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FOCUS SUR

Migrations : l’Ordre de Malte au sommet de Marrakech pour l’adoption du Global Compact

 
Le Grand Chancelier : « Une étape importante pour la communauté internationale »

10/12/2018. « Les migrations sont un phénomène mondial qui demande une approche partagée et multilatérale ». C’est ainsi qu’Albrecht Boeselager, Grand Chancelier de l’Ordre de Malte, s’est exprimé depuis Marrakech au Maroc où a lieu actuellement le sommet pour l’adoption du Global Compact, programme né sous l’égide de l’ONU et qui établit des lignes directrices afin de trouver des politiques et des stratégies globales pour la gestion des migrations. 23 objectifs au total, fruits de deux ans de travail pour obtenir un document commun auquel l’Ordre de Malte, notamment à travers sa mission diplomatique aux Nations Unies à New-York, a contribué depuis le début.

La promotion de voies d’accès légales, la défense des droits de l’Homme et du droit humanitaire international, l’étranglement du trafic d’êtres humains, la création de politiques visant à promouvoir l’intégration des migrants, notamment sur le marché du travail et avec l’instruction pour les mineurs, mais aussi le renforcement des politiques pour faciliter les regroupements familiaux et l’implication, en plus des institutions publiques, de la société civile et du monde du volontariat. Voilà quelques-unes des propositions formulées par l’Ordre de Malte pour la rédaction du texte du “Global Compact for safe, regular and orderly migration”.

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Derniers articles mis en ligne

Comment fonctionnera l’humanitaire en 2030?

03/12/2018. La vision d’avenir qui anime Peter Maurer est celle qui permettra au CICR de répondre aux défis de demain, quitte à sacrifier les grands prêtres du mythe ancien, écrit François Nordmann suite à la publication par «Le Monde» d’un article critique sur l’institution genevoise. L’art de la guerre ne sera pas le seul à être transformé par les algorithmes. Tout le système humanitaire va devoir muter, au sein d’organisations internationales elles-mêmes en plein bouleversement. Les méthodes de travail, la décentralisation des services mais aussi le rôle du partenariat public-privé détermineront les paramètres de l’action humanitaire sous l’effet de l’intelligence artificielle. Les conflits armés, la faim et les épidémies continueront à frapper des millions de personnes, comme c’est le cas aujourd’hui. Mais les effets des catastrophes naturelles et des situations de conflits s’accélèrent et se multiplient: les organisations humanitaires doivent sans cesse adapter leurs moyens pour y répondre efficacement.

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L’humanité soumise à des catastrophes climatiques en cascade

19/11/2018. Une étude inédite, originale et très inquiétante, publiée dans « Nature Climate Change » lundi aborde les risques cumulés entraînés par le dérèglement climatique. Dans la Bible, Dieu a puni l’Egypte en lui infligeant dix plaies. L’humanité actuelle, elle, a subi les foudres du changement climatique d’au moins 467 façons différentes. Surtout, ces châtiments vont redoubler, puisqu’en 2100, la moitié de la population pourrait être menacée par trois à six catastrophes climatiques (sécheresses, vagues de chaleur, inondations, etc.) d’intensité maximale de manière simultanée si les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas réduites drastiquement. Voilà les deux conclusions d’une étude inédite, originale et très inquiétante, publiée dans Nature Climate Change [1] lundi 19 novembre, qui aborde pour la première fois les risques cumulés entraînés par le dérèglement climatique. Pour estimer le danger qui pèse sur la population, les auteurs – une vingtaine de chercheurs internationaux, essentiellement issus de l’université d’Hawaï – ont commencé par étudier le passé en passant au peigne fin près de 3 300 études scientifiques publiées depuis 1980 relatives au changement climatique, qu’il soit dû à l’action des hommes ou à la variabilité naturelle du climat – sachant que les émissions de gaz à effet de serre sont déjà responsables de l’augmentation de la température de la planète de près d’un degré.

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Le droit international humanitaire, « noyau dur » des droits de l’Homme

droit international humanitaire

11/12/2018. Dans le plus étourdissant des silences, le monde a donc fêté hier le 70ème anniversaire de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme. Le 10 décembre 1948, trois ans à peine après la fin de la deuxième guerre mondiale, les Nations unies constituées alors de 58 Etats membres adoptaient à Paris, au Palais de Chaillot face à la tour Eiffel ce texte d’Humanité. Inspiré de la Déclaration universelle des droits de l’homme et du citoyen née de la Révolution Française en 1789, le texte de 1948 prévoit, entre autre, que « Nul ne sera tenu en esclavage ni en servitude; l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes » (Article 4) ou encore que « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » (Article 6). Quelques mois plus tard, le 12 août 1949, la Suisse accueillait à l’initiative du CICR la Conférence de révision des Conventions de Genève en y introduisant celle portant sur la protection des civils dans la guerre. Jusqu’alors étaient protégés les soldats mis hors combat parce que blessés ou faits prisonniers.

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Le secret humanitaire

11/12/2018. La diplomatie du CICR a toujours été secrète et le reste, écrit notre chroniqueuse Joëlle Kuntz à propos des liens de l’organisation avec le WEF. La conduite terre à terre de l’idéal humanitaire appartient aux «insiders». Le livre d’Irène Herrmann sur l’histoire de l’«humanitaire»* éclaire utilement la polémique actuelle déclenchée par la participation du président du CICR aux instances du Forum de Davos. L’historienne replace l’«humanitaire» dans le contexte politique et moral des époques que la notion a traversées. Le piédestal moral intouchable sur lequel elle est posée aujourd’hui résulte selon elle d’une lente et patiente construction par des acteurs habiles à placer le Bien au carrefour de leurs intérêts et des besoins d’assistance.,Le CICR prend ainsi son essor dans le cadre de la formation et de la consolidation de l’Etat national. «L’assistance aux victimes vient donner une touche émotionnelle et morale majeure à la construction d’un sentiment d’appartenance helvétique qui, faute de langue ou religion commune, s’est essentiellement focalisé sur le politique.» Helvétisée, la Croix-Rouge justifie l’utilité de l’Etat neutre sur la scène internationale. Une convergence d’intérêts permet ainsi à l’œuvre genevoise et à la Confédération naissante de marcher de conserve.

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Le Pape aux ambassadeurs : respecter la dignité humaine pour instaurer la paix

13/12/2018. «L’Église travaille avec tous interlocuteurs responsables dans un dialogue constructif qui tend à proposer des solutions concrètes pour préserver des vies humaines et la dignité, en allégeant les souffrances et en renforçant un authentique développement humain». Le Pape a assuré les nouveaux ambassadeurs non-résidents accrédités près le Saint-Siège du soutien actif de l’Église. Les diplomates qui ont présenté leurs lettres de créance ce jeudi sont au nombre de 10. Ils viennent de Suisse, de Malte, des Bahamas, du Cap Vert, d’Estonie, d’Islande, du Turkménistan, de Grenade, du Qatar et de Gambie. 2018, l’année de deux anniversaires. 100 ans après la fin de la Première guerre mondiale, «un massacre inutile» selon l’expression de Benoît XV, le Pape François espère que les leçons tirées des deux guerres mondiales continuent à convaincre les peuples du monde et leurs dirigeants de l’inutilité des conflits armés et de la nécessité de «résoudre les controverses par des négociations et un dialogue patient».

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Peut-on sauver l’hospitalité ?

14/12/2018. Véronique Albanel, philosophe, et Guillaume Le Blanc, professeur de philosophie politique, donnent leur avis sur la question. Lundi 10 décembre, à Marrakech, a été signé, sous l’égide de l’ONU, le Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières. Signature difficile, tant ce texte, pourtant non contraignant et qui se veut une sorte de guide des bonnes pratiques, a suscité une hostilité de plus en plus forte dans de nombreux pays. Les premiers, les États-Unis se sont désolidarisés du pacte, suivis ensuite par d’autres pays, dont l’Italie, la Pologne, l’Australie ou Israël. En Belgique, le pacte a même provoqué une crise de gouvernement. En France aussi, le texte a été fortement critiqué sur les réseaux sociaux, et présenté par l’extrême droite comme susceptible de provoquer un afflux de millions de migrants sur notre territoire. Preuve, s’il en était besoin, du caractère extrêmement sensible de la question migratoire en Europe, où les populations semblent de moins en moins prêtes à accueillir des personnes venues d’autres pays ou d’autres cultures. Dans ce contexte, quel est l’avenir de la notion d’hospitalité, notion pourtant à la base de notre civilisation ? Car comme l’affirme Guillaume Le Blanc, philosophe, l’hospitalité, sous la forme du droit de visite se retrouve dans toutes les cultures. Mais sans doute faut-il réfléchir l’hospitalité sur la durée, souligne Véronique Albanel, présidente de JRS France – Service jésuite des réfugiés : l’hospitalité ne peut se passer d’un cadre clair et d’un engagement réciproque.

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Le Pacte mondial sur les migrations pourrait devenir contraignant

13/12/2018. Jean-Thomas Lesueur alerte sur les dérives que le Pacte mondial sur les migrations pourrait alimenter à moyen terme : encouragement de l'immigration, bafouement de la souveraineté étatique, confusion du discours... FIGAROVOX.- Vous remettez en cause dans une note de l'Institut Thomas More, l'idée que le Pacte sera non -contraignant pour les États... Jean-Thomas LESUEUR.- Formellement, il n'est pas contraignant et invite seulement les États signataires à s'engager en faveur des objectifs qu'il affiche. Non contraignant, cela signifie qu'il ne constitue pas une convention au sens «classique» (il n'est pas un traité), ayant une valeur normative supérieure au droit interne des États. Pour autant, l'histoire juridique de ces quarante dernières années nous enseigne que des textes d'origine nationale ou supranationale, dépourvus au départ de tout caractère contraignant, viennent ultérieurement produire des effets concrets en irriguant des jurisprudences, voire intègrent formellement l'ordre juridique de certaines entités. Ce phénomène est particulièrement observable en matière de «droits de l'homme»: on peut citer la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, qui est entrée dans le «bloc de constitutionnalité» français après une décision du Conseil constitutionnel de 1971

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