Copy
Facebook
Twitter
Site internet
Email
Vidéos
Sons
 
 
Cette Newsletter fait la part belle aux témoignages de jeunes en Service Citoyen mobilisés face à la crise sanitaire. C’est la moindre des choses que de faire connaître et reconnaître leur engagement admirable, dans le contexte particulier d’une urgence sociétale à laquelle ils ont répondu sur le champ.

En effet, dès les premiers jours de confinement, notre organisation a repensé sa façon de fonctionner et mis sur pied des missions dites « de solidarité », en les planifiant en quatre phases :

Phases 1 et 2 : une aide in situ

Les premières phases de réorganisation se sont effectuées autour d’un travail de prospection et d’une plateforme en ligne réunissant les jeunes volontaires et les organismes en demande de soutien. Cette démarche a permis de proposer une aide in situ aux organismes de première ligne tels que Médecins du Monde, MSF, Bxl Refugees, la Croix-Rouge, l’Armée du Salut, les centres Fedasil… 
 

 TÉMOIGNAGES DE JEUNES

 
Ils se sont engagés en soutien contre la crise dans des maisons de repos, un centre Fedasil, un abri de jour, un centre d'hébergement et même.. depuis chez eux ! Ils ont 19, 21, 23 ou 25 ans et sont plus motivés que jamais ! Voici les témoignages de sept jeunes qui continuent envers et contre tout à aider les autres et à combattre les écueils de cette pandémie...

Oumaima est la première jeune en Service Citoyen à avoir saisi l’opportunité de se rendre utile en apportant son aide à un organisme touché par la crise sanitaire du covid-19. Enjouée et curieuse, elle s’est tout de suite portée volontaire pour une réaffectation de sa mission qui lui a fait faire un bond générationnel, la menant d’une crèche à une maison de repos.

J’ouvre le portail aux arrivants, je réponds au téléphone, je prends régulièrement la température des infirmiers et des aides soignants qui travaillent sur place mais aussi celle des médecins qui viennent de l’extérieur...
 
>>  lire l'article
Nathan a 19 ans. Il semble un peu rêveur, très timide et immensément doux. Après avoir étudié la biologie pendant un an il décide d’arrêter et de se lancer dans un Service Citoyen pour se donner le temps de réfléchir. Cette expérience lui donnera plusieurs occasions de dépasser sa réserve pour tisser des liens grâce au partage de ses connaissances et à l’entraide. Lors de l’annonce du confinement, il est en mission à l’Abri de jour de Liège et fait le choix de continuer à s'y rendre.

Étant donné que j'étais dans un organisme directement touché par la crise j'ai décidé de continuer malgré tout parce que ça permettait d'aider des gens qui en avaient vraiment besoin...
 
Damien est en mission à la Clairière de Fayenbois, une maison de repos située à Liège. Membre de la promotion de janvier il a fait un peu plus d’un mois de mission avant le début du confinement. Quand les mesures sanitaires ont été annoncées, son responsable pédagogique lui a téléphoné pour lui proposer de continuer. Damien a immédiatement accepté.

Actuellement je m'occupe de maintenir la communication entre les résidents et leurs familles. Comme je m’y connais dans tout ce qui est technologie, un jour à peine après le début du confinement, la direction m’a proposé de créer des comptes sur WhatsApp et Skype. Généralement les proches m’envoient un petit message en me demandant : quand est-ce que je peux voir ma maman, mon mari ?
 
Guilhem a commencé son Service Citoyen fin janvier suite à un problème de santé qui l’a contraint à arrêter ses études. Il commence fort et se lance, dès le départ, dans deux missions différentes : La Spirale, centre touristique et culturel, et le centre Croix-Rouge pour demandeurs d’asile de Natoye. Mais, trop vite, la crise pointe son nez et Guilhem décide alors de s’engager dans une mission d'urgence au centre Fedasil de Rixensart pour aider à la confection de masques en tissu.

" À force d’être en contact avec les demandeurs d’asile j’ai découvert tout ce monde. Je ne me rendais pas compte qu’il y avait autant de centres, je ne m’étais jamais posé la question de savoir quel était le parcours d’un réfugié en Belgique. [...] Parfois on reste dans sa bulle on s’enferme, on se dit que le monde est mal fait et puis il suffit de s’ouvrir un peu pour se rendre compte qu’il [...] y a plus de gens prêts à aider les autres qu’on ne le pense ! "
 
Ces deux jeunes sont comme l’eau et le feu : Ségolène est d’une sociabilité insatiable, elle pétille d’un enthousiasme contagieux et n’a pas sa langue dans sa poche. Philippe, lui, est plutôt du genre électron libre. Il est mesuré et doté d’un sens aigu du mot juste. Membres de la même promotion, après le début du confinement, ils se sont tous deux retrouvés à donner un coup de main dans les cuisines de l’ASBL la Porte d’Ulysse pour préparer des repas aux demandeurs d’asile.

Philippe

" Personnellement je m’inscris toujours en cuisine [...]. Comme j’ai besoin d’un certain temps pour m’adapter, j’évite de faire du multitâche et ça me permet d’augmenter mon efficacité."
 
Ségolène

" C’est cool parce que tu fournis un repas à des gens qui en ont besoin et en plus tu t’amuses. On se donne des petites astuces entre nous. Les courgettes il faut les couper comme ça, les tomates comme ci..."
 

Maxime réalisait sa mission au centre de jour Audrey Hepburn, un espace d’accueil pour personnes âgées de plus de 60 ans. Après le début de la crise et l’interruption de sa mission, il a eu l’occasion d'entamer une correspondance téléphonique avec les habitué·es du centre. Aujourd’hui, pour que le confinement ne soit pas vécu comme une souffrance par ses ainé·es, il leur consacre son sens de l’écoute... à l’état pur.

Moi j’étais super content ! C’est exactement ce que je voulais parce que j’ai créé des liens avec les gens que j’ai rencontrés au centre. Il y en a certains dont je suis devenu vraiment proche. Il y en a d’autres qui sont un peu moins bavards, un peu moins drôles mais c’est pas pour autant qu’on les aime moins ou qu’on fait moins attention à eux. J’ai tout de suite contacté le centre, je leur ai dit : « Je peux encore vous aider » et ils m’ont donné la liste des participants à appeler.
 

 PARTENAIRES EN LUMIÈRE

Parmis nos partenaires, nombreux sont ceux qui ont redoublé d'efforts parce que leur rôle n'est pas moins indispensable qu'il ne l'était avant la crise. Parce que des vies dépendent d'eux directement ou indirectement. Parce qu'ils s'occupent de nourrir, de loger, d'accompagner ceux qui en ont besoin. Dans cette rubrique nous avons donné la parole à nos partenaires dans deux secteurs touchés de plein fouet par la crise : Les maisons de repos et les associations en lutte contre la précarité. Interview avec Marc Bouteiller, directeur de la maison de repos Anne Sylvie Mouzon, et avec Vincent Scouman, coordinateur de BXL Refugees. 
 
" [ les résidents ] ne se sentent pas abandonnés, ils sentent qu’il y a une solidarité qui s’organise à l’extérieur."

Marc Bouteiller
 
La maison de repos Anne Sylvie Mouzon accueille actuellement Oumaima, une jeune en Service Citoyen qui réalise sa mission au secrétariat et s'occupe notamment de prendre la température des aides soignants et des infirmiers.

Rencontre avec le directeur de la maison, Marc Bouteiller, qui nous parle de son expérience de la gestion de la crise et de sa collaboration avec le Service Citoyen...


 
" La Porte d’Ulysse est la plus grande structure de logement de Bxl Refugees. En temps normal nous y accueillons des personnes migrantes et sans abri uniquement pour la nuit cependant, pour répondre aux mesures de confinement, on est passé en mode 24h/24  [...] "
 
Vincent Scouman
 
Les mesures prises par le gouvernement ont un impact non négligeable sur les personnes précarisées et sans domicile. Après un bref panorama des différents types de soutiens apportés par des jeunes en Service Citoyen dans le secteur, nous retrouvons Vincent Scouman, coordinateur de BXL refugees, pour parler de la Porte d’Ulysse qui accueille actuellement six jeunes dans différents postes.

 

 ACTUS

À Louvain, nous participons à l'action

nationale 
de couture !
 
Au cours de la semaine du 27 avril, les initiatives citoyennes maakjemondmasker et impactdays ont lancé l’Action Nationale de Couture. Cette action vise à mobiliser le plus grand nombre possible de citoyens belges pour qu'ils fabriquent eux-mêmes des masques buccaux réutilisables. Plus de 50 000 volontaires se sont déjà inscrits pour travailler avec du fil et des aiguilles. Le Service Citoyen fait également sa part :  au bureau de Louvain, nous avons créé un point de dépôt pour que les gens puissent venir donner leur masque usagé. En effet, tout le monde n’est pas rompu au maniement de la machine à coudre et la collecte des matériaux est aussi une étape nécessaire à la fabrication de masques. Des bénévoles de Louvain récupèrent ensuite ces matériaux chez nous pour coudre les masques à leur domicile. Outre la fonction de point de chute, nous veillons également à ce que les personnes qui en ont besoin puissent venir nous voir pour récupérer un masque réutilisable. De cette manière, nous travaillons tous ensemble pour arrêter la propagation du coronavirus !
 
"JT" comme dans "Jeunes sur le Terrain" !

Le JT de la RTBF a consacré un reportage grand format à Élodie, Mamadou et Philippe qui réalisent leur Service Citoyen dans des missions d'aide face à la crise ! Découvrez comment ils aident une maison de repos, et des centres d'accueil d'urgence pour demandeurs d'asile et sans abris.
 
Facebook
Twitter
Site internet
Email
Vidéos
Sons
Copyright © 2020 - Plateforme pour le Service Citoyen. Tous droits réservés. 

Si vous recevez cet e-mail, c'est que vous vous êtes inscrits à notre Newsletter.
Pour ne plus recevoir d'e-mail de la part de la Plateforme pour le Service Citoyen, cliquez ici :   

Se désinscrire