Nous ne sommes pas prêts d'oublier cette crise très particulière de notre histoire. Je ne doute pas que la pandémie du Covid 19 ait des répercussions pour tout le monde, y compris pour les passionnés de la voile légère. L’ordre du jour pour Peacoq c’est de laisser passer la tempête tout en gardant l’optimisme qui est la moelle épinière de l’entrepreneuriat. D’ailleurs, je souhaite Vous en dire un plus sur la finalité de mon entreprise :
La cause
La finalité de mon entreprise Foily, c'est d’augmenter la pratique de la voile en ajoutant cette cette touche de plaisir et de sensations (la récompense) qui caractérise les sports de glisse. Sans récompense, la voile est condamnée à rester une pratique d’initiés. De plus, les générations qui suivent veulent des sensations sans prendre de risque et sans s’effrayer. Qu’on leur en donne . Si cette porte est la seule qui leur permette d’accéder à la pratique de la voile alors il faut l’ouvrir bien grande. Les valeurs intrinsèques de la voile comme l’humilité, le goût de la liberté, l'amour de la nature, de l’aventure et du courage, à l’image de nos plus grands marins français, viendront ensuite comme des évidents corollaires. Voilà notre mission.
La récompense du Peacoq
Que se passe-t-il quand ce petit bijou passe du mode archimédien (bateau qui flotte) au mode foiler (bateau qui vole) ? Nous naviguons au travers, grand largue . Le bateau s’incline à la gîte sous l’effet du vent. Jusque là rien de nouveau. Par contre L’étrave pousse de l’eau. Ça bouillonne fort devant, sans enfourner, et c’est normal. Le Peacoq ne demande qu’à décoller. Ici, l’enjeu c’est d’abattre. On choque un peu de hale-bas, éventuellement un peu le foc pour donner un peu de puissance à l'étrave. On sort nos bustes d’albâtre pour équilibrer l’assiette latérale. Peacoq s’aplatit. Et tout à coup c’est parti pour le manège. L’étrave se soulève. On s’avance dans le bateau pour équilibrer l’assiette longitudinale. La poupe se soulève aussitôt. On borde à fond. (En vol le vent apparent est supérieur au vent réel). On reprend le hale-bas pour éviter au bateau de piquer du nez. On passe au-dessus des flots. L’excitation nous gagne. On se sent libéré de toute contrainte. Peacoq construit sa vitesse et accélère nettement. La sensation de glisse est unique car elle donne un sentiment de légèreté qui est renforcé par la réduction du bruit à bord. Bref un cocktail de sensations joyeuses et qui font franchement plaisir. Sorte de nirvana bien à nous. C’est aussi bête que ça. J’ai toujours aimé la mer. Mais là croyez moi c’est bien autre chose.
Bref. Il n’y as plus à hésiter. Il faut foiler !
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