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Journal de bord "Le Temps du Regard"
N°30 - 6 mai 2020

Au temps du Coronavirus
La phrase du jour
" Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses "
Confucius 
Des nouvelles de nous

Du renfort à l'équipe de la Cour aux Bretons !

Jacqueline, bénévole et ancienne professionnelle du Temps du Regard, vient nous prêter mains fortes tous les mercredis et dimanches après-midi.

" C'est un moment exceptionnel que je vis avec les résidents, c'est différent que dans le cadre du travail. Je ressens les résidents plutôt tranquilles. Bravo aux professionnels qui permettent cette atmosphère sans trop d'angoisse".
Jacqueline

Des nouvelles de vous

La rose "Le Temps du Regard"

Michel Adam, obtenteur de roses à Liffré et de de renommée internationale a créé à titre gracieux une rose qui sera nommée "Le Temps du Regard".
Potentiellement, une centaine de roses sera disponible d'ici début novembre. 
Réservez lui une place dans votre jardin ! 


Son parcours a commencé dans les années 70. Il avait pour passion les arbres fruitiers et les rosiers. Un jour, il a lu des articles parlant de la création de roses et a eu envie de tester. La première année, il a tout raté... c'était plus compliqué qu'il ne le pensait ! Finalement, il a eu la chance de rencontrer un obtenteur qui lui a expliqué comment il faisait. Grâce à cela, il a réussi ! Puis, au fil des années, il a développé ses créations. Il a augmenté les hybridations jusqu'au jour où il a créé de belles roses qui ont obtenu des prix internationaux ("Le grand huit", "Montauban de Bretagne", "Brocéliande"...) ! Parallèlement, l'activité de création de roses était accompagnée par celle des pépinières pour financer la recherche sur les roses. Aujourd'hui, une centaine de variétés a été commercialisée, certaines avec un grand succès . 


Les caractéristiques de la rose le Temps du Regard
Nom variétal : AdaRuoclat
Couleur : Orange soutenu, vif et lumineux
Fleur : grande fleur, 40 pétales 
Feuillage : foncé 
Hauteur : 1,10 à 1,20 m avec un rosier bien solide
Aime le plein air et les jardins 
Plantation : la meilleure période est du 15 octobre au 15 décembre (à la sainte Catherine, tout bois prend racine) 

Deux chapitres du conte : Le Pangolin et le Pingouin lent
Une oeuvre littéraire débutée au premier jour du confinement par Albert Lemant, artiste écrivain et illustrateur. A l’origine, ce texte a été pensé pour distraire ses petits-enfants mais tout ce qui est partagé fait du bien ! 
Chapitre 43.

Poème aztèque écrit sur une feuille d’eucalyptus un soir de grande lassitude par un scribe impérial en proie au désespoir :

Des volatiles de pacotille, 
Tout un trio, est-ce bien utile ?
Deux idiots, c’est déjà un de trop,
Mais trois casse-noix, quel désarroi !

Quand j’entends l’ara qui rit, je veux juste lui couper le kiki,
Quand j’entends l’ara qui pleure, je me sens l’âme d’un écorcheur,
Quand j’entends le colibri, j’ai envie d’en faire du hachis.

Qu’ils se taisent, ces horreurs,
ou je fais des braises de leur cœur !
Qu’ils ferment leur bec, ces crétins triples,
ou je fais des biftecks de leurs tripes !
Qu’elles bouclent leur bec, ces brutes infectes,
Ou de leur tête je fais des pastèques !

Quelle sinistre malédiction de supporter ces cornichons,
Quelle déveine, quel mauvais sort, d’avoir sur les bras ces butors,
Quelle tuile, quelle pestouille, d’avoir à souffrir ces andouilles !

Au premier puits je les balance, 
Plus de problème, plus de malchance !
Fini les embrouillaminis, 
Couic les aras et le colibri !
Vive la lumière, au revoir la brume,
Ouste le duvet, adieu les plumes !...

Chapitre 44.

« Trrrrrès mauvais poète !...Acocoyotl, tu es un trrrrès mauvais poète !...
Ce n’est pas pourrrrr t’offenser mais ton poème est vrrrrraiment nul !...
soupira Arakara, je ne sais pas moi, tu aurrrrais pu écrrrrire quelque chose de plus…agrrrressif, comme : « Môssieur, si j’avais un tel bec  il faudrrrrait sur le champ que je le cadenasse ! » ou de plus…descrrrriptif : « Môssieur votrrrre bec, c’est une grappe, que dis-je une grappe, c’est une péniche nulle…ou de plus naïf : «Ce porte-plumes, quand est-ce que je l’enfume ? » ou encore…
« Ca suffit ! Assez ! Stop ! hurla Acocoyotl Polichtitli, ou je vais regretter de vous avoir enlevé vos bâillons !...Si vous n’avez rien de plus à m’apporter que vos sarcasmes stériles, je vous en supplie, ou plutôt je vous préviens, gardez vos criailleries pour vous et laissez-moi réfléchir… »

Il se pencha sur la carte du  Yucatan qu’il avait sorti de son sac et se perdit dans les méandres du document. Il se parlait à lui-même : 
«…Une hypothèse : si j’étais le Quetzalcoatl, je dis bien, si j’étais…Par où irais-je ?....Est-ce que je chercherais à me cacher ? Et où me cacherais-je ? Est-ce que je chercherais à manger ? Qu’est-ce que ça mange, d’ailleurs, un Quetzalcoatl ? » Il se tourna vers les oiseaux. «  Des perroquets ! Je crois que ça raffole des perroquets, en salmigondis, en salade, en tacos, en tortilla ! Mhhhhh une tortilla de perroquet aux haricots rouges, ça doit être délicieux, non ?…. »
« Moi je crrrrois plutôt que le Quetzalcoatl, ça adorrrrre le rrrragoût de scrrrrribe…tenta vainement Arakara. 
Mauvaise idée. Il n’en fallut pas plus pour que les trois oiseaux recommencent à croasser. Mais pas longtemps.  Trois tours de lianes bien serrés venaient à nouveau de les réduire au silence. 
« Je vous avais prévenus ! » soupira Acocoyotl, et il replongea dans sa carte.

Cette carte, dont le vol sacrilège constituait un acte de trahison supplémentaire, était assez particulière. Elle lui avait été confiée par le général en chef des armées de l’Empereur afin qu’il reporte sur le codex certaines indications confidentielles. Elle n’était pas qu’une simple description géographique, plutôt précise du reste, du vaste empire Aztèque, elle débordait aussi vers l’Est, vers les territoires des Mayas, les ennemis de toujours et donc vers l’Océan Atlantique.

Elle indiquait surtout, et assez précisément, les lieux où avaient débarqué, arrivant sur d’immenses canoës, ces mystérieux étrangers à la peau blanche et aux cheveux roux pour certains, armés jusqu’aux dents, habillés de fer, montés sur de gigantesques animaux rapides comme des guépards, et dont on ne savait pas si les intentions étaient pacifiques, ou pas, s’ils avaient été envoyés par les dieux…ou par les démons.

Ces lieux étaient signalés par de petits drapeaux rouges. Ils n’étaient pas seulement cantonnés au littoral car, au dire des informateurs, ces étrangers avaient quitté la côte, ils avançaient vers l’ouest, à travers la jungle, en direction de Tenochtitlan.
Et, si les mesures reportées sur la carte par Acocoyotl depuis sa fuite étaient bonnes, lui et ses trois compagnons emplumés, se trouvaient juste au centre de ces petits drapeaux… 

Vous avez manqué les chapitres précédents ou vous voulez poursuivre la lecture des chapitres suivants...pas d'inquiétude, les chapitres d'ores et déjà diffusés dans la newsletter quotidienne sont compilés sur notre site internet : 
https://www.letempsduregard.org/articles.php?lng=fr&pg=4333 
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