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INFO-NEGO May 28, 2020
INFO-NÉGO le 28 mai 2020

 

As part of the current negotiations for the renewal of the collective agreements, you may have heard of the Government’s recent proposal to teachers. In fact, on May 26 last, Treasury Board President Christian Dubé unexpectedly published his offers to public sector workers on his site, and also went on a media blitz to explain the main elements at issue. This is a highly questionable approach for a Government that said it did not want to negotiate in public. 

The Government has presented this offer as a draft agreement-in-principle. However, let us be clear: no, this is not what it is. Far from it! Without going into details about the offers in question, the FSE-CSQ and QPAT negotiating teams immediately informed the employer’s negotiators of their considerable disappointment at the proposal’s content, especially with regard to the workload and class composition. 

The document is nothing more than a negotiating position statement by the CAQ Government. The Government has even circulated information it knows to be incorrect, for example concerning the salary paid to “master teachers”, concept which seems to be a fixed idea of the government. Although it has proposed to increase their salary by 5%, it has failed to point out that emeritus teacher status can never exceed 50% of the workload of the teachers who receive it. This means the 5% increase applies to half the workload at most, for roughly 400 FTE teachers or approximately 800 teachers in all. In other words, it would represent an increase of 2.5% for some of the most experienced teachers – or at least, this is what has been explained to us at the negotiating table so far.

Despite its insistence that it wants to negotiate, the Government has proposed almost nothing that would improve the everyday lives of teachers. And yet, the urgent needs that existed before the pandemic will not disappear after the pandemic is over – on the contrary. The situation in the classroom will not be improved by what amounts to a public relations operation. What the teachers want is a clear signal in favour of education. And we are working to obtain it.
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Dans le cadre des négociations qui ont cours pour le renouvellement des conventions collectives, vous avez peut-être pris connaissance de la récente proposition faite par le gouvernement aux enseignantes et enseignants. En effet, de manière totalement inédite, le président du Conseil du trésor, Christian Dubé, a publié, le 26 mai dernier, ses offres aux travailleuses et travailleurs de l’État sur son site, en plus de faire une tournée médiatique pour expliquer les grandes lignes de ce qui était mis au jeu. C’est hautement discutable pour un gouvernement qui disait ne pas vouloir négocier sur la place publique. 

Le gouvernement présente cette offre comme un projet d’entente de principe. Soyons clairs : non, ce n’en est pas une. Loin de là! D’ailleurs, sans élaborer sur l’ensemble des offres qui sont au jeu, les équipes de négociation de la FSECSQ et de l’APEQ ont immédiatement fait connaître leur grande déception aux négociateurs patronaux quant au contenu de la proposition, notamment au chapitre de la tâche et de la composition de la classe. 

Ce document est une position de négociation du gouvernement de la CAQ, sans plus. Le gouvernement diffuse même des informations qu’il sait erronées, par exemple en lien avec le salaire des « enseignantes et enseignants émérites », concept qui semble d’ailleurs être une idée fixe du gouvernement. Ainsi, s’il propose d’augmenter leur salaire de 5 %, il omet de préciser que ce statut d’enseignant émérite ne pourrait jamais dépasser 50 % de la tâche de celles et ceux qui en bénéficieront. Cela représente donc une augmentation de 5 % sur un maximum de la moitié de la tâche, et ce, pour environ 400 enseignantes et enseignants ETC, soit quelque 800 enseignants. Autrement dit, il s’agirait d’une augmentation de 2,5 % pour quelques-uns des plus expérimentés, du moins, c’est ce qui nous a été clairement expliqué à la table de négociation à ce jour.

Malgré ses appels insistants à négocier, le gouvernement n’a presque rien proposé pour améliorer le quotidien des profs. Pourtant, leurs besoins criants qui existaient avant la pandémie ne disparaîtront pas après, bien au contraire. Ce n’est pas une opération de relations publiques qui va améliorer la situation dans les salles de classe. Ce que les profs veulent, c’est un signal clair en faveur de l’éducation. Et nous travaillons pour l’obtenir.


 

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