Afin de survivre à la disparition des animaux, décimés par un virus, les hommes ont mis au point une race d'origine humaine élevée comme du bétail et destinée à la consommation. Pour les plus riches, la domestication est également possible. Marcos, endeuillé suite à la mort subite de son fils et le départ de sa femme, se voit alors offrir une femelle. S'attachant petit à petit à elle, il va commencer, en tout illégalité, à la traiter comme un être humain.
Un de mes gros coups de cœur de la rentrée assurément, ce premier roman d'une autrice Argentine est très fort et très intense, avec notamment une scène de description d'un abattoir osée et pas forcément évidente à lire. Une tension bien gérée, une fin à couper le souffle, à laquelle je ne m'attendais absolument pas(mais je suis parfois un peu naïve). Âmes sensibles s'abstenir pour ce roman qui interroge nos habitudes de consommation et le spécisme de façon plus générale. Un roman d'actualité en somme !
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