Notre patrimoine de musique liturgique
(Text available in English upon request)
Enjeu : On abordera la question de la dimension identitaire de la musique liturgique et comment nous pouvons nous reconnaître dans un répertoire de chants récurrents de fête en fête, de dimanche en dimanche, d’année en année, d’une saison liturgique à l’autre. La saison qui comprend l’Avent et Noël connaît un certain succès à cet égard. Mêmes ceux et celles qui ne fréquentent pas les célébrations liturgiques régulièrement connaissent, par exemple, les chants de Noël. En tenant compte de l’effervescence actuelle de la musique liturgique francophone catholique, tant ici qu’en Europe, comment devrions-nous procéder pour promouvoir des chants d’antan (chants grégoriens (latins et adaptations en français), hymnes anciennes, cantiques du début de la réforme des années 1960) qui ont une valeur patrimoniale, musicale et toujours une valeur pastorale.
Énoncé : Il y a un lien étroit entre un répertoire stable et donc connu par les fidèles et leur capacité de participer activement aux chants liturgiques. Il en émane aussi de par cette stabilité un élément identitaire et un sentiment d’appartenance que les fidèles ressentiront à longue échéance en participant aux chants des célébrations. De ce vécu émane toujours une tension entre l’expérience de la célébration liturgique locale (l’assemblée devant nous), et l’expérience liturgique à caractère universelle que l’Église nous invite à vivre. Le chant liturgique universelle, patrimonial, identitaire, traditionnel tout en étant pas stagnant, est crucial à la réforme liturgique promulguée par le concile Vatican II.
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