Chères amies, Chers amis
Lorsque nous voyons la crise sanitaire que nous vivons en Languedoc depuis quelques semaines avec la percée du mildiou et comment nous luttons pour le maîtriser, nous ne pouvons nous empêcher de faire un parallèle avec celui, comme dans les romans de J.K Rowling, dont on ne prononcera bientôt pas son nom pour le nommer.
Avertissement sur la suite : toute ressemblance avec des faits réels ne serait que pure et fortuite coïncidence.
Arrivé d'outre-atlantique au XIXème, le mildiou se développe à la faveur des printemps pluvieux et doux. Contaminant les organes herbacés de la vigne, il peut entraîner d’importantes pertes de récoltes, ainsi que des problèmes de qualité des vins et d'affaiblissement des ceps. Sa fréquence de contamination dépend également du cépage et de la situation de la parcelle.
Deux stratégies de luttes sont envisagées : soit vous appliquez une stratégie de lutte systématique sur l'ensemble de vos parcelles, soit vous adaptez la lutte parcelle par parcelle. La simplicité et certainement l'ignorance vous conduit à la première option, vous traitez alors dans le lot des parcelles qui n'en avait pas besoin, une stratégie de terre brulée. La seconde demande une présence de terrain, une connaissance de son terroir et de la biologie et au final, vous ciblez votre action et permettez aux parcelles non impactées de poursuivre naturellement leur chemin vers les vendanges. Au passage vous avez économiquement minimisé l'impact des coûts de la protection phytosanitaire.
Toute ressemblance avec des faits réels ne serait que pure et fortuite coïncidence ?
Mais continuons à rester positifs même si les morts économiques commencent massivement à se faire décompter et dépasseront, nous le craignons, ceux qui nous ont laissé, emportés par celui dont on ne dit pas son nom.
Alors amis, prenons du plaisir, remplissez les terrasses de nos amis restaurateurs et jouissons de la vie telle une mascarade.
Restez forts,
Sylvie & Christophe Jacquel
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