Voici la réflexion qui a poussé l’un de nos membres à écrire cet article : « Je trouve cela très important de supporter le mouvement pour le climat, toutefois, je n’ai pas envie de faire la grève le 27… L’urgence d’AGIR est immédiate ! Par contre, je me questionne fortement sur la manière d’aborder la situation… »

Nous espérons qu’il vous permettra de porter un nouveau regard sur vos actions quotidiennes. Bonne lecture.

« Vendredi le 27 est une journée importante, une journée comme les autres, où l’on se doit de prendre soin de notre belle planète bleue. Ensemble, nous cohabitons tant bien que mal, avec une certaine maladresse, sur cette minuscule portion de terre habitable dans un système solaire immense : le seul endroit connu qui a su trouver un équilibre parfait à l’épanouissement de la vie… Par contre, cet équilibre est en grand danger par notre faute. 

Depuis des décennies, parents, scientifiques et jeunes se mobilisent pour faire changer les choses. Je pense entre autres à Severn Cullis-Suzuki, à des activistes qui ont formé des organisations et à de braves gens qui ont quitté leur mode de vie pour vivre autrement... Aujourd’hui encore, il faut se mobiliser, l’urgence d’AGIR est immédiate !

Par contre, je me questionne fortement sur la manière d’aborder la situation… On m’a appris à vivre tous les jours en faisant de mon mieux pour incarner le changement que je souhaite voir dans le monde. Alors, ce monde, il me tient à cœur. Quand je vois des jeunes s’inviter au parlement, s’activer dans les rues et confronter, même leur propre famille, au nom de la planète… Je suis motivée, je suis contente de faire partie de cette grande époque qui a encore la chance de voir les choses s’améliorer ! Je veux me joindre à ce mouvement planétaire ! Par contre, je ne veux pas crier sur les toits, je ne veux pas marcher pour parler à des gens qui n’ont pas envie de changer... Je veux le co-créer ce nouveau monde avec ceux qui sont prêts à faire des gestes quotidiens. (...) »

Lire l’article en entier ici.
Et deux vitéos à voir en anglais (lien dans les photos) :
Severn Cullis-Suzuki at Rio Summit 1992
Greta Thunberg and George Monbiot on the climate crisis

Comme le disent si bien Greta Thunberg et George Monbiot, il faut utiliser les mécanismes de la nature pour affronter les changements climatiques. Pour y arriver, il y a trois actions à faire dès aujourd’hui : protéger, restaurer et financer. Protéger la Nature et les mécanismes naturels qui séquestrent le carbone. Restaurer les écosystèmes endommagés. Et cesser de financer des industries qui détruisent l’environnement, mais plutôt investir dans de réelles solutions.

Alors, le 27, notre équipe et les entreprises de l’écovillage se joignent au mouvement pour le climat. Nous ne serons pas dans les rues, mais au bord de la rivière, soucieux de directement contribuer à cette restauration de nos milieux naturels. Dès midi, les entreprises fermeront leurs portes et tous pourront prendre le temps de s’investir à la hauteur de leur moyen. Du covoiturage sera organisé pour ceux qui désirent se joindre au nettoyage de la berge dans un parc de Victoriaville. Et, une compensation carbone sera assumée par notre centre de formation.