Entrée en Charente-Maritime à l'Ouest, de passage dans le Mâconnais à l'Est, Notre Dame de France poursuit sa tournée dans l'hexagone ! Un témoignage de son amour, mais aussi de l'importance de la foi même dans une société moderne : les témoignages des pèlerins et des personnes rencontrées par le cortège nous rappellent en effet à quel point Dieu, et sa Sainte Mère, peuvent agir au cœur de nos vie comme de notre pays.

 

Le référent du M de Marie pour Lyon sur la Route Est cherchait une date, un lieu et un prêtre pour bénir les fiançailles de sa fille dans la région de son fiancé, en Gironde. Pendant plusieurs semaines rien ne collait et finalement ils trouvent une possibilité à St Emilion le 27 juin pour la messe du matin.

Cette date et ce lieu ont été choisis sans savoir que c'était précisément le jour du passage du pèlerinage (Branche Ouest) à St Emilion !
Les fiancés ont donc été bénis sous le regard de ND de France et ont eu le droit à un tour de calèche ! Merci Seigneur !

La semaine dernière, Marie a quitté la Gironde pour entrer en Charente-Maritime !

La route Est fut particulièrement remarquée cette semaine ! Des jeunes joyeux et dynamiques, des actions d'évangélisation ont accompagné la Vierge tout au long de son périple, ranimant la flamme dans le coeur des français !

A Ars, la Vierge avait honoré la mémoire du saint curé Jean-Marie Vianney !

Marie traverse maintenant les vignes de Bourgogne en compagnie de nombreux jeunes et notamment d'un jeune séminariste de Toulon qui accompagne la calèche depuis une semaine (et encore quelques jours !)

Azur à l'est, Hudayanne à l'ouest, cette procession mariale serait impossible sans eux ! Aussi, nous en prenons grand soin : alimentation, hygiène, repos, mais aussi bénédiction sont des éléments essentiels pour leur permettre de tenir la distance !

Une anecdote de la route Est : « Pour arriver à Chaintré, la calèche devait passer par une route raide. On savait que c’était difficile pour le cheval d’emprunter une route comme celle-ci. Au moment de bifurquer et commencer l’ascension, il nous fallut passer une grille au sol, avec des barreaux largement espacés entre eux. Par crainte, le cheval s’arrêta et ne voulait plus avancer.

Une voiture s’arrêta et une dame habillée en cavalière sortit, avec un seau de granulés à la main.
Elle déstressa le cheval et nous indiqua un chemin plus facile quelques centaines de mètres plus loin.
Nous étions sauvés. Le pèlerinage pouvait continuer ! Merci Maman Marie ! Merci Jésus ! »

Marie-Françoise, 73 ans, née à Bourriot-Bergonce dans la forêt Landaise, élevée par des parents très croyants : “ Avec son mari, nous sommes allés chercher la Vierge au village précédent et avons marché jusqu’à chez nous. Je ne pense pas que ce soit un hasard que Notre Dame de la paix (même statue que ND de France) passe à Bourriot-Bergonce. Ce dont je suis certaine, c’est qu’il y a longtemps, j’ai prié au pied de cette statue. J’avais rencontré le prêtre qui l’a faite ériger sur une petite hauteur au Nord de Paris, et j’avais eu le désir d’aller prier à ses pieds. J’étais à des années lumières de penser que cette petite statue passerai dans mon petit village landais, viendrai chez moi ! Je ne crois pas au hasard, je crois à la Providence.”

Fioretti qui nous a été rapportée : « Une jeune fille de tradition musulmane à croisée le regard de ND de France près de son lieu d’habitation à Vénissieux. Elle s’est sentie appelée à la suivre et a péleriné avec nous toute la journée… jusqu'à la messe du soir ! Cette jeune fille a depuis rejoins un groupe de louange et était même à la messe ce matin à 7h !  Merci Marie,  Gloire à toi Seigneur ! »

Elisabeth : « Je suis très heureuse de vous suivre car j’ai vécu de beaux moments. Il émane de cette vierge quelque chose de fort, d’indescriptible, mais qui se vit avec son cœur. J’espère pouvoir être présente à Paris et peut-être à Pellevoisin. »

J’ai appris, il y a plus d’un an, que le pèlerinage « M de Marie » allait parcourir la France, par l’intermédiaire de l’association Marie de Nazareth. Ce projet m’a tout de suite emballée mais je ne me sentais pas prête à suivre la calèche loin de Lyon ni à demander à notre curé de se proposer d’accueillir Marie pour une des étapes. Les mois ont passé mais ce désir de participer à un pèlerinage itinérant a augmenté en moi, pendant le confinement où j’ai vraiment souffert d’être privée de ne plus pouvoir communier et ne plus vivre normalement ma foi en église. J’avais l’impression d’être mutilée.

Quand j’ai reçu un mail de la part d’Isabelle, la responsable de notre équipe du rosaire, mon cœur a été rempli de joie et j’ai tout de suite appelé Damien le coordinateur du projet pour proposer mon aide. Il restait moins de trois semaines pour tout préparer mais Marie nous a soutenus et nous a guidés pour l’accueillir chez nous en toute simplicité et en vérité.

J’ai été très heureuse d’apprendre que Marie allait parcourir tout le territoire de notre paroisse et s’arrêter dans chaque clocher. Lors de l’arrivée de la calèche, le jeudi soir, une pluie diluvienne s’est abattue puis a laissé place à un magnifique arc en ciel partant de l’église l’Immaculée Conception et visible durant plus d’une heure. Le lendemain le temps était clément. Quelle joie de se laisser conduire, en ce jour de la Solennité du Sacré Cœur, par Marie au rythme rapide de Wladimir, le cheval, de clocher en clocher, de déambulations en processions, ponctué par des chapelets, des méditations et des chants. Des habitants à notre passage ont ouvert leur fenêtre, heureux qu’on leur offre une médaille miraculeuse. Certains enfants dans la cour de récréation ont vu le cortège et cru qu’il y avait un mariage.

J’ai retrouvé la joie connue lors de notre mission paroissiale en 2012 !
La messe de clôture en l’honneur du Sacré Cœur a rassemblé la Communauté, priante et joyeuse, réunissant tous ceux qui avaient parcouru un bout de chemin, avaient médité un chapelet, s’étaient préparé à la Consécration au Sacré Cœur avec la neuvaine. Ils étaient tous là pour Marie, avec Marie.
Mais le pèlerinage continue et emporte avec lui, la boîte aux lettres, contenant les lettres à la Vierge Marie qui seront déposées à Pellevoisin et la bannière réalisée avec talent par Henriette.
Merci Marie, tu es notre Reine, la Reine de nos Cœurs
Cœur Immaculé de Marie, triomphez et régnez sur nos familles, sur notre paroisse, sur notre pays !
Sylvie