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NOUVELLE PUBLICATION
Shanna Kirschner & Adam Miller
                
         

Le "Maintien de la paix" réduit le nombre de morts, mais la violence non létale exerce également une influence tant sur la paix positive que sur la stabilité. Nous évaluons l’effet des soldats de la paix sur un type particulier de violence : la violence sexuelle. Nous postulons que les soldats de la paix rendent ces violences plus difficiles et favorisent des changements institutionnels et culturels qui diminuent l’ampleur de cette violence. Nous constatons que les missions réduisent la possibilité que ces violences soient commises et en limitent la prévalence ; et que les déploiements plus importants et les missions multidimentionnelles sont plus efficaces.

Lorsqu’il s’agit de mettre fin aux violences, les gouvernements réagissent plus rapidement que les groupes rebelles à la présence de contingents militaires ; les rebelles réagissent particulièrement bien lorsque les missions comportent d’importantes composantes civiles. Ces constats nourrissent notre compréhension du maintien de la paix de trois manières simples ; nous incluons la violence non létale dans notre évaluation du maintien de la paix ; nous soulignons l’importance de la taille des missions, et attirons l’attention sur la capacité d’utiliser la force et sur les programmations dirigées par des civils comme autant d’éléments déterminants pour l’efficacité ; et nous démontrons que la prise en compte de la violence non létale demande les mêmes outils que pour la violence létale mais est d’autant plus efficace qu’elle implique des initiatives d’origine civile...

                                             
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L’Organisation internationale de la Francophonie, le ministère des Armées français, Affaires mondiales Canada et le ministère des Affaires étrangères belge ont conçu ensemble le projet dénommé « Observatoire Boutros-Ghali du maintien de la paix ». Cet Observatoire constitue un cadre de discussion entre experts et personnalités francophones issus de pays contributeurs de personnel, et s’inscrit en cela dans un objectif de renforcement du dialogue triangulaire entre les États engagés dans le maintien de la paix, le Conseil de sécurité et le Secrétariat des Nations unies.

Il s’agit également d’accompagner les États francophones dans leurs démarches visant à mieux préparer leur engagement dans les Opérations de maintien de la paix, en soutien du Secrétariat des Nations unies. L’Observatoire présentera à cette fin des propositions visant à faciliter l’engagement de ces États dans le maintien de la paix. Le Groupe de recherche et d’information sur la paix et la sécurité (GRIP), basé à Bruxelles, a été chargé d’animer l’Observatoire, avec le soutien actif des partenaires impliqués dans le projet. La coordination scientifique et technique de l’observatoire bénéficie de l’appui de l’Université catholique de Louvain (Belgique) et du Réseau de recherche sur les opérations de Paix (ROP).


AVERTISSEMENT : Les propos énoncés dans les différentes publications ne sauraient engager la responsabilité des organismes pilotes de l’étude, pas plus qu’ils ne reflètent une prise de position officielle du ministère des Armées français, de l’Organisation internationale de la Francophonie, des Affaires mondiales Canada, du ministère belge des Affaires étrangères belge et du ministère suisse des Affaires étrangères.