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Les actualités de la Faculté Libre de
Médecines Naturelles et d'Ethnomédecine #15
Décembre 2018
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Noël 2018


Le climat hivernal avec ses paysages enneigés, son froid persistant, sa glace et sa longue nuit nous poussent à nous rassembler, à nous mettre à l'abri, entre proches ou en famille, à l'occasion des fêtes de fin d'année pour un ensemble de bonnes raisons.

Nos traditions qu’elles soient spirituelles ou religieuses, judéo-chrétiennes ou non mettent à profit ce moment unique dans l'année.

La fin de l’année n’est-elle pas au fond le moment le plus propice pour laisser nos énergies s'apaiser, se dissiper et trouver leur repos dans cette grande nuit qu’est l’hiver ? C'est un moment pour revenir à un point d’équilibre et faire le bilan de l'existant. Puis nous interroger avec lucidité sur ce que nous devons mettre en germe pour la suite. C'est-à-dire quand l’obscurité de l’Hiver fera place à la lumière du Printemps. C'est le moment choisi pour garder en terre et protéger du froid ce qui nous est cher, ce qui nous tient à cœur dans l’espoir de le voir mûrir à la belle saison. Forcément, ces mots résonneront différemment pour chacun de nous.

En effet, la question est : lorsqu’apparaîtront les premiers bourgeons, que souhaitons-nous voir éclore ? Qu’avons-nous tant espéré ? Pour quelles raisons avons-nous tant œuvré et tant de fois prié? Pour certains, ce ne seront que les sempiternelles bonnes résolutions, pour d'autres la promesse d’un nouveau départ. Cette mise en sommeil de nos habitudes appelle inéluctablement à un (r)éveil des consciences, une nouvelle manière de voir le monde afin d’y laisser son empreinte. Pour se réinventer et retrouver l'inspiration, cycliquement, comme le fait Mère Nature au fil des saisons. Cette métamorphose est cruciale pour qui entend se réaliser et franchir les étapes de son existence sereinement. 

Alors, me direz-vous, mais quel bilan la FLMNE a-t-elle à tirer et qu'espère-t-elle voir germer au printemps? 

Avant de s'engager à travers cette saison hivernale qui marque la fin d'une période, il semble nécessaire de revenir sur quelques temps forts de l'école. L’automne a permis l’achèvement de cycles d’études et le démarrage de nouveaux. Pendant que certains terminaient leurs examens, d’autres poussaient la porte pour la toute première fois.

Notre famille s’est encore agrandie et souhaite la bienvenue à tous ses nouveaux élèves pour les accueillir et leur rappeler qu’ils sont arrivés à bon port. Notre famille leur souhaite de tout cœur de trouver la force et l’inspiration pour aller jusqu'au bout de leurs ambitions. Qu’ils suivent les traces de leurs aînés qui après tant d'efforts et d'examens se verront décerner leur certificat. La FLMNE sera fière, le moment venu de leur remettre le précieux sésame qui leur permettra, à leur tour, de s'épanouir et de devenir ambassadeurs de l'école.
 
Il me paraît également important de tirer un grand coup de chapeau au corps professoral qui a œuvré sans relâche pour contribuer au rayonnement de « son école ». Qu'il savoure des vacances bien méritées avant de retrouver son public attentif, passionné et motivé dès 2019!
 
A présent, si l’on fixe son regard vers l'an prochain, il est inutile de rappeler que la FLMNE poursuivra sa mue pour garder sa réputation d'excellence. Nous ne manquerons pas de vous en faire part au fur et mesure de nos démarches. De nouveaux intervenants, de nouveaux cours, de nouvelles formules, de nouveaux atouts sont d’ores et déjà dans les starting blocks. A titre d'exemple, une nouvelle offre de cours à l'unité verra le jour pour répondre aux besoins de formation continue à destination de nos anciens élèves, devenus professionnels installés : micro-nutrition, iridologie, aromatologie, aromachologie, etc... 

Dans cette perspective, je vous souhaite à tous de très belles fêtes ! A nos professeurs, élèves actuels, anciens et futurs mais aussi aux amoureux des médecines naturelles inscrits à cette newsletter qui montrent ainsi leur intérêt pour la vie de notre école et qui contribuent à son rayonnement.
Enfin je souhaite à tous de vous saisir de ce moment précieux pour vous accomplir en 2019 ! Bonne lecture !
 
Hubert WILLEM,
Directeur de la FLMNE


 
TEMPS FORTS DE L'AUTOMNE 2018 

La Fédération Française des Réflexologues est en discussion très avancée sur la reconnaissance de notre enseignement de réflexologie. A travers  l'Institut Franco-Chinois de Réflexologie, l'approche pédagogique mise en avant depuis près de 18 ans par David TRAN, et plus récemment par son fils Laurent,  s'est imposée naturellement comme un gage de grand sérieux. Notre programme d'enseignement et ses possibilités d'élargissement correspond en tous points aux directives de la FFR. En effet, l'environnement propice et riche des autres médecines naturelles dispensées au sein de notre école a également contribué à cette reconnaissance de nos valeurs et des perspectives en termes de débouchés professionnels. Cela se traduira prochainement par notre affiliation auprès de cet organisme présidé par Mme Boisserie depuis près de 10 ans. 

ERRATUM !
Nous faisons suite ici à notre dernière annonce concernant l'agrément accordé par l'OMNES à notre enseignement de Naturopathie. L'OMNES a eu raison de nous demander de préciser davantage les conditions qui entourent cet agrément. En effet pour prétendre à être agréé par l'OMNES en tant que naturopathe, l'élève devra avoir atteint 1200 heures frontales de cours et/ou stages pratiques. Sachant que le cursus FLMNE Praticien de Santé Naturopathe compte 875 heures sur 2 ans, il conviendra de le compléter par  l'apprentissage d'une technique manuelle (réflexologie plantaire et/ou médecine énergétique) et une spécialisation en (phyto)-aromathérapie, nutrition ou homéopathie. Une formation aux premiers secours est par contre indispensable alors qu'un stage pratique auprès d'un thérapeute ou d'un centre de soins holistiques ou de jeune & randonnée par exemple est plus que recommandé. A vous de jouer!
Dans notre initiative de professionnalisation accrue de nos enseignements, nos premiers apprenants ont délivré début décembre leurs premières sessions de réflexologie à l'EHPAD de Sainte Geneviève des Bois.
Les pensionnaires ont hâte de retrouver nos équipes pour de prochaines séances !

L'association des Médecins aux Pieds Nus (MAPN), chère au cœur du Docteur WILLEM, fondateur de la FLMNE, est fière de porter à votre connaissance un nouveau projet de mise en application de l'ethnomédecine. En effet,  cette discipline dont beaucoup s'interrogent encore sur ses définitions et objectifs nous apporte ici un bel exemple de réalisations par une de nos étudiantes. Le projet « Madre Sabia » vise la mise en service en Equateur d'un Centre de Médecine Ancestrale Traditionnelle Andine et compte sur votre soutien pour se développer. 


CONTEXTE DU NOUVEAU PROJET MAPN :
Pendant la réalisation de son mémoire de fin d’études en ethnomédecine auprès de la Faculté Libre de Médecines Naturelles, Avelina ROGEL CAJAS a eu l'occasion de rencontrer beaucoup de frères et de sœurs équatoriens qui vivent dans différentes communautés, villages et villes et continuent à perpétuer la Médecine Ancestrale Traditionnelle Andine avec beaucoup de pureté et d'engagement. Or, ces derniers ne bénéficient d’aucun soutien des autorités.
 
En général, ils offrent leur travail sans quasiment rien recevoir en échange et sont souvent considérés comme des charlatans ou des opposants à la médecine académique. Durant la réalisation de son mémoire, elle a été sensibilisée peu à peu avec ce vécu et avec les problèmes qu'affrontent les guérisseurs des Andes et d'Amazonie.
Dernièrement, Avelina a commencé à monter un projet en réunissant un groupe de guérisseurs provenant de différents lieux et de différentes cultures. Avec eux, elle a décidé de créer une association ou « corporation » (l'équivalent d'une fondation) afin de rechercher la façon de créer un centre de santé, une bibliothèque spécialisée et des espaces où réaliser des ateliers et forums de façon permanente.
 
Ce centre thérapeutique « Madre Sabia » (du nom du centre de Médecine Ancestrale Traditionnelle et de thérapies holistiques) comptera sur le savoir et l'expérience des Sages (Yachaks, Taytas, Marnas, ...) mais aussi sur celles de thérapeutes holistiques.
L'idée de créer ce centre naît de la nécessité de mettre sur pied un espace où tous pourraient bénéficier du savoir millénaire de leurs Ancêtres. Celui-ci pourrait ainsi promouvoir le respect du lien sacré avec chaque énergie du cosmos.
En plus d'être une médecine efficace, et accessible aux populations en situation de risque, c'est un héritage qu’Avelina et les siens se doivent de conserver et de diffuser de façon cohérente et bienveillante.
 
MISSION : Soutenir les systèmes traditionnels-ancestraux et alternatifs de santé équatorienne par le renforcement et la revalorisation des pratiques millénaires de guérison holistique afin d'améliorer la situation sanitaire actuelle de la population en général, en mettant en avant les populations les plus vulnérables : les Paysans, les Autochtones, les Afro-Équatoriens, les Métis, les Migrants, entre autres, qui, ces dernières années, ont afflué vers les villes équatoriennes.
Notre point de départ se trouve là où la santé, la culture et la nature se rencontrent et se lient d'une manière interconnectée et interdépendante tout en tenant compte des nouveaux scénarios sociaux, économiques et écologiques qui sont à l'origine de nouveaux problèmes socioculturels et sanitaires.
 
OBJECTIFS DE L’ASSOCIATION :
◊ Renforcer et revaloriser les connaissances interculturelles, en utilisant de manière responsable les ressources naturelles, humaines et techniques pour contribuer à l'amélioration de la santé et au développement socio-économique de la population équatorienne
◊ Promouvoir des projets d'aide humanitaire pour le renforcement et la revalorisation des connaissances interculturelles et la protection des écosystèmes fragiles de l'Equateur
◊ Gérer des accords avec les institutions spécialisées dans le domaine scientifique qui attestent et certifient les bienfaits et les propriétés thérapeutiques des ressources naturelles utilisées dans l'ethnomédecine équatorienne
◊ Créer des espaces de connaissances pour le renforcement des savoirs interculturels axés sur la santé holistique
◊ Sensibiliser et impliquer les instances concernées sur l'importance du pluralisme thérapeutique et de l'insertion de pratiques mixtes
◊ Soutenir les entreprises et les initiatives locales qui valorisent les connaissances ancestrales et la bonne gestion des ressources naturelles et culturelles
◊ Obtenir des ressources financières nationales et internationales pour la réalisation de ces objectifs.
 
L’EQUIPE: Elle est composée d'une équipe interdisciplinaire et multiculturelle composée de professionnels de la santé, de la biologie, de l'anthropologie, de l'éducation, de l'administration et de l'ingénierie agronomique, ainsi que par des spécialistes et des praticiens de sciences et arts ancestraux équatoriens. L’association a déjà bien progressé sur le plan juridique (c'est-à-dire que plus de la moitié du travail pour sa reconnaissance juridique a déjà été effectué...).
 
VOTRE SOUTIEN : Pour concrétiser le projet du centre "Madre Sabia", un soutien financier pour l'investissement initial correspondant au lancement du projet est recherché.
Vous pouvez adresser vos dons (et recevoir un reçu fiscal au délà de 20 €) à l'Association Médecins au Pieds Nus à l'adresse suivante : 
9, rue du Général Beuret
75015 PARIS


CONTACT : Si vous êtes intéressé par le projet et souhaitez en connaître plus de détails , vous pouvez contact Avelina par
email.
Hugo AGUIAR, Etiopathe et Nutrithérapeute
Étiopathe et nutrithérapeute à Paris, enseignant à la Faculté  d’Étiopathie de Paris, j’accompagne pour tous types de maux : mal de dos, douleurs articulaires, nerveuses, troubles digestifs, infectieux, inflammatoires et hormonaux.

Le terme étiopathie vient du grec "aitia", cause et "pathos", ce qui affecte le corps. C’est une thérapie manuelle fondée sur la méthode originale mise au point dès 1963 par Christian Trédaniel. Son principe premier est d’établir la cause des phénomènes pathologiques pour lui appliquer les techniques de thérapie manuelle les mieux adaptées.

J’ai commencé mon parcours par six années d’études en faculté d’étiopathie. Lire la suite ici....

Mes coordonnées :
Hugo Aguiar, étiopathe et nutrithérapeute,
au cabinet d’étiopathie Notre-Dame, sur l’île de la cité,
au 9 quai aux fleurs dans le 4e arrondissement de Paris.
Vous pouvez me joindre au 06 45 83 91 07, ou prendre rendez vous sur doctolib en recherchant : « Hugo Aguiar ».
Pour plus d’informations : 
https://www.etiopathepariscentre.com
Consultations sur rendez vous le mardi, jeudi et samedi de 9h30 à 19h.
Pour venir : RER : A et D à Chatelet, B et C à Saint Michel, en métro par la ligne 1, 4, 7, 10, de nombreux bus.
Les médecines alternatives dans le viseur
par le Docteur Jean-Pierre WILLEM

Le 18 mars 2018, 124 médecins et professionnels de santé ont décidé de publier une tribune pour dénoncer l'utilisation de médecines alternatives. Depuis, les campagnes contre ces thérapies se multiplient.
Objectif : alerter sur les promesses fantaisistes et l'efficacité non prouvée de ces remèdes.
Trois risques sont mis en avant : 
  1. Elles provoquent une grande « défiance » vis à vis de la médecine traditionnelle ;
  2. Enfin, elles « retardent les diagnostics ».
  3. «Ces médecines soignent l'inutile en surmédicalisant la population»,
L’homéopathie en première ligne
En tête des pratiques visées, l'homéopathie. Les signataires réclament la fin du remboursement de ces préparations, l'obligation pour les professionnels de santé de ne plus les prescrire et l'interdiction d'enseigner cette discipline.
L'an dernier, plus d’un tiers des Français a eu recours à l'homéopathie, ce qui place l'Hexagone en tête des pays européens.
Aux Etats-Unis, une loi impose déjà aux fabricants d'indiquer sur les étiquettes des médicaments homéopathiques que leur efficacité n'est pas scientifiquement prouvée…
Si l’homéopathie n’est pas un traitement du cancer, elle a toute sa place dans l’accompagnement des effets secondaires et dans l’amélioration de la qualité de vie du patient. Rappelons qu’il n’existe pas de médecine alternative en cancérologie, elle est toujours complémentaire.
Que reproche-t-on donc aux médecines alternatives et particulièrement à l’homéopathie ?
Elles ne seraient pas des médecines scientifiques.
Elles ne peuvent prouver leur efficacité.
Elles retarderaient le diagnostic et le traitement officiel.
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