Chère lectrice, cher lecteur,
Cette crise sans précédent que nous traversons révèle le meilleur et aussi le pire. Passons sur le pire, oublions les querelles d’égo entre médecins, le marché noir des masques, le scandale du funérarium de Rungis, les petites polémiques politiciennes à deux balles, les théories du complot sur les réseaux sociaux, les locataires qui veulent déloger leur voisine infirmière...
Aujourd'hui, je veux qu’on passe en mode “positif” !
Les soignants et professionnels de santé sont héroïques et on n’aura jamais assez de gestes pour les remercier de leur courage et leur engagement. J’avoue que ça me fait chaud au coeur quand le soir venu, à 8 heures précises, j’ouvre la fenêtre et je vois tous ces gens qui applaudissent pour dire “merci”.
Merci de faire autant d’efforts et de sacrifices pour prendre soin de nous.
Mais, au-delà de cette ligne de front, on découvre aussi une chaîne ininterrompue d’acteurs jadis “invisibles” qui s’impliquent tout autant pour maintenir la nation à flot.
Ces caissières de supermarché, ces chauffeurs-livreurs, ces éboueurs, ces forces de l’ordre... qui restent impliqués quand tout va mal, ils donnent une belle image de solidarité et de bonnes raisons d’y croire.
A tous ces gens qui tiennent la baraque, on doit d’abord du respect et de la gratitude. C’est notre contribution (bien modeste) à nous, montrer qu’on est là, qu’on les soutient, qu’on garde un bon état d’esprit et qu’on va s’en sortir tous ensemble.
Et dans cette lettre dédiée à cette France qui tient bon, je veux donner des recettes pour rester positif quand la machine s’est grippée et qu’on est confiné à la maison.
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