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BOULEZAÏ! Janvier 2019

« De centre vide à Centre-ville » ?


Voilà, le suspense est levé. Soupir de soulagement. Trois groupes promoteurs ont déposé une offre de projet concernant la revitalisation de la rue Wellington sud. C’est donc avec enthousiasme que se poursuit cet important chantier qui vise à redéfinir le cœur de Sherbrooke, chantier qui nous l’espérons, dépassera la simple cure de jeunesse et de beauté.
Conformément à la pensée développée par le Collectif pour une Well Inc.lusive, il nous semble important à ce stade-ci de réitérer quelques-unes des pistes de réflexion déposées à l’époque et toujours d’actualité aujourd’hui.
Qualité de vie : La rue Wellington deviendra-t-elle une rue piétonnière ? Pourquoi ne pas fermer cette rue à la circulation automobile ente midi et 5 h chaque jour et en réservant l’avant-midi pour les livraisons et l’approvisionnement des commerces ? Soutenir la vitalité économique et l’appropriation des lieux, favoriser les découvertes et le « flânage », mettre la rue à la disposition des esprits créatifs. Emballant non ?
Animation culturelle abondante et de qualité : La Culture joue un rôle primordial dans le développement d’un centre-ville inclusif car elle a le pouvoir de rassembler les gens de tout acabit. Il y aurait même lieu de voir à la bonification des événements déjà organisés tels que Bouffe ton centro, les Concerts de la Cité et le festival SherBlues&folk ? Et pourquoi pas le retour du festival du texte court ?
Un toit pour toutes et tous : Il nous apparait toujours essentiel d’assurer...

 
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Moisson Estrie

Bien plus qu'une banque alimentaire!

Geneviève Côté est directrice de  Moisson Estrie depuis 2011. L’organisme régional a pour mission première d’éviter le gaspillage alimentaire tout en venant en aide aux personnes dans le besoin. Les différents niveaux de besoins s’articulent autour d’une chaîne logique par la mise sur pied et la consolidation de différents projets.  La transformation d’aliments et l’insertion socio-professionnelle complètent cette mission afin de lutter contre l’insécurité alimentaire pour permettre des interventions globales et durables. Avec comme slogan : « Donnez du cœur… aux ventres »  les ambitions et les actions de Geneviève Côté, de son équipe, des partenaires , des donateurs et des bénévoles  permettent de viser l’excellence tout en étant un acteur de premier plan.

Geneviève  a étudié en environnement pour ensuite occuper un emploi à la Ville de Sherbrooke et à la protection des rives. Son parcours l’amènera par la suite à occuper un emploi visant l’insertion à l’emploi. Moisson Estrie représente alors un défi régional imposant pour la directrice dynamique et passionnée. Ce défi permettra de consolider et de mettre sur pied différents projets pour actualiser les objectifs et la mission de l’organisation avec une énergie renouvelée.
Bien que la tendance de diminuer voir d’enrayer le gaspillage alimentaire fait désormais parti de nos préoccupations, l’organisme s’y affaire depuis 30 ans maintenant.
Pour Geneviève, il était primordial de poursuivre les objectifs, mais aussi de les bonifier au fil des ans. « Nous offrons le libre choix des denrées, selon les goûts, les capacités et les intolérances par exemple lors de la redistribution. Nous avons transformé notre concept de dépannage alimentaire en véritable épicerie sociale en misant sur la récupération alimentaire. »
Le bilan? Moisson Estrie assure 5042 dépannages et soutiens alimentaires par mois dans la région avec plus de 16 884 personnes aidées chaque année. Des bonifications au service ...

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RAME de l'Estrie

La Famille au cœur de l'organisation

Femme accomplie, Lucie Roch parle avec passion du rôle et de la mission du Réseau d’appui des familles monoparentales et recomposées de l’Estrie. Mère de 6 enfants, dont 1 enfant ayant des besoins particuliers, Lucie a fait connaissance avec l’action communautaire autonome par de  l’implication bénévole dans sa communauté. Son parcours est inspirant. Profondément engagée dans son milieu, Lucie a aussi été confrontée aux différentes réalités et enjeux de la parentalité.
À l’emploi du RAME depuis 14 ans, Lucie a d’abord été animatrice, coordonnatrice, directrice adjointe  pour ensuite chausser les bottes de la direction de l’organisme avec une compréhension éclairée des différentes problématiques vécues par les parents.
Dès que je passe la porte d’entrée du RAME, s’ouvre un milieu occupé, vivant et chaleureux. C’est la journée de la distribution alimentaire. Il y a de l’action et du monde dans la place. Les parents et les membres de l’équipe s’activent dans l’entrée, dans un climat de bonne humeur et de complicité. La maison est située dans le quartier animé des Jardins-Fleuris.
Comptant sur  44 années d’existence, le RAME a pour mission d’améliorer les conditions de vie des familles monoparentales et recomposées de l’Estrie. Il me donne l’impression d’être un pilier dans sa communauté en favorisant la vie de quartier, un point d’ancrage important.
Lors de notre rencontre, Lucie se dit elle-même tatouée du communautaire. Cette femme de cœur apprécie être entourée de gens tout en voulant faire une différence au quotidien dans la vie d’autrui. «  Je suis heureuse tous les jours de venir travailler, d’avoir la chance de m’actualiser dans un quartier vivant. De me sentir vraiment à la bonne place. »
 
Le milieu de vie et les activités
Le RAME vise par ses activités et services,  à briser l’isolement et à offrir du répit aux parents. Pour se faire, l’organisme offre  un service de halte-garderie dans ses locaux et un service de garde à domicile. Tous les services sont accessibles et gratuits. L’implication des membres dans le milieu de vie...

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PARTENAIRES DE LA COMMUNAUTÉ : 

Conseiller en placement - Gestion financière MD
Kevin Saucier

Kevin  Saucier s’implique au Comité des jeunes de Centraide Estrie. Par le biais de ce comité, il organise et participe à différentes activités de levée de fonds pour Centraide Estrie qui  appui  68  organismes communautaires de la région annuellement  par la distribution de dons.  Centraide vise à soutenir la réussite des jeunes, assurer l’essentiel, briser l’isolement social et bâtir des milieux de vie rassembleurs.
Pour Kevin, il est important de redonner, de redistribuer afin de tenter d’améliorer la situation des personnes plus vulnérable. « Je me considère privilégié et je trouve important d’investir du temps et de l’énergie pour redonner à la communauté. »
 

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  Chargée des communications
Agression Estrie

Alexandra travaille pour le CALACS depuis 3 ans. Elle se charge des  aux communications en plus de faire des suivis et des animations.
 
« Je crois que de travailler avec l'être humain est, à la base, très épanouissant. Travailler avec des femmes victimes d'agressions sexuelles tout en les amenant  à reprendre du  pouvoir sur leur vie et a réaliser qu’elles ne sont pas responsable des événements. En réalité, ce qui est le plus épanouissant dans mon métier  est de parcourir tout ce chemin vers l’empowerment.  C’est aussi le faire d’avoir l’impression de faire une réelle différence par les ateliers qu’on donne dans les classes auprès des jeunes. C’est de semer une petite graine dans leur tête qui pourrait avoir un réel impact sur la manière de réagir dans une situation. »
 

Article à venir dans le BOULEZAÏ du mois de février 2019
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