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« AU MOINS 164 ÉCOLOGISTES SONT MORTS EN 2018... »

"Au moins 164 écologistes sont morts en 2018 : ils se battaient contre des projets miniers, forestiers ou agro-industriels, majoritairement dans les Philippines, en Colombie, en Inde, au Brésil.

Qu’on ne nous rétorque pas que c’est normal, que ces pays sont arriérés, mais que nous, nous sommes en démocratie ! Évidemment, nous n’avons rien à envier aux Philippins que la police peut assassiner en toute impunité. Mais si les écologistes en France ne se font pas assassiner par dizaines, ce n’est pas parce que l’État français est plus clément ou plus soucieux des préoccupations écologiques.

C’est parce que, pour l’instant, à de rares exceptions près, nous les écologistes français·e·s et occidentaux, nous n’avons pas vraiment cherché à arrêter la destruction du monde, contrairement aux populations dont les existences s’ancrent dans les lieux qu’elles habitent (pour le meilleur et aujourd’hui pour le pire)."

Lire l'article

Fatih Mehmet Maçoglu : Entretien avec le premier maire de l’histoire du Parti communiste turc


« Le socialisme, c’est préserver le vivant »

 
"Pour donner un exemple de cette culture de la solidarité, nous avons commencé par semer des graines bio sur les terres communales, puis nous avons distribué le fruit de cette production à la population. Ensuite, nous avons distribué des semences à l’ensemble des agriculteurs pour qu’ils cultivent leurs terres. Il fallait bien qu’ils répondent à leurs autres besoins vitaux (vêtements, électricité, santé etc.), alors nous les avons aidé à acheminer leurs excédents de production aux villages et villes voisines, en leur mettant à disposition des moyens de transport. Nous avons ainsi non seulement mis en pratique une dynamique de solidarité, mais nous avons fait sauter les nombreux intermédiaires. Résultat : un produit sain et plus économique pour le consommateur, et un gain plus élevé pour le producteur. Pour finir, nous avons fourni le carburant aux agriculteurs afin qu’ils organisent eux-mêmes la vente de leur production. On a alors vu sept ou huit agriculteurs se réunir, une poignée de jeunes, de femmes et de voisins se regrouper pour produire ensemble."
 
À lire dans Ballast.
Contre sommet anti-G7 : dépasser l’amertume pour imaginer l’avenir

"La commission action (...) s’est soudainement faite envahir par des militants pacifistes hors-sol qui ont produit des protocoles d’action tellement complexes qu’ils en devenaient inapplicables. Ce consensus d’action est devenu de fait un consensus d’inaction."

Un membre de la plateforme G7 EZ (militant ATTAC Pays Basque Nord ) revient sur l'échec du contre-sommet.

Intégralité de l’entretien accordé par Raoul Vaneigem au journal Le Monde (édition du 31 août 2019)


Le quotidien Le Monde a amputé d’une part significative l’entretien par écrit avec Raoul Vaneigem paru le 31 août 2019. 

Nous transmettons donc la version intégrale, publiée par La Voie du Jaguar.
L’émeute, mère de toutes les manifs

"Reste que ce ne sont pas, et de loin, les manifestations les plus violentes de la période, qui sont celles des mouvements paysans, manifestations de la FNSEA ou des bonnets rouges en 2013, occasionnant beaucoup plus de dégâts matériels. Une violence pourtant euphémisée dans les journaux, et davantage tolérée par les pouvoirs publics."

Un article des historiennes Mathilde Larrère et Laurence de Cock pour Politis.

Mediapart et le Rojava, la DGSI en embuscade ?

"Dimanche 1er septembre, on découvrait une étonnante Une sur Mediapart. Sous l’onglet « terrorisme » on pouvait découvrir la nouvelle angoisse des services de renseignement français : Ces revenants du Rojava qui inquiètent les services de renseignement. L’article signé par les journalistes Matthieu Suc et Jacques Massey a immédiatement soulevé la polémique sur les réseaux sociaux tant les informations révélées et le vocabulaire choisi semblaient tout droit sortis d’un mauvais rapport de la DGSI."


À lire en contrepoint, une tribune de Corinne Morel Darleux, elle aussi « revenante » de deux missions au Rojava, et qui dit sa stupéfaction, ainsi qu'une seconde réponse d'André Hébert, ancien volontaire dans les forces kurdes du YPG.

Les Gilets Noirs c'est pas un collectif, c'est un mouvement !

Archéologie d'une lutte antiraciste

 

"Né au même moment que le mouvement des Gilets Jaunes, le mouvement des Gilets Noirs s’est en quelques mois imposé comme un espace de coordination et de lutte autonome pour de nombreux sans-papiers, locataires de foyers franciliens ou sans logement. Après plusieurs actions d’envergure organisées avec le collectif la Chapelle Debout et destinées à obtenir une régularisation collective en négociation avec la préfecture, le mouvement a décidé de s’adresser directement au Premier ministre et d’engager une campagne d’actions, visant à dévoiler et à déstabiliser le système qui, de l’illégalisation à l’expulsion, en passant par l’exploitation au travail, fabrique les sans-papiers. Dans cet entretien, nous revenons avec quelques acteurs du mouvement – deux référents de foyers en lutte (B. et K. ) et deux membres de la Chapelle Debout (D. et V.) qui ont souhaité rester anonymes – sur la genèse du mouvement, sa structuration ainsi que sur son ambition de redéfinir la grammaire des luttes de sans-papiers."

Entretien mené par la Plateforme d’Enquêtes Militantes, lu dans ACTA.

VIDÉO – Que retenir du mouvement à Hong Kong pour la rentrée des Gilets Jaunes ?

À voir sur Rouen dans la rue.

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