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Leader's Statement: Why I abstained on Bill 11
Déclaration du chef : Les raisons de mon abstention sur le projet de loi 11

By David Coon, Leader, Green Party of NB

When the bill to eliminate a parental exemption from our mandatory vaccination laws first came forward a year ago, I assumed the exemption was being used to the extent that it was driving vaccination rates down in our schools, creating a public health problem. I planned to vote in favour of the bill.
 
 Our mandatory vaccination legislation was passed in 1982 with provisions for parental exemptions for medical or philosophical reasons.  It has served our children well for the past 38 years, so I imagined something had changed, necessitating the amendment. The evidence would be forthcoming. It never did.  I imagined the Chief Medial Officer of Health, or her regional medical officers of health, or the provincial epidemiologist would be publicly throwing their support behind the Education Minster’s bill. They never did.
 
When the bill reached committee stage, where MLAs examine bills in detail, question the Minister, and propose amendments, no evidence was actually presented that there was a public health problem the bill was intended to solve.  To my great surprise, the Minster of Education said repeatedly that the bill was not about public health. “The bill is not about New Brunswick’s current vaccination rates in public schools.  It never has been,” said Minister Cardy.
 
In fact, he revealed that the data in his possession indicated only 1 percent of parents were using the medical and philosophical exemptions combined.  Further, he said he had no idea of what proportion of those parents had sought the medical exemption versus the philosophical exemption. And he acknowledged that herd immunity continues to be achieved in our schools. That is the vaccination rate needed to provide indirect protection to those who are not immunized. 
 
Why not vote for the bill anyway? The consequence of eliminating the parental exemption is that some students would be denied the right to a public education and exiled from their schoolmates.  To justify such radical action, a greater good must be served.  But in the absence of any evidence that this was the case, and the Minister’s repeated assertion that this bill was not about public health, how do you justify denying some students their right to a pubic education? This was my concern.
 
Voting against the bill was not an option, because it would give oxygen to the anti-vaxxers, and our caucus didn’t want to give the impression that we were opposed to removing the exemption if warranted. We are not.
 
 Abstaining from the vote, and explaining why we did so, was not the politically wise choice; however, my caucus colleagues and I saw it as our only choice. I could have played it safe and held my note to cast a yes vote, but the bill was flawed, and I didn’t seek public office to play politics. 
 
I had attempted to amend the bill, so that the parental exemption could be eliminated by the Chief Medial Officer of Health when she deemed it necessary to do so from a public health perspective. However, the amendment was not adopted at committee. Had it been adopted, the bill would have passed.
 
 
Minister Cardy and the Liberal leader Mr. Vickers have had a field day attacking our caucus after the bill was voted down.  It’s an old trick. Perhaps if contempt is poured on the Greens, people wouldn’t notice that Minister Cardy failed to get five of his cabinet colleagues on-side, and that a majority of Mr. Vickers’ members voted against the bill.
 
What now?
 
I would like to see an automatic reminder system put in place for parents, so they don’t lose track of the vaccination schedule for their children. Vaccination clinics in the schools and after hours would make it far easier for parents to make sure your children are vaccinated when they should be. 
 
As for the parental exemption, government should bring back a bill to the House that says the Minister may suspend or eliminate the parental exemption on the advice of the Chief Medical Officer of Health. I would support such a bill, and I believe my caucus colleagues and a number of those MLAs who chose to vote against Bill 11, would do so as well.
Par David Coon, Chef du Parti vert du N.-B.

L’an dernier lorsque le projet de loi proposant d’abolir l’exemption parentale de nos lois sur la vaccination obligatoire a été présenté, j’étais sous l’impression que le recours à cette exemption était fréquent au point tel qu’il diminuait sensiblement le taux de vaccination et créait un risque pour la santé publique.  Je prévoyais voter pour le projet de loi.
 
Notre loi rendant la vaccination obligatoire adoptée en 1982 prévoit des exemptions pour des motifs médicaux et philosophiques. Comme elle a bien servi nos enfants pendant les 38 dernières années je me suis dit que quelque chose avait dû changer pour justifier cette modification de la loi.  Je me disais que les faits allaient nous être présentés.  Je m’attendais à ce que la médecin-hygiéniste en chef ou des médecins-hygiénistes régionaux appuient le projet du ministre de l’Éducation. Ils ont gardé le silence.
 
Au moment de l’examen du projet en comité, quand les députés étudient en détail les projets de loi, interrogent le ministre et proposent des amendements, aucune preuve à l’effet qu’il y avait un problème de santé publique n’a été présentée.  J’ai été très étonné d’entendre le ministre de l’Éducation répéter à plusieurs reprises que le projet ne concernait pas la santé publique : « Le projet n’a rien à voir avec le taux de vaccination dans les écoles publiques. Il ne s’agit pas de cela. (notre traduction) » a déclaré le ministre Cardy.
 
De plus, ce dernier a révélé que selon les données disponibles, seulement un total de 1% des parents a réclamé les exemptions médicales et philosophiques. Il a ajouté ne pas savoir la proportion des exemptions médicales par opposition aux exemptions philosophiques.  Finalement, il a reconnu que l’immunité collective, c’est à dire le taux de vaccination nécessaire pour protéger indirectement ceux qui ne sont pas vaccinés, était déjà réalisée dans nos écoles.  
 
Pourquoi ne pas appuyer le projet malgré tout? Parce que l’abolition de l’exemption parentale aurait nié l’accès à l’éducation publique à des élèves et les aurait isolés de leurs camarades. Pour justifier un geste aussi extrême, il doit exister un intérêt collectif supérieur. Mais, en l’absence de faits démontrant ce besoin et face à l’affirmation répétée du ministre comme quoi il ne s’agit pas de santé publique, comment justifie-t-on d’enlever à des élèves leur droit à une éducation publique?  C’est ce qui me préoccupait. 
 
Voter contre le projet n’était pas une option valable car ça aurait attiser la flamme du mouvement anti-vaccin et notre caucus ne voulait pas donner l’impression d’être opposé à une abolition de l’exemption lorsque nécessaire. Nous ne sommes pas contre. 
 
 S’abstenir et expliquer nos raisons n’était certes pas électoralement payant mais mes collègues du caucus et moi-même pensions que c’était le seul choix possible. J’aurais pu jouer la carte de la sécurité et voter en faveur en me pinçant le nez mais le projet était boiteux et je ne me suis pas présenté à une charge publique pour faire de la politicaillerie. 
 
J’ai proposé des amendements au projet de loi pour que l’exemption parentale puisse être levée par la médecin-hygiéniste en chef lorsque celle-ci le juge nécessaire à des fins de santé publique. L’amendement a été refusé par le comité. S’il avait été accepté, le projet de loi aurait été adopté.
 
 
Le ministre Cardy et M. Vickers, le chef des libéraux s’en sont donner à cœur joie pour attaquer notre caucus après que le projet de loi a été battu. Une vielle tactique!  En faisant porter tout l’odieux par les Verts on tente de faire oublier que le ministre Cardy n’a pas obtenu l’appui de cinq de ses collègues du cabinet et que la majorité des libéraux de M. Vickers ont voté contre le projet de loi.
 
Et maintenant qu’est-ce qu’on fait?
 
J’aimerais qu’on mette en place un système de rappel automatique afin que les parents ne perdent pas trace du calendrier des vaccins de leurs enfants. Des cliniques de vaccination dans les écoles assureraient que les vaccins sont administrés au bon moment et faciliteraient la tâche des parents. 
 
Quant à l’exemption parentale, le gouvernement devrait ramener un projet de loi devant l’Assemblée législative pour prévoir que le ministre peut, sur recommandation de la médecin-hygiéniste en chef, suspendre ou abroger une exemption parentale. J’appuierais un tel projet de loi et je crois que mes collègues du caucus ainsi qu’un grand nombre de députés qui ont voté contre le projet de loi 11 y consentiraient aussi.
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