Avec un retard incroyable (pour lequel le scribe s'excuse platement), voici la feuille d'information paroissiale pour octobre.
Ce mois-ci, nous allons nous intéresser aux jeunes qui participent à la liturgie dominicale : tout particulièrement les servants d'autel, et les petits qui se rassemblement pour un partage d’Évangile,
Nous n'oublions pas la Maîtrise, qui a fait sa rentrée ce dimanche, avec le baptême de deux maîtrisiens, Aliénor et Colin. |
|
Pour servir la messe, il n’y a pas forcément d’âge minimum requis. Certains enfants de 5 ans sont capables d’être tranquilles et attentifs pendant la durée d’une messe, et comprendront ce qui leur est demandé. D’autres, à 7 ans, ne pourront pas tenir en place ! Pour devenir servant, il faut avant tout en avoir le désir : être proche de l’autel, voir de près l’action liturgique, assister le prêtre, etc.
Quand on devient servant, il y a beaucoup de choses à apprendre. La première mission du servant, c’est la prière. Un servant, par sa bonne tenue, peut aider l’assemblée à prier ! S'il chahute, l'assemblée le remarquera, et ce sera l'effet inverse. Il lui faut donc rester tranquille et attentif, dans une posture droite, mains jointes, les yeux et les oreilles bien ouverts. Progressivement, on confiera une tâche au servant, puis une autre. On répètera les mouvements, les gestes, la manière de tenir les objets, de se déplacer seul ou en procession, etc.
|
|
Plusieurs fonctions sont réparties entre les servants. Certains portent les lumières (céroféraires) et sont amenés à se déplacer dans la cathédrale, d’autres restent auprès de l’autel pour y servir le célébrant, apporter le lavabo et les oblats ; un autre sera chargé de porter le missel, et de le tenir de manière à ce que le prêtre puisse y lire les oraisons. Un servant expérimenté sera thuriféraire : il maniera l’encensoir. Le naviculaire, généralement un enfant, se tiendra à ses côtés pour tenir la navette remplie d’encens.
Dans les célébrations pontificales, on choisira un porte-mitre et un porte-crosse, qui, dans le chœur, se tiendront à proximité de l'archevêque.
|
|
|
|
Avec les années, les servants grandissent, progressent. Au bout d’un an de service, on leur remet une croix, dont la couleur du cordon varie avec le temps liturgique. Quand ils ont acquis une bonne expérience et sont capables de donner l’exemple aux plus jeunes, voire de distribuer les tâches, on leur remet la croix de Saint-Benoît, tenue par un cordon blanc. Ils portent alors, au moins pour les messes présidées par l'archevêque, la tenue de chœur des clercs : soutane et surplis. Le cérémoniaire, responsable des servants, porte un cordon rouge.
Les servants ont des occasions de se retrouver entre eux pour un temps de formation et de détente ; il existe aussi des journées diocésaines, et un pèlerinage à Rome est prévu l'été prochain.
Pour devenir servant, c'est simple: il suffit de se manifester auprès de Sébastien, le sacristain !
|
|
L’Évangile pour les petits
|
|
|
Les plus jeunes, à partir de 4 ans environ, peuvent rejoindre Laurence dans la chapelle Guillaume de Volpiano, juste avant la première lecture. Là, après un petit temps d’accueil, un chant gestué aide à préparer « ses mains, son cœur, pour écouter la Parole du Seigneur ». Puis, debout, on écoute l’Évangile ou seulement un extrait selon la longueur ou la difficulté.
Après quoi, on s’assoit. Qu’est-ce que chacun a compris ? Que dit, que fait Jésus ? Et les autres personnages ? Quelques questions guident l’échange. Parfois, des accessoires viennent faciliter la compréhension : une grosse Bible, quelques playmobils que l'on déplace, ou trois bougies dont on rapproche les flammes pour donner une image de la Trinité, par exemple. On découvre le temps liturgique, en remarquant que "le prêtre a changé de couleur" : il est violet, ou vert, ou blanc, ou rouge, ou même rose ! On fait de liens entre ce que l’on a entendu dans l’Évangile et sa vie quotidienne. Comment aimer Jésus dans la vie de tous les jours, à la maison, à l’école ? L’idée force : Jésus porte un amour immense à chaque personne et l’aide à chaque instant à le suivre, à aimer les autres comme il nous aime lui-même. Bien sûr, ce n’est pas facile tous les jours, d’aimer son frère ou sa maîtresse ! Mais Jésus nous tend toujours la main quand on s'est trompé.
Ensuite vient le temps d’une prière, face à la croix peinte derrière l’autel. On fait silence quelques instants, puis on répète une parole inspirée de l’Évangile. On varie les positions : pendant le Carême, on se met à genoux ; pendant le Temps pascal, debout, on lève les bras en chantant "Alleluia". La dernière étape, c’est le dessin ! On sort les feutres et chacun colorie la scène inspirée de l’Évangile du jour. Pendant ce temps, on parle parfois d’un moment fort du quotidien, parfois de ce qui se passe dans la nef : là, on entend l'orgue ; là, tout le monde s’est levé pour chanter le CREDO. Parfois, c’est aussi le temps des questions des enfants : pourquoi l’autel est-il doré ? Pourquoi Dieu aime les gens qui cassent des choses ? Pourquoi y-a-t-il une lumière rouge derrière l’autel ? Pourquoi est-ce qu'on ne peut pas voir Jésus comme on voit ses parents ? Pourquoi je ne peux pas grimper sur le fauteuil près de l’autel ?...
Quand le CREDO s'achève, il est temps de tout ranger et de se préparer à retourner dans la nef. A la fin de la prière universelle, les enfants vont vers le père Gonneaud, qui échange quelques mots avec eux à partir de leurs dessins, puis ils retournent vers leur famille, après avoir déposé leur dessin en offrande à l'autel, s'ils le souhaitent.
|
|
|
|
