A la fin d’un culte, de l'aumônerie protestante M demande pourquoi Dieu ne répond pas à ses prières. Elle n’avait pas de nouvelle de sa petite fille qui avait été placée dans un foyer suite à son arrestation. Elle ne savait pas non plus ce qu’était devenu son appartement.

Une femme (détenue qui se trouve dans une situation très similaire) lui a répondu par un témoignage:

« Quand je suis arrivée ici, je pleurais et demandais à Dieu pourquoi Il avait permis ça. Mais à chaque fois, une voix me disait de le louer. Je n’en avais pas envie, mais la voix était plus forte, et alors je remerciais Dieu. Quelque semaines après j’ai pu avoir des nouvelles et j’ai appris que des frères et soeurs de mon église s’étaient cotisés pour continuer à payer mon loyer. » Ils se sont organisés pendant que moi, dans ma cellule, je louais Dieu.

Ce témoignage a été entendu par toutes les femmes présentes au culte. 

La semaine suivante, je suis allée voir M pour écrire pour elle une lettre (elle ne parle pas français) demandant à une association qui a la possibilité de faire des démarches à l’extérieur, de venir la voir. Cette association est venue 3 jours après. Et la semaine suivante, elle a rencontré une autre association, le Relais Parents-Enfants qui a retrouvé les coordonnées du foyer où se trouve sa fille et qui va organiser les visites.
 

LES DÉTENUS doivent faire face à des semaines, des mois et des années de séparation d’avec leur famille, la perte de l’emploi et l’isolement.

Priez pour la justice et la compassion, et aussi que le détenu puisse commencer une démarche spirituelle.