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Une newsletter sous le signe de l'invisible, des territoires et du portrait...
Bonjour.
Il est des périodes où les choses s'accélèrent, prennent forme, s'affirment. Il en est d'autres plus propices à la décantation. Je dois dire que depuis le début de l'année, la tendance est plutôt à l'accélération. Deux séries et deux expositions qui voient le jour. Un projet qui s'affirme. Une association qui prend ses marques. C'est parti !
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Cet hiver, j'ai découvert le territoire de l'Ernée (Mayenne), lors d'une résidence qui se clôture cette semaine. Invitée par la saison culturelle de la communauté de communes, je suis allée à la rencontre des bénévoles qui rendent cette aventure culturelle rurale possible. Quelle joie de retrouver Olivier Letellier (Metteur en scène associé au Grand T à Nantes) et son équipe, pour un projet des plus humains qui cherche à mettre en lumière les bénévoles de l'ombre. Vernissage le jeudi 5 mars.
Série complète > ici
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À la demande de Stereolux (Scène musiques actuelles et arts numériques à Nantes), dans le cadre du temps fort IN.VISIBLE(S), j'ai réalisé une série de portraits de personnes rencontrées auprès des partenaires sociaux de l'institution culturelle nantaise : Secours Populaire, restaurant social, foyer d'accueil, chantiers d'insertion, etc. Ces portraits sont associés à des courts textes, qui permettent au regardeur d'accéder à des éléments de parcours et de culture des personnes photographiées. Cette exposition est visible jusqu'au 30 juin, le vernissage est le jeudi 12 mars à partir de 18h30. J'ai pris un plaisir infini à réaliser ce travail, évidemment, grâce à la richesse des rencontres qui se cachent derrière. Une interview vous en dit plus ici.
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Ateliers au restaurant social Pierre Landais, Nantes.
Il y a deux ans, je me suis formée à une méthode d'animation d'ateliers photos particulière : la photographie participative. Je vous l'accorde, le nom de la méthode nous en dit peu. Il s'agit d'une méthode d'intervention pensée pour les publics fragilisés, et invisibilisés. D'abord utilisée par les chercheurs en sciences sociales, cette approche est aujourd'hui aussi mobilisée dans le développement international et le plaidoyer. Elle consiste à remettre à des communautés des appareils photos pour que ses membres documentent leurs réalités. Ce qui se joue au sein des ateliers et la façon dont les partenaires sociaux vont utiliser ce qui a été produit pour faire évoluer la situation de la communauté impliquée est tout aussi important. J'expérimente depuis deux mois cette méthode avec des membres de l'association L'Œil Parlant, au restaurant social Pierre Landais, à Nantes. Les travailleurs sociaux témoignent déjà de l'impact des ateliers sur certains participants. Je peux aussi l'observer lorsque je facilite ces rencontres. Outre la transmission de compétences liées à la photographie, cette approche travaille l'estime de soi, le pouvoir d'agir, la conscience de soi, le vivre ensemble, la prise de parole en groupe, etc. Quelle joie ! Plus d'infos dans les mois à venir...
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J'ai récemment découvert le podcast Les couilles sur la table. Je le recommande chaudement. Un jeudi sur deux, Victoire Tuaillon parle en profondeur d’un aspect des masculinités contemporaines avec un·e invité·e. Elle reçoit des artistes, des sociologues, des philosophes pour aborder les masculinités au travers de diverses thématiques : masculinités noires, rurales, male gaze, pression entre pairs, éducation, language, milieu du travail. Quelle richesse. Tout comme on ne naît pas femme, on ne naît pas homme, on le devient ;-)
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En juin, je repartirai aux États-Unis pour continuer de développer ma série photo : I want to change but I don't know how to. I feel lonely. Après m'être concentrée sur le développement de mon projet de film documentaire depuis mai 2018, j'ai fait le choix de reporter la mise en production du film pour me concentrer sur ma pratique photographique, en particulier sur cette série qui se réalise aussi dans le Vermont.
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À BIENTÔT
**** Au plaisir de vous lire ****
de vous entendre
ou de vous voir.
Adeline
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