIER Michel (2019), « Rassurer les nomades, repenser la citoyenneté. Échange avec Marc Cérino », de(s)générations, 30 (« Inhospitalités »), p. 9-13. En ligne : [https://www.desgenerations.com/les-numeros/56-desgenerations-30-9782355752827.html].
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