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UNIVERSITÉ DE MONTRÉAL - FACULTÉ DE MÉDECINE
DÉPARTEMENT DE BIOCHIMIE ET MÉDECINE MOLÉCULAIRE 
JANVIER 2019
Photo gracieuseté du Laboratoire Daniel Zenklusen
Adivarahan S, Livingston N, Nicholson B, Rahman S, Wu B, Rissland O, Zenklusen D. Spatial organization of single mRNPs at different stages of the gene expression pathway. Molecular Cell. Publié en ligne 8 novembre 2018.
 
Mot du directeur
Il nous fait plaisir de vous offrir la cinquième édition des Chroniques Biochimiques du Département de biochimie et médecine moléculaire. Des événements académiques, scientifiques et culturels ont agrémenté l’année en cours et démontrent le dynamisme des membres du Département. Nous avons également installé de nouveaux appareils à la fine pointe de la technologie, appareils qui rehaussent les possibilités et l’offre de services de notre plateforme de biologie structurale. De même, vous reprendrez avec joie des nouvelles de vos associations étudiantes et de vos programmes d’étude et revivrez avec bonheur les activités qui ont agrémenté la vie scientifique et sociale au Département tout au long de l’année.
 
Ces chroniques se veulent un medium pour vous informer et partager des nouvelles qui vous touchent. N’hésitez pas à nous faire connaître vos projets et les réalisations qui touchent votre communauté, vos programmes et vos carrières.
 
Je voudrais remercier les incontournables Audrey Noël et Philipe Lampron qui ont mis en place nos Chroniques biochimiques. Ils ont colligé les informations pertinentes, écrit différentes sections, sollicité les différents intervenants et coordonné la mise en page de cette édition. Je voudrais aussi remercier l’indispensable Linda D’Astous pour son appui, son implication et ses conseils et tous ceux qui ont participé de près ou de loin au contenu de cette édition des Chroniques biochimiques. 
 
Je profite de l’occasion pour souhaiter à tous une excellente Nouvelle Année 2019, beaucoup de santé et de bonheur pour l’année qui vient. L'année 2019 sera une année de grands bouleversements qui auront un impact majeur sur le personnel et les activités du Département. Nous devrons continuer de travailler ensemble pour que le Département puisse atteindre son plein potentiel tant en recherche qu'en enseignement. 
 
Longue vie à la biochimie et à la bio-informatique
 
Portrait de chercheur
Normand Brisson

Le professeur Normand Brisson prenait sa retraite le 1er septembre dernier, après 34 ans à enseigner et faire de la recherche au Département de biochimie. Afin de souligner son départ, nous avons voulu dresser un portrait de sa carrière au département. Audrey Noël s’est entretenue avec lui :

AN : Commençons par le début. Qu’est-ce qui vous a fait choisir cette carrière?

Ça s’est fait de façon naturelle. Je suis curieux de nature et j’aime comprendre comment les choses fonctionnent. Après mon CEGEP en sciences de la santé, j’hésitais entre m’inscrire en philosophie ou biochimie à l’université. Ça peut sembler contradictoire, mais ce ne l’est pas vraiment. Dans les deux cas, on cherche à comprendre la vie, mais évidemment, dans un cadre différent. J’ai finalement opté pour la biochimie, ici même à l’UdeM, et une chose entraînant l’autre, je suis devenu chercheur et professeur dans ce domaine.
 
AN : Vous avez donc obtenu votre baccalauréat dans notre département. Qu’est-ce qui a changé depuis lors?
 
Wow! Si l’on prend l’enseignement, presque tout. À l’époque, j’ai fait mon B.Sc. de 1973 à 1976, la discipline était très différente de ce qu’elle est maintenant. Presque tout était axé sur la compréhension du métabolisme, soit les petites molécules et les enzymes qui les modifient. La biologie moléculaire en était à ses balbutiements et n’était pas enseignée au département. Donc, le cursus était beaucoup plus près de la chimie que de la biochimie. Par exemple, les cours obligatoires comprenaient 8 crédits de mathématiques, 8 crédits de physique, de nombreux cours de chimie physique ainsi qu’un cours de chimie minérale. On terminait la première année du baccalauréat sans avoir fait un seul cours de biochimie, ce qui en décourageait plus d’un. Par contre, cette formation nous préparait très bien à affronter n’importe quel sujet de recherche par la suite.
 
AN : Parlons donc de la recherche. Vous avez passé la plus grande partie de votre carrière à étudier les plantes, ce qui faisait plutôt de vous un original au département. Pourquoi ce choix?
 
Il faut remonter à l’époque de mes études pour expliquer ça. Suite à un stage d’été effectué auprès d’un professeur du Département de chimie, j’avais décidé d’entreprendre ma maîtrise dans ce département. Mon projet visait à étudier la structure et la dynamique de macromolécules biologiques, tel l’ARNt, par le biais de la résonnance paramagnétique électronique, une technique spectroscopique qui s’apparente à la RMN. La recherche était intéressante, mais les limites de la technique que j’utilisais sont vite apparues. C’est alors qu’un jeune professeur, qui venait d’ouvrir son labo à l’Université McGill, est venu donner un séminaire au Département de biochimie. Le Dr Verma cherchait à comprendre les mécanismes à la base de la fixation de l’azote chez certaines plantes, soit les légumineuses. Je n’y connaissais rien, mais j’avais été fasciné par ce domaine de recherche. Mais c’est surtout l’approche qu’il proposait pour cette étude qui m’avait fasciné. En effet, il proposait de cloner un gène essentiel dans le processus menant à la fixation de l’azote. J’étais d’autant plus fasciné que je n’avais jamais entendu parler de clonage de gènes, et encore moins d’ADNc, comme il le mentionnait dans son séminaire. Quelques jours plus tard, j’avais abordé le sujet dans son bureau avec le Dr Robert Cedergren, qui avait été l’hôte du Dr Verma au Département de biochimie. Bob m’avait alors chaudement recommandé de postuler pour un doctorat chez le Dr Verma. C’est là que l’aventure chez les plantes a commencé. Pas seulement chez les plantes, mais aussi en biologie moléculaire. J’avais été chanceux et hérité, en collaboration avec un chercheur postdoctoral, du projet de clonage de l’ADNc du gène de leghémoglobine, une protéine homologue aux globines chez les mammifères et ayant un rôle essentiel pour la fixation de l’azote chez les plantes. C’était un projet difficile et ambitieux – il n’y avait tout au plus que trois ou quatre laboratoires au Canada qui entreprenaient des travaux de clonage à ce moment-là – mais très gratifiant. La biologie moléculaire prenait son essor – le premier séminaire que j’avais donné dans un cours gradué portait sur la découverte de séquences non codantes dans des gènes, soit les introns – et, techniquement, tout était à faire. Évidemment à cette époque il n’existait aucun kit, et à peine une dizaine d’enzymes de restriction étaient en vente sur le marché. Nous étions en compétition avec un groupe de Michigan State pour être les premiers à démontrer l’existence d’introns dans les gènes de plantes. Je me souviens encore d’un après-midi passé au microscope électronique où j’avais vu pour la première fois, par la technique du R-loop, les introns dans un gène de leghémoglobine! Malheureusement on s’est fait ‘scoopé’, de peu, mais au moins pouvions-nous revendiquer d’avoir été les premiers à cloner un gène de plante.
J’avais pris le goût de travailler avec les plantes, et j’ai donc décidé de faire un stage postdoctoral dans ce domaine, au Friedrich Miescher Institut à Bâle, en Suisse, dans le laboratoire du Dr Thomas Hohn. Après quelques détours, j’avais choisi comme projet de modifier le virus de la mosaïque du chou-fleur, un pararétrovirus semblable au virus de l’Hépatite B, en vecteur permettant d’introduire des gènes étrangers chez les plantes. J’ai réussi, mais ce fut un succès relatif : les modes de réplication et de traduction de ce virus ne permettaient d’y introduire que des gènes de petite taille, limitant grandement l’utilité du virus comme vecteur.

AN : Et comment êtes-vous arrivé à l’Université de Montréal?

J’avais publié le travail sur le vecteur dans Nature, tout comme celui sur la leghémoglobine, et je m’étais donc bâti un CV intéressant et une certaine renommée dans mon domaine. C’est alors que je reçus un appel du Dr Réjean Daigneault, alors directeur du Département de biochimie, me proposant de postuler pour un poste disponible au département. À cette époque, le département, qui faisait partie de la FAS, était pluridisciplinaire et très peu de recherches purement biomédicales s’y faisaient. On y utilisait E. coli, des bactériophages, et même des bactéries photosynthétiques comme sujets de recherches. Je me disais que je ne détonnerais donc pas trop en y travaillant sur les plantes. Je fus engagé et entrai au département en 1984 à titre de chercheur adjoint, ayant obtenu une bourse de chercheur boursier du CRSNG. Déjà à l’époque les universités étaient sous-financées, ce qui avait incité le CRSNG à créer ces bourses de chercheurs afin de soutenir l’embauche de professeurs dans les universités canadiennes. C’était une période assez exaltante pour faire de la recherche. D’abord au département, qui était en expansion et avait recruté avant moi Philippe Crine et Guy Boileau. Et aussi parce qu’il y avait peu de pression sur le type de recherche que nous pouvions effectuer, et c’est donc la recherche fondamentale qui primait partout. Le département était aussi en phase d’expansion, et plusieurs jeunes chercheurs, dont Michel Bouvier et Luc DesGroseillers, furent recrutés peu après moi.
Il serait long et fastidieux de décrire en détail tous les sujets que j’ai abordés au cours de ma carrière comme chercheur indépendant. Disons d’abord que je me suis intéressé aux mécanismes qui contrôlent la réponse de défense contre les microbes chez les plantes, ce qui nous a permis de découvrir une nouvelle famille de gènes, unique aux plantes, que nous avons appelée Whirly. Nous avons aussi trouvé que ces protéines jouaient un rôle important dans la préservation du génome des organelles, ce qui nous a amenés à étudier les mécanismes qui maintiennent l’intégrité des génomes, aussi bien chez les plantes que chez la levure et l’humain. Aussi, en collaboration avec le Dr Vince de Luca, qui était alors professeur au Département de sciences biologiques de l’UdeM, nous avons passé pas mal de temps à caractériser des gènes de voies de synthèse de produits naturels chez les plantes, dont des alcaloïdes. Comme toujours, il y a eu des hauts et des bas, mais je suis quand même fier de ce que nous avons pu accomplir au cours de toutes ces années. Toutefois, ma plus grande fierté réside sans aucun doute dans tous ces étudiants, postdocs, techniciens et agents de recherche qui sont passés dans mon labo. Ça ressemble à un cliché, mais c’est tellement vrai : c’est à eux que revient une grande partie du succès que j’ai pu avoir au cours de ma carrière à l’UdeM. Je suis très fier aussi du parcours qu’ils ont accompli depuis leur départ de mon labo.
 
AN : Est-ce une retraite définitive ou pensez-vous maintenir une implication en recherche ou en science?
 
NB : J’ai commencé à travailler dans un laboratoire en 1975, et j’ai obtenu mon poste à l’UdeM à l’âge de 29 ans. C’est assez. Une carrière en sciences est assez exigeante et demande souvent beaucoup de sacrifices. Il y a plein d’intérêts extérieurs qu’on doit mettre de côté. Alors j’ai l’intention d’abord de faire beaucoup de rattrapage en lectures, en voyages, en passe-temps, etc. Ensuite on verra…
 
 
Nouvelles
Les arrivées
 
Nous sommes heureux de compter parmi nous deux nouveaux employés au département. Il s'agit de Jean-Pierre Ricard, aide technicien au laboratoire d'enseignement et de Nicolas Stifani, coordonnateur à la plateforme de microscopie. Nous leur souhaitons la bienvenue et espérons qu'ils trouveront au Département un environnement propice à leur épanouissement.

Nous avons également la chance d'accueillir le Dr Sébastien Lemieux à titre de professeur au Département. Ses travaux de recherche porte sur la bio-informatique fonctionnelle et structurale.Il crée des outils virtuels qui permettent de convertir des méga-données brutes incompréhensibles en résumés facilement accessibles pour la compréhension de processus biologiques tels que le développement de cancers.
Photos de gauche à droite: Jean-Pierre Ricard, Nicolas Stifani et Sébastien Lemieux
 
Les départs
 
Nous déplorons le départ à la retraite du Dr Normand Brisson qui était professeur au Département depuis 1984. Tout au long de sa carrière, il s'est employé à comprendre les mécanismes de défense chez les plantes et du maintien de l'intégrité du génome et a contribué au développement de plusieurs techniques de biologie moléculaire au département. Ses travaux étaient originaux, innovants et reconnus mondialement. En plus de la recherche, Il était un professeur apprécié et un superviseur attentif. Nous lui souhaitons de pouvoir réaliser tous les rêves qu'il a mis en veilleuse durant sa carrière et de profiter pleinement de sa retraite.  
 Nouveaux appareils pour la plateforme de biologie structurale
 
Nous sommes heureux d’annoncer la mise en marche de nouveaux appareils à la fine pointe de la technologie en biologie structurale, incluant trois spectromètres RMN (Résonance magnétique nucléaire) de 500 MHz, 600 MHz et 700 MHz et un appareil de Bio-SAXS (Small Angle X-ray Scattering) pour étudier les macromolécules biologiques en solution. De plus, monsieur Normand Cyr a été recruté au printemps 2018 comme coordonnateur de la plateforme de biologie structurale. Il assurera l'usage optimal de la plateforme, l'opération et l'entretien des appareils et verra à valoriser l’offre de services. Nous souhaitons la bienvenue à Normand! Les instruments sont maintenant pleinement fonctionnels et la plateforme a été incorporée au site web du département : https://biochimie.umontreal.ca/plateformes-scientifiques-bmm/biologie-structurale/.
À mettre à votre agenda : 
Symposium d’Inauguration de la Plateforme de Biologie Structurale
qui aura lieu le 2 mai 2019 ! Plus d’information sera disponible prochainement.
Sentinelles

Le 15 octobre dernier avait lieu le lancement du Réseau Sentinelles mis sur pied par l'Université de Montréal. L'objectif du réseau est de guider les étudiants vers les bonnes ressources. Une première formation par Action Suicide a été offerte aux employés de la communauté universitaire intéressés à repérer les signes de détresse chez les étudiants et à leur offrir un soutien adéquat. N'hésitez pas à contacter les sentinelles du Département en cas de besoin.
 
Au sein du Département de biochimie, nous pouvons compter sur Philipe Lampron, Audrey  Noël et Shona Teijeiro.
Reconnaissance du personnel
 
Lors de l'Assemblée Facultaire de Médecine le 5 décembre, il y a eu la reconnaissance des années de service du personnel. Il a été souligné les 40 ans de service de Mme Monique Vasseur, technicienne de laboratoire ainsi que les 15 années de service de Mme Pascale Legault de même que de Mr. James G. Omichinski, professeurs et chercheurs au Département de biochimie et médecine moléculaire.

Photos: Audrey Boivin
Légende photo de gauche: Mme Monique Vasseur et Mme Hélène Boisjoly
Légende photo de droite: Mr. Christian Baron, Mme Pascale Legault et Mme Monique Vasseur

 
Vie étudiante
1er cycle

Voici le nom de tous les exécutants pour l'année 2018-2019:

Président : Étienne Lavallée
Vice-président : Matthew Marcantonio
Trésorière : Maude Bélanger
Représentant du café Macrophage : Nathan Dupuis
Conseiller et conseillère à la vie étudiante : Hugo Laliberté et Laura Quirion
Représentant aux affaires académiques : Simon Del Testa
Représentante aux affaires externes : Clara Garnier
Représentante de cohorte des premières années : Cassandra Lapointe
Représentante de cohorte des deuxièmes années : Stéphanie Dufresne
Représentante de cohorte des troisièmes années : Camille Laliberté
Représentante du programme de bio-informatique : Dominique Fournelle
Représentante aux communications : Arianne Morin
Représentant aux affaires sportives : Benjamin Ouimet

Cycles supérieurs en biochimie

C’est avec plaisir que l’association de biochimie cycles supérieurs vous présente son nouveau conseil exécutif pour l’année 2018-2019:
 
Représentant aux affaires internes: Sebastian Igelmann
Coordonnatrice à la vie étudiante: Yulemi Gonzalez Quesada
Secrétaire: Caroline Lapierre
Trésorière: Myriam Dalachi
Président: Lionel Condé

Cycles supérieurs en bio-informatique

C’est avec plaisir que l’association de bio-informatique des cycles supérieurs vous présente son nouveau conseil exécutif pour l’année 2018-2019:

Présidente, VP aux communications : Caroline Labelle
VP externe : Cedric Roux
VP des activités sociales et sportives: Louis Gendron.
VP affaires académiques, secrétaire-trésorier : Léonard Sauvé

Bourses, prix et distinctions - Pour nos étudiants

Bourses post-doctorales externes
 
M. Musa Ozboyaci (laboratoire S. Pechmann) - IVADO (Apprentissage profond et optimisation aux fins de la révolution du savoir)
M. Pouria Dasmeh (laboratoire A. Serohijos) - IVADO (Apprentissage profond et optimisation aux fins de la révolution du savoir)
Mme Isabel De Oliveira Lima Bacellar (laboratoire S. Michnick)  -  HFSP (The International Human Frontier Science Program Organization)  -  Protein liquid-liquid phase separation as a mechanism of peroxisome matrix membrane transport
 
Bourse d'excellence Hydro-Québec
 
Cette bourse vise à souligner l'excellent parcours d'un étudiant menant des recherches dans des domaines liés aux champs d'action d'Hydro-Québec. Félicitation à Mme Christina Sawchyn, étudiante de 3e cycle du Département de biochimie et médecine moléculaire qui est la lauréate 2018. Mme Sawchyn est étudiante dans le laboratoire du Dr Frédérick-Antoine Mallette.
 

Bourse d'excellence J. A. DeSève

Nous félicitons Mme Bhagya Thimmappa pour l'obtention de la bourse d'excellence J. A, DeSève de la Faculté des études supérieures et postdoctorales. Mme Thimmappa est étudiante au doctorat dans le laboratoire du Dr Gertraud Burger.

 
Bourse de Mérite de la Faculté de Médecine

Mme Mélanie Breton-Larrivée, future étudiante à la maîtrise en biochimie (laboratoire S. McGraw)
M. Francis Leblanc, futur étudiant à la maîtrise en bio-informatique (laboratoire G. Lettre)
 
Bourse d’excellence 2018 de l’Association Médicale des Personnes de Race Noire du Québec

L’Université de Montréal ainsi que le Département de biochimie et médecine moléculaire souhaitent féliciter Mme Kayla Lewis-Thelusmon pour l’obtention de la bourse d’excellence 2018 de l’Association Médicale des Personnes de Race Noire du Québec (AMPRNQ). Cette dernière cherche à valoriser les étudiants de race noire en médecine ou en sciences de la santé qui s’investissent autant dans leurs études que dans leur communauté. Étudiante à la maîtrise en biochimie appliquée au milieu industriel et diplômée en enseignement postsecondaire, Kayla s’assure d’inclure autant que possible les notions de la communauté africaine et à descendance africaine dans tout ce qu’elle entreprend. Elle s’est donc démarquée par son implication à la plus ancienne entreprise de théâtre au Canada, soit le « Black Theatre Workshop », et au Festival International des Films Black de Montréal (FIFBM), mais également en faisant le parallèle entre culture et sciences. Elle aborde des sujets tels l’hydroquinone, un composant actif dans les produits éclaircissants topiques, l’albinisme et l’origine des premières cellules immortelles humaines HeLa, toujours exploitées aujourd’hui et dérobée d’une dame afro-américaine sans son consentement. Photo: Érika Gertilus
Prix, distinctions et publications
Prix et distinctions

En septembre dernier, le Dr Stephen Michnick a été accueilli à la Société royale du Canada en reconnaissance de l'excellence de ses réalisations scientifiques et universitaires. Ses travaux de recherche se concentrent sur l'étude de l’organisation des mécanismes cellulaires responsables de la prise de décision et de la mémoire. Leur objectif est d'améliorer la compréhension des interactions moléculaires sous-jacents les processus vivants.
Promotion

Le Dr Michel Bouvier s'est vu attitré un second mandat de quatre ans au poste de directeur général de l'IRIC.

Subventions
 
La Dre Nathalie Grandvaux a obtenu une subvention des Instituts de Recherche en Santé du Canada pour son projet intitulé: «Autophagy in the control of RSV replication in human airway epithelial cells».

Le Dr Martin Sauvageau a obtenu une subvention des Instituts de Recherche en Santé du Canada.

Le Dr Pascal Chartrand (collaboration UBC - Philip Hieter)  a obtenu une subvention des Instituts de Recherche en Santé du Canada -  Réseau pour son projet intitulé «Maladies rares: modèles et mécanismes».

Le Dr John Pascal a obtenu une subvention du CRSNG (programme de subventions d’outils et d’instruments de recherche)  pour son projet intitulé «Macromolecular interaction analysis using a surface plasmon resonance biosensor».
 
Publications marquantes

Les équipes de recherche du Département ont publié plus de 125 manuscrits depuis janvier 2017. Félicitations aux groupes de recherche pour leurs publications!
 
Voir l'ensemble de ces publications en cliquant ici!
Capsule Écolabo
Vos emballages en styromousse se recyclent!

Le  polystyrène expansé (PSE), autrement connue sous le nom de styromousse, est l'emballage de choix pour l'industrie des sciences de la vie pour expédier ses produits partout dans le monde. Le matériel est parfait pour l'expédition des produits sensibles à la température; il est léger, relativement peu coûteux et incroyablement isolant. Pourtant, ce matériau est entouré de controverses car il est dangereux à produire, difficilement recyclé et, dans la plupart des cas, se retrouve dans une décharge.

Cette triste réalité a incité de nombreuses sociétés de biotechnologie à commencer à innover les formules d’emballage de leur produit. Une solution proposée par les entreprises est le programme de reprise, où l'entreprise paye les frais d’expédition pour que les chercheurs leur renvoient les glacières afin de les réutiliser. Malheureusement, les taux de retour sont généralement faibles, soit autour de 30%. Alors, prenons part au défi afin de recycler 100% des boîtes en styromousse.
 
Voici les compagnies qui ont des programmes de recyclage d’emballage PSE :

New England Biolabs a le programme de reprise le plus long de l'industrie, s'étendant sur 3 décennies. Ils attestent même avoir réutilisé un refroidisseur PSE jusqu'à 10 fois (voir photo). Shawn Giles, directeur des expéditions de Biolabs en Nouvelle-Angleterre, déclare que le NEB fournit une étiquette de retour préaffranchie avec toutes les boîtes PSE. Pour eux, le coût du retour est plus important que l'achat d'une nouvelle boîte, mais ils estiment que c'est un petit prix à payer pour les clients qui n'ont peut-être pas de programme de recyclage dans leur établissement (1).

Sigma Aldrich a un programme très similaire, sauf que leurs boîtes PSE viennent dans une boîte en carton. Tout ce que le chercheur doit faire est de sortir l’«ice pack» de la boîte, le retourner à l’envers pour révéler une étiquette d'expédition prépayée, et de la renvoyer. Cependant, pour le moment, ce service est seulement offert aux clients des États-Unis (2).
 
 
Maryam Somea
Direction de la prévention et de la sécurité
Événements passés
Projet SEUR - 10 et 11 juillet

Rendu possible grâce à des animateurs drôles, motivés et dynamiques (Clothilde Berger, Saathanan Iyathurai, Kevin Lanthier et Étienne Lavallée), le laboratoire d'enseignement a pu accueillir, à 2 reprises cet été, des élèves de niveaux secondaires dans le cadre du projet SEUR (Sensibilisation aux Études, à l’Université et à la Recherche). Nos quatre animateurs ont mis sur pied un atelier jumelant des manipulations pour extraire l'ADN de la banane à une séance d'observation de cellules au moyen de microscope à épifluorescence. Nos visiteurs étaient ravis et ont beaucoup apprécié le travail en laboratoire de même que le côté interactif de l'atelier proposé par les animateurs.

BBQ et déjeuners
 

Merci à l'association étudiante des cycles supérieures en biochimie de nous offrir durant l'été l'occasion de sortir entre collègues pour participer au BBQ et quand le froid apparait de nous réchauffer autour d'un bon café et de délicieuses crêpes lors de déjeuners. Cette petite pause est fort appréciée de tous!

Activité intégration - 1er cycle
 
Traditionnellement, les nouveaux étudiants sont invités à rencontrer leurs pairs et les étudiants d'autres années lors des activités d'intégration qui ont lieu à la fin du mois d'août. Plaisir garanti!

Photo: Laura Quirion

Biosensum - 2 septembre au 11 septembre

Pour la première fois, l'Université de Montréal a participé au concours SensUs 2018 sous la supervision du Dr Jean-François Masson (Dép. chimie) et de son équipe étudiante BiosensUM; une équipe multidisciplinaire représentant le Canada au Concours. Cette équipe canadienne était formée d’étudiants provenant de l’Université de Montréal et des écoles affiliées, Polytechnique Montréal et HEC Montréal. Les membres de l’équipe provenaient de différents domaines académiques tels la biochimie, la chimie, l’ingénierie, les sciences informatiques et le marketing. Cette année une de nos étudiantes du B.Sc. en biochimie, Elizabeth Maurice-Elder, faisait partie de l'équipe!

Il s'agit de la première compétition internationale étudiante portant sur le développement de biocapteurs à application médicale et qui avait lieu à l'Université technologique d'Eindhoven aux Pays-Bas. Ce fut une expérience très enrichissante!

Une nouvelle équipe se lancera pour l'édition 2019 dont la thématique est l’arthrite rhumatoïde et l’analyte à détecter sera la drogue Humira. Plusieurs membres de l’équipe reviennent pour 2019 et ils ont recruté d’autres membres en chimie, biochimie et génie biomédical qui doivent confirmer leur participation. 

Voici l'équipe 2018, de gauche à droite et de haut en bas : Frédéric Fournelle, Zoubaire Moustaine, Antoine Nkaye, Marie-Pier Dinel, Elizabeth Elder, Laurianne Gravel Tatta, Madline Sauvage, Abdelhakim Qbaich, Jean-Antoine Gauthier Cyr (absent sur la photo) et Godefroy Borduas (absent sur la photo). Merci à la chef d'équipe, Marie-Pier Dinel pour les informations détaillées de la compétition et la photo.

Symposium de recherche
 
Événement incontournable de l'automne, le symposium de recherche a regroupé cette année, pour sa 10e édition, 36 laboratoires de recherche et plus de 100 étudiants de premier cycle en biochimie et bio-informatique. Merci à l'association étudiante de premier cycle (en particulier Simon Del Testa) et au département de travailler ensemble afin de pouvoir offrir l'opportunité d'éclairer les étudiants sur leurs intérêts en recherche en prévision de la recherche d'un stage ou d'un poste à la maîtrise.

Halloween

Au lendemain du 31 octobre, c'était au tour des plus grands, c'est-à-dire des étudiants des cycles supérieurs, de souligner la fête de l'Halloween au département. Bravo à Marie-Camille Rowell et Stéphane Lopes-Pacienca qui ont remporté le concours de costumes!

Portes ouvertes

Le 11 novembre dernier, l'Université de Montréal a accueilli au total 7583 visiteurs. Concernant directement nos programmes, c'est 200 visiteurs qui ont bravé la foule pour se rendre au kiosque de biochimie et 70 visiteurs pour le kiosque de bio-informatique. De plus, notre département a ouvert ses portes et environ 50 personnes ont pu prendre part à la visite.

Pour renseigner tous ces visiteurs, c'est une équipe chevronnée de 13 personnes (étudiants de 1er cycle et cycles supérieurs, employés et professeurs) qui ont accepté de raccourcir leur fin de semaine pour venir parler de leur domaine avec passion. Nous tenons à remercier les personnes suivantes:

Étudiants 1er cycle: Simon Del Testa, Alexis Gendron, Anthony Lemieux, Justin Pelletier
Étudiants cycles supérieurs: Kevin Boutin, Lionel Condé, Sarah Duhaime,Yulemi Gonzalez et Élise Rouleau-Turcotte
Professeurs: Miklos Csürös, Luc DesGroseillers et Gerardo Ferbeyre
Employés: Philipe Lampron et Audrey Noël

Fête des papiers
 

La dernière fête des papiers de l'année a eu lieu le 29 novembre 2018 et elle a connu un fort taux de participation! Bravo à tous ceux et celles qui ont publié au cours de l'année 2018!

Fête de Noël
 
Une autre fête de Noël réussie le 7 décembre dernier! Merci à tous ceux qui se sont impliqués dans l'organisation de cette magnifique soirée! Merci à notre photographe, Nicolas Montpas pour avoir immortalisé plein de beaux souvenirs!
Portraits de diplômés
Cette rubrique vous appartient. Faites nous parvenir un portrait de votre cheminement de carrière et faites nous connaître vos projets et réalisations. Vous pourriez aussi y publiciser vos activités professionnelles, vos nominations,  vos succès, vos offres d’emploi etc. Voici le portrait de deux de nos récents diplômés.

Gaëlle Bridon

Gaëlle a obtenu un Master en Biochimie (spécialisé en Protéomique) de l’Université Lille 1 (France) en 2005. Elle a par la suite effectué un doctorat en Biochimie à l'Université de Montréal (2006-2012) sous la supervision du Dr Pierre Thibault à l’Unité de recherche en protéomique et spectrométrie de masse bioanalytique à l'IRIC. À la fin de son Ph. D., elle a rejoint la plateforme de métabolomique de l’Université McGill de 2012-2017 en tant qu’associée de recherche, travaillant sur des spectromètres de masse haut-de-gamme Agilent. Agilent l’a ensuite recrutée en tant que Spécialiste de Produit en Spectrométrie de Masse, couvrant l’Est du Canada.

Son travail consiste à aider les clients à choisir la meilleure solution pour leurs besoins en spectrométrie de masse et pour cela elle doit procéder à des rencontres avec les clients, réaliser des présentations, participer à des séminaires et conférences pour promouvoir leurs solutions et adapter leurs propositions sur mesure, tout en respectant le budget établi! Elle accompagne les clients avant leur achat, mais les supporte également tout au long du processus et lors du développement de leurs applications particulières un fois le système installé dans leur laboratoire.

Ce qui motive le plus Gaëlle, c’est le manque de routine! Elle rencontre des clients de tous horizons avec des besoins complètements différents, et elle doit s’adapter à leur contexte pour les satisfaire pleinement. Elle peut aider un étudiant au doctorat à développer une méthode d’acquisition, visiter ensuite un laboratoire gouvernemental et bâtir une analyse logicielle robuste avec un technicien, ou encore proposer une soumission à un laboratoire pharmaceutique qui doit être opérationnel sur le champ.

«Je sens que je fais vraiment une différence dans leur journée et mes clients savent qu’ils peuvent compter sur moi. De plus, j'ai la chance de travailler avec une équipe formidable, très soudée et sur laquelle je peux compter, c’est inestimable.»

Elle a longtemps été en milieu académique et elle adorait travailler dans le laboratoire. Lorsqu’ Agilent lui a fait une proposition, elle a beaucoup hésité puis elle a fait une liste des compétences qu'elle avait acquises au cours de sa formation. L’expérience pratique dans le laboratoire, la curiosité, la persévérance, la débrouillardise (voir même un peu d’entêtement!) sont toutes des qualités qu'elle a acquises dans le laboratoire du Dr Thibault et elle les met à profit à chaque jour dans son travail. Elle ne regrette en rien sa décision d’avoir quitté le milieu académique pour l’industrie car son cheminement (truffé de quelques embuches!) lui a donné tous les outils nécessaires à sa réussite. Les nombreuses présentations orales et par affiche qu'elle a dû faire durant son doctorat l’ont beaucoup aidée à être à l’aise devant un public et surtout à savoir s’adapter à l’audience.

Son conseil: «Rester à l’écoute, être ouvert aux propositions et surtout travailler fort. Savoir saisir sa chance quand l’occasion se présente et foncer! »

Sa devise : ‘’L'obstination est le chemin de la réussite.’’ Charlie Chaplin.

Louis-Philippe Lemieux-Perreault

Après son B.Sc. en bio-informatique (2002-2005), Louis-Philippe a complété sa maîtrise à l'Université de Montréal (2008) en bio-informatique sous la direction du Dr Ettore Merlo et de la co-supervision du Dr Pavel Hamet. Son projet de recherche était intitulé « Algorithme génétique spécifique à l’analyse de la susceptibilité à l’hypertension de la population du Saguenay-Lac-Saint-Jean». Des études doctorales sous la supervision du Dre Marie-Pierre Dubé (codirecteur Dr Awadalla) sont venues clôturer son cheminement académique (2008-2014). Sa thèse a porté sur les Approches bio-informatiques appliquées aux technologies émergentes en génomique. Au cours de cette formation, Louis-Philippe a eu la chance de d'effectuer un stage d'un an à l'Université d'Oxford pour participer au projet Methodological Challenges in Genome-wide Association Studies of Rare Copy Number Variants sous la supervision du Dr Peter Donnelly.
 
Depuis la fin de son doctorat, Louis-Philippe est bio-informaticien sénior au Centre de pharmacogénomique Beaulieu-Saucier de l’Université de Montréal. Il performe de multiple tâches dont celles de réaliser des analyses statistiques pour différents projets académiques pour le groupe de recherche en statistiques génétiques StatGen de l'ICM, de maintenir et de créer la documentation des outils bio-informatiques et d'être responsable de la publication des outils dans les articles scientifiques.

«Ce que je trouve motivant, c'est que je touche à une panoplie de projets intéressants en génétique humaine. J'apprends sans arrêt de nouveaux concepts, outils ou méthodes. Je peux toujours essayer de nouveaux «frameworks» et je suis encouragé à poursuivre de nouvelles idées. De plus, mon domaine me permet d'avoir un impact direct sur la santé humaine; par exemple nous avons une étude clinique présentement en phase III pour faire suite à une découverte que nous avons faite.»
 
Un des cours qu'il a beaucoup aimé lors de sa maîtrise fut "Sujets en optimisation". Ce cours l'a beaucoup intéressé aux métaheuristiques, sujet de son mémoire de maîtrise. Les cours de génétique et de programmation lui ont donné les bases nécessaires ainsi que la curiosité requise pour bien débuter son travail au sein de son groupe de recherche. Les cours d'algorithme lui ont permis de s'améliorer en programmation, rendant des programmes plus efficaces.
 
Pour le conseil à donner: «Trouver un travail/projet de recherche motivant qui permet de toujours apprendre. De cette manière, on est certain de ne jamais s'ennuyer».
Événements à venir
Journée Simon-Pierre Noël - 5 mars


 
Soirée carrière de la Bio-coalition - 26 mars

 
Symposium d'Inauguration de la Plateforme de Biologie Structurale
 
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