Grâce à l’art, au lieu de voir un seul monde, le nôtre, nous le voyons se multiplier, et autant qu’il y a d’artistes originaux, autant nous avons de mondes à notre disposition.

(Marcel Proust. Le Temps Retrouvé)

La législature qui s’est ouverte il y a quelques mois est celle de tous les possibles pour les associations actives à Genève dans l’animation socioculturelle.
Notre environnement institutionnel n’a pas changé. La FASe reste la FASe, avec ses quatre partenaires. Mais d’importants changements sont intervenus en ce qui concerne les personnes qui occupent les fonctions-clés de cette fondation. Lire la suite...

Illustration Laura Wendenburg

Depuis quelques mois, Genève s’est doté d’un Département de la Cohésion sociale responsable de l’action sociale du canton mais aussi de sa politique en matière de culture, de sport et de loisirs. Culture et social, dimension intégrale de l’animation socioculturelle genevoise, sont maintenant portés par une seule et même entité politique et administrative. La création de ce nouveau département insuffle beaucoup d’espoir pour le vivre-ensemble. Elle amène aussi à réinterroger la place et le sens de la culture dans l’animation socioculturelle. Personnelle, interpersonnelle, but ou moyen… Quelles sont les pratiques et quels sont les enjeux ? Petit tour d’horizon non exhaustif de ce qu’il se passe dans les centres et au-delà. Lire la suite…

La semaine du 12 novembre, la Première de la RTS a consacré sa capsule matinale Futur Antérieur à cet outil de cohésion sociale. Le premier épisode, « Le bénévolat en pleine mue », a fait le point sur cette pratique très répandue en Suisse (un individu sur trois) et sur le sens qu’elle a dans la société : « Plus il y a de bénévolat, plus une société est civilisée et pacifiée ». Mais depuis une dizaine d’années, l’engagement bénévole connait un léger tassement et fait sa mue.

Pour les quatre autres épisodes, la série s’est intéressée au bénévolat dans le sport, chez les jeunes, dans le milieu associatif et le secteur culturel…

Chaque capsule dure environ 4 min.

« Donner une place centrale au citoyen dans le processus de production de la ville implique de concevoir les espaces publics comme un cadre à ses expériences urbaines, à cette possibilité de résistance créative. […] La citoyenneté pouvant ainsi se définir comme cet élan de l’individu qui agit vers un devenir collectif. L’opportunité d’une action collective concrète nait, capable de relever les défis d’échelle, de diversité et de défiance auxquels font face nos sociétés ».
Cinquante ans après la publication du Droit à la ville d’Henri Lefebvre, Matthias Lecoq actualise le sens politique du concept en le mettant en perspective par rapport à la question de la citoyenneté. À la lumière du droit à la ville, l'auteur définit les rôles de l'habitant dans la production de la ville et s'interroge sur le sens à donner à ces actions. En s'appuyant sur de nombreux cas d'étude contemporains et un travail de recherche-action, il dresse le portrait du citoyen urbain.
De Madrid à Genève, en passant par Paris, Rennes ou Ambilly, les exemples sont nombreux pour illustrer ce mouvement d'appropriation de l'urbain par les habitants. L'originalité du livre de Matthias Lecoq tient dans la relation continue qu'il tisse entre, d'un côté, l'action et la rue comme espace et, de l'autre, l'urbain comme concept.
 

• Matthias Lecoq est chercheur et urbaniste, et collaborateur scientifique à l’Institut de la gouvernance de l’environnement et du développement territorial de l’Université de Genève.
• Son ouvrage a été présenté le 22 novembre 2018 lors d’un vernissage-débat organisé au 3DD Espace de concertation à Genève.
• Disponible dans toute bonne librairie ou à commander en ligne dans une version augmentée.