Ottawa, le 14 janvier 2019 – C’est avec grande joie que le Regroupement étudiant franco-ontarien (RÉFO) apprenait hier l’annonce faite par la Ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, l’Honorable Mélanie Joly, à l’égard de l’Université de l’Ontario français.
La Ministre a ainsi annoncé l’octroi, via le programme de la Feuille de route pour les langues officielles 2018-2023, d’une enveloppe de 1,9 millions de dollars à titre de financement ponctuel afin de permettre à l’équipe en place d’assurer les travaux préliminaires de mise en place d’un Carrefour francophone du savoir et de l’innovation à Toronto. Ce Carrefour francophone pourrait abriter l’Université de l’Ontario français lorsque celle-ci ouvrirait ses portes au public, et permettrait à l’équipe de l’Université de continuer leurs travaux de planification et de mise en œuvre jusque janvier 2020.
« C’est une aide précieuse qui permettra à l’UOF de continuer ses travaux et qui vient limiter l’impact dévastateur qu’aurait pu causer la fin du financement prévu par le gouvernement ontarien au 15 janvier. Un tel scenario aurait créé un recul non seulement face à des années de travail et de planification pour la mise sur pied de l’Université, mais également à des années de lutte des franco-ontarien.ne.s pour l’accès à une université gérée par et pour les francophones », de déclarer Kelia Wane, Radi Shahrouri et Marie-Pierre Héroux, coprésidences du RÉFO.
Toutefois, malgré cette annonce positive pour la communauté, le Regroupement étudiant franco-ontarien exhorte le gouvernement provincial à prendre ses responsabilités en matière d’éducation, et à répondre aux attentes de la communauté francophone et aux promesses faites par le gouvernement avant, pendant et après la campagne électorale ; le tout, afin d’assurer que l’Université puisse bel et bien ouvrir ses portes aux 300 étudiant.e.s dès 2020 tel que prévu initialement.
« Chaque année qui passe est une année perdue pour la communauté francophone, une année où nos étudiant.e.s de la région du Centre-Sud-Ouest doivent faire le dur choix entre la relocalisation ou un accès limité à l’éducation universitaire dans leur langue. L’éducation étant de compétence provinciale, il faut que le gouvernement de l’Ontario continue de travailler avec la communauté afin de répondre aux besoins de ses communautés francophones », d’ajouter les coprésidences du RÉFO.
Le Regroupement étudiant franco-ontarien continuera dans les prochaines semaines le travail de mobilisation envers ses populations étudiantes, et invite les étudiant.e.s à se joindre au mouvement de la Résistance. Nous maintiendrons également le dialogue avec les différents paliers de gouvernement afin de trouver une solution pour répondre aux besoins de nos communautés.
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Le RÉFO regroupe les 22 000 étudiant.e.s de l’Ontario français qui étudient dans une des 11 institutions postsecondaires de la francophonie ontarienne et qui se mobilisent envers la réalisation d’objectifs communs. Sa mission est de défendre le droit des étudiant.e.s de l’Ontario français d’étudier en français dans le programme et la région de leur choix dans un contexte où elles et ils gèrent les leviers de leur éducation, afin qu’ils et elles puissent s’épanouir dans l’ensemble de la communauté franco-ontarienne et puissent y contribuer.
Pour de plus amples renseignements :
François Hastir, directeur général
Regroupement étudiant franco-ontarien
Tél. : (613) 857-1333
Courriel : dg@refo.ca
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