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FOCUS SUR

Coronavirus :
entre incertitudes et satisfécits…?


24/02/2020. Principaux constats concernant cette épidémie de Coronavirus

Chaque fois que nous avons une alerte épidémiologique (H5N1, SRAS, Ebola…) nous retrouvons quasiment les mêmes pathologies collectives dans le pilotage de ce type de crise.(1)

Tout débute dès les premières alertes avec : 

  • des formes d’hystéries médiatiques qui sont rapidement amplifiées par les cortèges classiques de rumeurs, de « fake news », voire de théories complotistes (2) qui les accompagnent ;
  • des postures politiques qui essayent de rassurer les opinions en s’appuyant sur des réseaux d’experts, qui sont la plupart du temps contredits par l’évolution de la nature des évènements, et assez rapidement disqualifiés par leurs certitudes et par leurs communications lénifiantes (cf. cette épidémie est en-dessous le SRAS en termes de gravité virale… Sauf que le nombre de morts s’avère largement supérieur, mais cela reste moins grave que nos grippes annuelles…(3) ;
  • l’OMS qui donne plus l’impression d’appliquer une sorte de principe de précaution institutionnel que d’anticipation stratégique en s’enfermant dans ses normes et ses contraintes géopolitiques (4)
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Derniers articles mis en ligne

Syrie : le prix de l’inaction

02/03/2020. Après les raids syriens contre Idlib, la Turquie a décidé de laisser marcher vers la Grèce les réfugiés qu’elle s’était engagée à retenir sur son territoire. L'Union européenne doit désormais sortir de sa passivité, venir à l'aide des réfugiés et faire cesser l'affrontement syro-turc. L’inaction aussi a son prix et il est plus que temps d’en sortir car… Rappelons l’enchaînement qui a conduit au chaos qui s’installe aux frontières de l’Europe. En Syrie, malgré la France, Barack Obama n’avait pas voulu faire respecter les lignes rouges qu’il avait lui-même tracées à Bachar Al-Assad. Son successeur s’est ensuite largement retiré du Proche-Orient pendant que l’Europe décidait de ne pas agir seule. La Russie s’est engouffrée dans ce vide pour reprendre pied dans la région aux côtés des régimes de Damas et de Téhéran.

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L’Eau en crise(s) « Interview exclusive de Abdoulaye Sene et Patrick Lavarde, coprésidents du Forum Mondial de l’Eau de Dakar 2021 ».

26/02/2020. L’accès à l’eau potable et à l’assainissement est une urgence humanitaire car l’eau insalubre et ses maladies sont une cause majeure de mortalité. C’est une priorité parce que sa raréfaction entraîne des tensions entre les divers usagers et des risques de conflit entre communautés comme entre pays. C’est également un devoir pour les pays qui ont voté en 2015 à l’unanimité aux Nations-Unies les 17 Objectifs de développement Durables (ODD) qui prévoient notamment un accès à l’eau potable pour tous dans le monde en 2030. C’est enfin une des conditions nécessaires au développement. Nous savons maintenant que la trajectoire en cours n’est pas la bonne pour atteindre l’accès universel à l’eau potable en 2030. Il nous reste 10 ans pour réaliser ces engagements.  C’est pourquoi nous consacrons ce numéro de Défis Humanitaires à l’eau et l’assainissement à l’occasion de la Journée Mondiale de l’Eau du 22 mars.

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Diplomatie: en Syrie, les Occidentaux marginalisés

05/03/2020. En se retirant progressivement de la région, Barack Obama puis Donald Trump ont fait le lit des puissances russe et turque. Pendant longtemps, c’est à Genève et à New York, sous l’égide des Nations unies, ou dans les capitales occidentales que se discutaient les grandes crises internationales. Aujourd’hui, c’est à Moscou, à Astana ou à Sotchi que se débattent l’avenir de la Syrie et les secousses du Moyen-Orient. Aux manettes, ce ne sont plus ni Angela Merkel, ni Emmanuel Macron, ni les institutions européennes, ni même Donald Trump. Mais Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan, parfois aidés par les dirigeants iraniens. Les présidents turc et russe se sont rencontrés une nouvelle fois jeudi à Moscou après avoir décliné la proposition franco-allemande d’une réunion à quatre. C’était déjà le cas au moment d’Alep. Mais depuis les choses se sont amplifiées. La crise d’Idlib est révélatrice de l’impuissance occidentale en Syrie.

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Migrants: L’irresponsabilité coupable de l’UE, qui n’était pas prête à endiguer une nouvelle crise

04/03/2020. FIGAROVOX/ENTRETIEN - Jean-Thomas Lesueur décrit l’impuissance des Européens à protéger leurs frontières par eux-mêmes, indépendamment de la Turquie. Il leur reproche en outre leur aveuglement sur l’hostilité d’Erdogan à leur encontre. Jean-Thomas Lesueur est délégué général de l’Institut Thomas More. FIGAROVOX.- Alors que son offensive syrienne l’a isolé sur la scène internationale, Erdogan enfreint l’accord conclu avec Bruxelles en 2016 et ouvre à nouveau ses frontières vers l’Europe aux réfugiés présents sur le sol turc. Cette crise était-elle prévisible? Jean-Thomas LESUEUR.- C’est en tout cas une hypothèse qui aurait dû être envisagée par les Européens et qui ne l’a manifestement pas été. Preuve d’une irresponsabilité coupable dont il faut espérer qu’elle ne va pas se transformer en faute tragique dans les prochains jours. Pourquoi? Toute considération morale mise à part, on peut regarder l’accord du 18 mars 2016 entre l’Union européenne et la Turquie comme la réponse circonstancielle et pas trop regardante à une urgence brûlante.

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«Parce que nous ne savons plus croire, nous nous mettons à croire n’importe quoi»

29/02/2020. À l’occasion de la sortie de son ouvrage Nous ne savons plus croire, le philosophe Camille Riquier revient sur la place de la croyance dans les sociétés occidentales contemporaines. Selon lui, notre époque se caractérise par un épuisement de la foi. Camille Riquier est vice-recteur à la recherche de l’Institut catholique de Paris et professeur à la Faculté de philosophie. Spécialiste de Bergson et de Péguy, il vient de publier Nous ne savons plus croire (Desclée de Brouwer, 2020). FIGAROVOX.- «Nous ne savons plus croire»: tel est le titre et le constat étayé de votre livre où vous décrivez minutieusement l’état de nos croyances minées par des siècles de philosophie du soupçon. Est-ce à dire qu’on croyait mieux avant? Que la foi de nos ancêtres était plus forte, plus pure? Camille RIQUIER.- Reconnaître notre impuissance à croire dans nos sociétés occidentales actuelles, si tant est que nous partagions un tel constat, ne veut pas dire que l’humanité croyait mieux avant. Non, ce n’était pas mieux avant ; ce n’était d’ailleurs pas pire non plus. La fantaisie des hommes est sans limites, et il a toujours été difficile de croire.

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«Les chrétiens d’Orient, tragédie en sourdine»

28/02/2020. «Leur sort est le prélude de notre propre sort», affirme François Fillon, qui livre en leur faveur son dernier combat politique. Aujourd’hui, les chrétiens d’Orient ne sont en sécurité nulle part à l’exception de la Jordanie, d’Israël et du Liban. Qui a dit cela? François Fillon, dont c’est désormais le seul combat politique puisqu’il a renoncé, depuis bientôt trois ans, à toute bataille en France, sauf pour se défendre lui-même comme c’était le cas cette semaine devant les juges. Il se bat pour les chrétiens d’Orient depuis trente-cinq ans. Le 12 décembre dernier, devant ses amis réunis au Sénat, il insistait: «Le sort des chrétiens d’Orient et des autres minorités est le prélude de notre propre sort.» Il énumérait les pays où les chrétiens avaient été les victimes des islamistes qui ne leur promettaient que «le cercueil ou la valise». «En Afghanistan, on chassa les Soviétiques en réveillant le djihad.

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« La plus grande histoire d’horreur humanitaire du XXIe siècle » a actuellement lieu à Idlib, en Syrie

28/02/2020. Le nombre d’habitants de la province déplacés par les combats depuis le mois de décembre 2019 atteint désormais 900 000, dont 80 % de femmes et d’enfants. Huit mois de fuite éperdue sous les bom­bes, une chute libre que rien ne semble pouvoir arrêter. Le calvaire de la famille Hallak, des fermiers de la région d’Idlib, est emblématique du supplice enduré par les civils de cette province du nord-ouest de la Syrie. Au printemps 2019, les forces pro-Assad partent à l’assaut de la région, le dernier bastion de la rébellion, dominée par le groupe djihadiste Hayat Tahrir Al-Cham. Les raids de l’aviation russe et syrienne se rapprochant, les parents affrètent des camions et transfèrent tout le contenu de leur grande maison de Kafr Sijnah, dans le sud de la région, à Jinderes, 150 km plus au nord. « On a même emporté les portes et les fenêtres », témoigne Ahmed, le fils aîné, joint sur WhatsApp.

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Migrants : l’UE face au cynisme de la Turquie

04/03/2020. Les réfugiés que le président turc menace de faire déferler fuient une guerre qu’il s’emploie lui-même à prolonger. Que des populations civiles en détresse soient dramatiquement utilisées comme moyens de pression dans les rapports de force internationaux n’est pas nouveau. Mais le chantage aux migrants qu’exerce sur l’Union européenne (UE) Recep Tayyip Erdogan dépasse en cynisme, mais aussi en potentiel de déstabilisation, la plupart des précédents récents. Les réfugiés que le président turc menace de faire déferler sur l’Europe fuient une guerre, celle menée autour d’Idlib, dernier bastion rebelle en Syrie, qu’il s’emploie lui-même à prolonger. En annonçant, jeudi 27 février, l’ouverture de sa frontière occidentale avec la Grèce, Ankara a non seulement donné implicitement le signal de la ruée vers l’Europe aux 3,6 millions de réfugiés du conflit syrien déjà présents en Turquie, mais brandi la menace d’en faire éventuellement de même pour le million de personnes qui, fuyant l’enfer d’Idlib, se massent aux abords de la frontière turque.

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L’Ordre de Malte organise une réunion pour renforcer l’aide humanitaire dans les régions du Moyen-Orient frappées par la violence

02/03/2020. Avec la guerre en cours en Syrie, désormais dans sa 9ème année et ses répercussions sur les pays voisins, avec les troubles politiques au Liban, qui ont mené le pays, foyer de 18 confessions différentes, à un état d’urgence sociale et économique prolongé, et face aux tensions grandissantes en Libye, l’Ordre de Malte a organisé, le 27 février, une séance de travail réunissant les ambassadeurs locaux de l’Ordre, les présidents d’associations ainsi que les responsables de Malteser International et d’Ordre de Malte France, pour évaluer comment renforcer et augmenter les initiatives de secours aux communautés touchées. Les hauts responsables de l’Ordre de Malte œuvrant dans de nombreux états affectés par les troubles actuels, comme le Liban, la Jordanie et la Palestine, ainsi que l’ambassadeur de l’Ordre auprès de l’Union Européenne, des responsables politiques et des spécialistes du terrain de pays clés comme l’Irak ont participé à la discussion.

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Syrie: pourquoi la normalisation de l’horreur nous concerne

03/03/2020. Notre passivité collective envers la souffrance de nos semblables n’est certainement pas moins menaçante que l’instabilité climatique, notre avenir commun étant en jeu, écrit le docteur Tawfik Chamaa. Si l’instabilité climatique représente l’une des menaces les plus importantes pour l’avenir de notre humanité, cette considération est principalement basée sur le fait que nous vivons sur une terre dont les éléments de survie (climat, ressources naturelles, etc.) sont interconnectés et leurs souffrances sont «transmissibles» à travers les continents, peu importent les distances. En tant que médecin, il m’est difficile de ne pas faire valoir la notion de la souffrance comme «un signal d’alarme» qui doit être pris au sérieux pour sauver l’ensemble du corps. Une évidence de la responsabilité partagée et indivisible qui fait des accords de Kyoto un espoir pour les générations à venir. L’égoïsme «national» ou même «régional» est ainsi une considération catastrophique qui alimente nos désespoirs.

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