La lettre d'information de l'EDM #16
Edito - Prêcher des converti·es
C’est un constat sans appel : entre 0 et 10% d’hommes aux dernières rencontres professionnelles auxquelles nous avons assisté lorsque le thème était "genre et culture". Cette absence m’interpelle car elle me donne la sensation de parler à celles et ceux qui sont déjà convaincu·es. Or, sur la question du genre ou encore de l’inclusion sociale, c’est un changement institutionnel qui est indispensable. Que faire pour que ces réflexions, qui impactent nos missions, dépassent le cercle - minoritaire - des initié·es ? Peut-être faire en sorte d’inviter le débat partout et pas seulement auprès des volontaires.
Lors de la dernière rencontre pro. à Marseille, nous avons évoqué la possibilité que les structures intègrent ces questions dans leurs formations obligatoires. Mais si cette sensibilisation est forcée, que les gens viennent à reculons, quel réel changement de pratiques peut-on espérer ?
L’an dernier, j’ai eu la chance de participer à la conférence ECSITE des musées de sciences européens. En plein milieu d’une session, 2 pro ont débarqué sans prévenir et nous ont demandé d’interroger nos projets à l’aune de la question de l’inclusion sociale. Nous étions invité·es à répondre à une question indiquée sur une affiche qu’elles ont placardé sur notre porte. Cette action, lancée par un groupe de réflexion sur l’inclusion, est née du besoin de sensibiliser tou·tes les professionnel·les présent·es à une réflexion qui se doit d’être à l’échelle systémique. Devrions nous nous en inspirer pour "hacker" tous les événements pro. et permettre au débat de vraiment s’élargir ?
Gageons que cette question reviendra dans les échanges de nos prochaines Rencontres pros "Publics…?" les 10 juin (Visibiliser l’accessibilité) et 10 septembre (Non publics).
Catherine pour l’Ecole de la médiation
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Comment le définir ? N’est-ce qu’une succession de conférences courtes autour d’une même sous-thème ? Si on veut y privilégier les échanges entre intervenant·es et la salle, quelles sont les bonnes pratiques ? Que doit-on éviter ?
