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Le gouvernement a décidé de ne rien laisser passer et a reconnu que tous les moyens devaient être mobilisés pour qu’aucune femme et pour qu'aucun.e enfant ne reste sans solution, prisonnière d’un chez soi où règne l’emprise, la peur et les violences masculines.

En 2020, l’égalité entre les femmes et les hommes est la grande cause du quinquennat et nous constatons qu’il y a véritablement eu un avant et un après Grenelle des violences. Tout a changé ! Non, en 2020, il ne peut y avoir une hausse de plus de 30% des signalements de violences conjugales, auprès de la gendarmerie et de la police, après une semaine de confinement, cela n'est plus possible…

 

Chaque femme sait où s’adresser face à des violences masculines.

    1. Une campagne de sensibilisation nationale a été déployée et les femmes victimes de violences conjugales, leurs enfants co-victimes de ces persécutions et tous les enfants victimes de pédocriminalité incestueuse ou d'autres violences paternelles, qui se sentent livrées à elles/eux-mêmes dans le huis clos du domicile, entendent plusieurs fois par jour « vous n’êtes pas seul.e ». Les numéros d’écoute et d’urgence nationaux sont relayés.
 
   2. Le 3919, le 119 et le 0800 05 95 95 fonctionnent 24/24h et 7/7jr. Les services, au lieu d’être limités, ont été étendus. Aucun appel ne reste sans réponse. Mieux, de nouveaux services ont été développés pour tenir compte des contraintes liées au confinement : les femmes et les enfants ciblé.e.s par des agresseurs avec lesquels elles et ils sont confiné.e.s, peuvent maintenant communiquer avec le 3919, Viols Femmes Informations et le 119 par sms et par tchat.
 
   3. Les délégations régionales et départementales aux droits des femmes et à l’égalité ont renforcé le maillage territorial et se chargent de communiquer massivement sur les services dont les filles et les femmes peuvent bénéficier sur le territoire et sur les personnes ressources à contacter. Les réseaux sociaux sont saturés de ces messages sponsorisés, les radios locales diffusent massivement ces informations et il est difficile de passer à côté des affiches qui ont été envoyées à tous les commerces et services publics ouverts pendant le confinement, pour qu’elles soient affichées.

 

Chaque femme sait que des alternatives existent.

   1. Elle peut décider de rester au domicile : elle bénéficiera alors d’une écoute quand elle le souhaitera et des moyens pour donner l’alerte. Elle sait comment obtenir un téléphone grave danger, ils ont été déployés. Elle sait que les forces de sécurité interviendront systématiquement et en urgence, en cas de signalement pour des faits de violences, tous les services de police ont reçu des instructions strictes à ce sujet. Les dépôts de plaintes restent possibles pendant toute la période du confinement. Des professionnel.les sont désignées pour prendre  spécifiquement ces plaintes et leurs coordonnées sont diffusées par les délégations départementales aux droits des femmes.
 
   2. Elle peut aussi décider de quitter le domicile : les centres d’accueil, d’urgence et d’hébergement ont bénéficié des moyens nécessaires pour garantir la sécurité des travailleuses sociales et des personnes accompagnées. Les locaux ont été aménagés en urgence, des masques et des gels ont été distribués. Ainsi, l’accompagnement des femmes déjà hébergées et de leurs enfants peut se poursuivre sans risquer des ruptures de droits. Et le nombre de places disponibles a considérablement augmenté pour que chaque femme puisse bénéficier d’une chambre individuelle ou d'un appartement pour elle et ses enfants. Les places ont été trouvées grâce à l’utilisation de logements sociaux, de logements publics vacants et grâce à des partenariats avec les hôtels actuellement fermés.
 
   3. Elle peut aussi décider de rester au domicile et demander à ce que le conjoint violent parte et n'ait plus l'autorité parentale, puisqu'un conjoint violent n'est jamais un bon père. Les juges aux affaires familiales sont encouragés à croire et à aider les mères en lutte pour la sécurité de leurs enfants, ainsi qu'à délivrer des ordonnances de protection, qui permettent l’éviction du conjoint violent. Des places d’hébergements ont également été prévues pour éloigner les hommes violents. 
 
Enfin, chaque femme sait qu’elle peut avoir confiance dans les déclarations des membres du gouvernement.
 
Mais c’est le 1er avril…
Les femmes victimes de violences conjugales et leurs enfants sont toujours confinées avec des hommes violents et le téléphone ne répond pas. Les enfants victimes de pédocriminalité par inceste sont laissés aux mains de leurs bourreaux et les mères qui essaient de protéger leurs enfants de violences paternelles, à l'instar de Rokia Traoré, sont empêchées de le faire, quand elles ne sont pas carrément punies pour avoir cru leurs enfants victimes. Les annonces du gouvernement seront-elles suivies d’effet? 
 
Si pour la plupart d'entre nous, rester chez soi permet de sauver des vies, les femmes victimes de violences de conjoints sont contraintes à rester chez elles et cela ne les sauve pas.
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