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J’ai beau appuyer sur « Masquer les publications », mon ancienne camarade de classe Céline Bluteau trouve toujours le moyen de retontir sur mon « mur » Facebook avec ses statuts stupéfiants de bêtise. J’suis toujours outrée par sa vantardise, mais sa dernière publication m’a particulièrement scié les jambes :
« Avis à tous ceux qui, comme moi, ont un plancher chauffant : ne disposez surtout pas tous vos Lindor au pied du sapin, posez-les sur une tablette! À moins de vouloir vous faire une fondue au chocolat ! Je vous laisse imaginer la gaffe! »
Lindor? Plancher chauffant? Il m’apparaissait évident que cette anecdote avait été fabriquée de toutes pièces afin que Céline Bluteau puisse exposer sa richesse à la face du monde. Même si je ne l’avais pas vue depuis trente ans, son statut confirmait ce que je pensais d’elle à l’époque où nous étions partenaires pendant le cours d’économie domestique pour jeunes filles, c’est-à-dire que c’t’une méchante parvenue.
Dans les commentaires sous la publication, une amie se désolait de la mésaventure. Céline Bluteau lui a répondu : « En tk, mon chien s’est régalé! Haha. »
J’y ai vu l’opportunité d’une vie. J’ai appuyé sur l’émoticône « fâché » pis j’ai commenté ceci : « Faut pas niaiser avec les chiens pis le chocolat, Céline, ça peut être mortel. »
J’ai refermé l’ordinateur, emballée à l’idée d’étaler la négligence de Céline Bluteau à la face du monde. Je savais que je venais de poser une sacrée bombe, et je comptais la laisser macérer un peu dans l’univers virtuel. Quand j’suis retournée sur Facebook pour mesurer l’ampleur du chaos que j’avais semé, j’ai littéralement frappé un « mur » : Céline m’avait supprimée, pis j’pouvais pu voir ses publications.
Dans un élan de frustration, j’ai fait rouler ma chaise d’ordi jusqu’à la fenêtre enneigée, pis j’ai longtemps contemplé ma rue, tiraillée par deux émotions contradictoires : celle d’être enfin libérée des statuts de Céline, et celle de ne plus avoir d’opportunités de l’haïr. |
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Le pitch : Andrew Garfrield interprète un jeune homme mélangé et sans ambition qui tombe sur une théorie du complot complètement folle en enquêtant sur la disparition de sa voisine.
Pourquoi j’aime ? C'est drôle, réfléchi, touchant et pour une fois qu'on a un film disponible en salles avant les américains, garrochons-nous!
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— BENOÎT LELIÈVRE, GESTIONNAIRE DE COMMUNAUTÉ |
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