Tales from the Loop

Le pitch

En 2013, on est tombés raides dingues du travail d’un illustrateur de 29 ans appelé Simon Stålenhag. Ce Suédois avait partagé sur Internet une collection de tableaux saisissants, dans un style qu’on qualifiera adroitement de rétrofuturisme naturaliste scandinave (imaginez une version champêtre de Blade Runner réalisée par Terrence Malick). Avec leur majesté et leur nostalgie, les images de Stålenhag laissaient entrevoir une multitude d’histoires possibles pour les silhouettes qu’il mettait en scène au milieu des ruines d’une technologie mystérieuse. C’est désormais une réalité : sept ans plus tard, le monde de Simon Stålenhag est transposé à l’écran dans une série remarquable intitulée Tales from the Loop.

Pourquoi on aime

Tales from the Loop aurait pu être une succession de plans larges représentant des monstres de métal échoués au milieu des champs, on aurait trouvé ça génial. Mais la série s’impose très vite comme un petit bijou de science-fiction intimiste. Conçue comme une collection de nouvelles entremêlées, Tales from the Loop suit les habitants d’une banlieue pavillionaire installée à proximité d’un énigmatique centre de recherche, dont les installations semi-abandonnées bouleversent l’espace et le temps. On ne veut pas vous en dire davantage : Tales from the Loop est une série captivante précisément par qu’elle ne veut pas dévoiler tous ses mystères. Mais si le fétichisme ’80s de Stranger Things vous séduit presque autant que les non-dits de The Leftovers, on vous le garantit : cette série est faite pour vous.
 

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