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Lettre #29
Mercredi 20 mars 2019
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Chers toutes et tous,

La semaine dernière à l'Assemblée nationale a été marquée par l'examen de la loi PACTE. Vous retrouverez dans cette lettre d'information les combats que nous avons menées à la fois contre les privatisations mais aussi pour une nouvelle entreprise.

Vendredi et samedi, des millions de jeunes se sont rassemblés pour alerter et construire un futur vivable pour toutes et tous. Ils ont marché dans des dizaines de villes de France et d'Europe. Je les ai rencontrés à Berlin ou j'étais présente pour une rencontre avec les parlementaires sociaux-démocrates.

Merci à ces jeunes européennes ! Leur mobilisation oblige les responsables politiques à être à la hauteur de l'enjeu du réchauffement climatique, c'est le combat que portent les députés socialistes et apparentés chaque semaine à l'Assemblée nationale.

Bonne lecture,

Amitiés socialistes,


Valérie Rabault
Députée de Tarn-et-Garonne,
Présidente du groupe Socialistes et apparentés à l'Assemblée nationale
AU SOMMAIRE DE CETTE LETTRE D'INFORMATION
 
1. Loi Pacte - Notre combat contre les privatisations
2. Loi Pacte - Notre combat pour une nouvelle entreprise
3. Le débat selon LREM
4. Le Défenseur des droits confirme nos inquiétudes sur la politique du gouvernement
5. Dépôt d'un recours au Conseil constitutionnel sur la loi anti-casseurs
6. Assistantes maternelles : les nouvelles victimes de la politique du gouvernement ?
7. Nous exprimons notre solidarité avec le peuple algérien
8. Les députés socialistes à la rencontre des salariés des Fonderies du Poitou
9. Dans les médias
LOI PACTE - NOTRE COMBAT CONTRE LES PRIVATISATIONS
La semaine dernière, nous nous sommes particulièrement mobilisés dans l'hémicycle pour nous opposer aux privatisations contenues dans la loi Pacte.

Privatisation d'ADP : un non-sens économique et une erreur stratégique

Valérie Rabault interpelle le Premier ministre sur la privatisation d'ADP
Intervention de Boris Vallaud sur la privatisation d'ADP
Intervention de Valérie Rabault sur la privatisation d'ADP

Privatisation de la FDJ : un non-sens économique et un risque pour la santé publique

Intervention de Régis Juanico sur la privatisation de la FDJ
LOI PACTE - NOTRE COMBAT POUR UNE NOUVELLE ENTREPRISE
Lors de ces débats sur la loi Pacte nous avons également fait des propositions pour une entreprise nouvelle du 21eme siècle.
Dominique Potier présente les combats des socialistes sur la loi Pacte
Intervention de Marie-Noëlle Battistel sur la loi Pacte
LE DÉBAT SELON LREM
Dans le cadre du grand débat national, La République en Marche (LREM) a fait ses propositions. Et quand on veut comprendre comment la République en marche traite le débat, voici deux exemples éclairant.
 

LREM propose notamment de revaloriser les retraites sur l'inflation. En faisant cela ils oublient de dire quatre choses :
  • que la revalorisation était inscrite dans la loi jusqu’à l’année dernière, mais que c'est eux-mêmes, le gouvernement et la majorité, qui sont revenus sur ce principe il y a trois mois ;
  • que grâce à un recours que nous avons porté, le Conseil constitutionnel a, en décembre, annulé pour 2020 (et malheureusement pas pour 2019) la non-revalorisation des retraites avec l'inflation ;
  • que par conséquent ce que propose LREM existera déjà en 2020, grâce à notre recours, et certainement pas grâce à la majorité ;
  • que, du fait de la décision du Conseil constitutionnel, si le Gouvernement décide de ne plus revaloriser les retraites en 2020, il sera obligé de repasser devant le Parlement. Et là nous verrons bien ce que votera la majorité !
LREM propose également d'instaurer une procédure de proposition de loi citoyenne :
  • grosso modo lorsqu’un certain nombre de personnes demandent qu'une proposition de loi soit étudiée, le Parlement se doit de l'étudier ;
  • Évidemment que nous sommes d'accord... tout simplement parce que nous avons déposé cette proposition sous forme d'amendement (avec un seuil à 100 000 personnes) en juillet dernier à l'occasion de la réforme constitutionnelle que vous trouverez ci-dessous !
Mais à l'époque la majorité a voté contre !
LE DÉFENSEURS DES DROITS CONFIRME NOS INQUIÉTUDES SUR LA POLITIQUE DU GOUVERNEMENT
Dans son rapport annuel publié mardi 12 mars, le Défenseur des droits a pointé un « renforcement de la répression » en France et s’est inquiété d’un « affaissement » des libertés.
 

1/ Répresions dans les manifestations et loi "anti-casseurs"

 
En pointant le nombre “jamais vu” d’interpellations et de gardes à vue intervenues “de manière préventive” lors de certaines manifestations, le Défenseur des Droits fait écho à nos inquiétudes sur la philosophie de la proposition de loi dite « anti-casseurs » :
  • Cette loi de circonstance est la manifestation d’une dérive inquiétante, condamnée par l’ensemble des associations de défense des libertés, qui a semé le trouble jusque dans la majorité (50 abstentions dans le groupe LREM) ;
  • Le droit de manifester est une liberté fondamentale, inscrite à l’article 10 de la Déclaration des droits de l’Homme et du citoyen ;
  • C’est d’ailleurs pour cette raison que nous avons saisi le Conseil constitutionnel mardi sur cette proposition de loi (lire article ci-dessous).
 
Le Défenseur des Droits pointe aussi du doigt l'utilisation des lanceurs de balles de défense (LBD) :
  • Nous avions proposé la suspension de l'utilisation de cette arme dans les opérations de maintien de l'ordre pour une manifestation déclarée dans le cadre de la loi dite "anti-casseurs" ;
  • La sanction d’un individu même extrêmement violent ou coupable de dégradations ne saurait en effet être que de nature pénale, sans être doublée d’une mutilation physique irréversible ;
 
Le gouvernement doit prendre en compte toutes ces recommandations et redéfinir la doctrine du maintien de l’ordre afin d’éviter les affrontements autant que faire se peut et s’inscrire dans des stratégies de désescalade telles qu’elles sont employées à l’étranger et notamment en Allemagne.
 

2/ Politique d’immigration

 
Le Défenseur des Droits estime également que la France mène « une politique essentiellement fondée sur la police des étrangers, reflétant une forme de criminalisation des migrations » :
  • Cela fait écho à la loi “asile et immigration” à laquelle nous nous sommes fermement opposées au début de l’année 2018 ;
  • Là aussi cette loi avait été condamnée par l’ensemble des associations de soutien aux étrangers et de défense du droit d’asile ;
  • Là encore le gouvernement n’avait eu aucune considération vis à vis des inquiétudes associations et vis à vis des propositions de l’opposition.
 
Rejet par les associations, mépris des oppositions parlementaires, condamnation par les autorités indépendantes, c’est désormais le triptyque législatif du gouvernement !
 

3/ Services publics

 
Le Défenseur des Droits alerte enfin sur un « repli des services publics » : Retards dans le versement de certaines retraites, suppression du guichet dans les préfectures, « déserts médicaux »... :
  • Cela fait ici écho à nos préoccupations concernant la suppression de 120 000 fonctionnaires prévue par le gouvernement. Cela risque d’accentuer encore le “repli des services publics” constaté par le Défenseur des Droits  ;
Cela fait aussi écho aux débats que nous avons cette semaine dans l'hémicycle sur la loi santé. Celle-ci ne répond en rien à l’urgence à laquelle nous sommes confrontées concernant les déserts médicaux. La suppression du “numerus clausus” promise par le gouvernement est une esbrouffe car il y aura finalement seulement une légère hausse du nombre d'élèves reçus. Et avec les “hopitiaux de proximité”, le gouvernement va en réalité déclasser les centres hospitaliers et les CHU d'ores-et-déjà existants.
DÉPÔT D'UN RECOURS AU
CONSEIL CONSTITUTIONNEL
SUR LA LOI ANTI-CASSEURS
81 députés, dont les députés des groupes Gauche Démocrate et Républicaine, La France insoumise, Libertés et Territoires et Socialistes et apparentés, ont déposé mardi 12 mars un recours pour contester devant le Conseil constitutionnel la proposition de loi visant à renforcer et garantir le maintien de l’ordre public lors des manifestations.
Nous estimons que la proposition de loi déférée porte notamment atteinte à la liberté constitutionnelle de manifester et d’exprimer librement ses opinions.
 
Nous contestons dans ce recours en particulier trois mesures :
  • L’interdiction individuelle administrative de manifester créée par l’article 3 de cette proposition de loi ;
  • L’extension du pouvoir de réquisition du procureur de la République « aux fins de recherche et de poursuite » de l’infraction de participation à une manifestation prévue par l’article 2 ;
  • La création d'un délit de dissimulation du visage prévue à l’article 6.
 
Nous invitons également le Conseil constitutionnel à saisir pour avis la Cour européenne des droits de l’Homme. En effet, la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales consacre la liberté de manifester ses convictions à son article 9, la liberté d’expression à son article 10 ainsi que la liberté de réunion pacifique et d’association à son article 11.
 
Nous demandons enfin le déport des membres du Conseil constitutionnel ayant pris une position publique sur cette question. C’est notamment le cas de M. François PILLET, cosignataire de cette proposition de loi et qui s’est en outre exprimé en sa faveur lors de son examen au Sénat en première lecture, dont il a par ailleurs présidé la séance de la commission des Lois.
 
Liste des 81 signataires du recours : André Chassaigne, Jean-Luc Mélenchon, Valérie Rabault, Philippe Vigier, Clémentine Autain, Jean-Felix Acquaviva, Joël Aviragnet, Ericka Bareigts, Delphine Batho, Marie-Noëlle Battistel, Huguette Bello, Ugo Bernalicis, Gisèle Biémouret, Christophe Bouillon, Sylvain Brial, Jean-Louis Bricout, Moetai Brotherson, Alain Bruneel, Marie-George Buffet, Luc Carvounas, Michel Castellani, Jean-Michel Clément, Éric Coquerel, Paul-André Colombani, Alexis Corbière, Charles de Courson, Alain David, Pierre Dharréville, Jeanine Dubié, Jean-Paul Dufrègne, Frederique Dumas, Laurence Dumont, M’jid El Guerrab, Olivier Falorni, Elsa Faucillon, Olivier Faure, Caroline Fiat, Guillaume Garot, David Habib, Christian Hutin, Régis Juanico, Sébastien Jumel, Marietta Karamanli, Manuela Kéclard-Mondésir, Bastien Lachaud, François-Michel Lambert, Jérôme Lambert, Michel Larive, Jean-Paul Lecoq, Serge Letchimy, Josette Manin, Paul Molac, Sébastien Nadot, Jean-Philippe Nilor, Danièle Obono, Bertrand Pancher, Mathilde Panot, George Pau-Langevin, Stéphane Peu, Sylvia Pinel, Christine Pires Beaune, Dominique Potier, Loïc Prud'homme, Joaquim Pueyo, François Pupponi, Adrien Quatennens, Jean-Hugues Ratenon, Muriel Ressiguier, Fabien Roussel, Sabine Rubin, François Ruffin, Hervé Saulignac, Gabriel Serville, Bénédicte Taurine, Sylvie Tolmont, Cécile Untermaier, Hélène Vainqueur-Christophe, Boris Vallaud, Michèle Victory, André Villiers, Hubert Wulfranc.

 
ASSISTANTES MATERNELLES
LES NOUVELLES VICTIMES DE LA
POLITIQUE DU GOUVERNEMENT ?
Question de Gisèle Biémouret sur la situation des assistantes maternelles
NOUS EXPRIMONS NOTRE SOLIDARITÉ
AVEC LE PEUPLE ALGÉRIEN
Question de Michèle Victory sur la situation en Algérie
LES PARLEMENTAIRES SOCIALISTES
A LA RENCONTRE DES SALARIÉS
DES FONDERIES DU POITOU

Une délégation de parlementaires socialistes a rencontré lundi 11 mars les salariés des Fonderies du Poitou à Ingrandes dans la Vienne, usine qui est menacée de fermeture comme tant d'autres en France.

 
L’Etat et Renault doivent tout mettre en œuvre pour assurer la reprise des Fonderies du Poitou, garantir des volumes élevés pour préserver un maximum d’emplois et accompagner la transition technologique et écologique de son industrie. Il faut préparer l’après diesel.

15.000 salariés menacés dans la filière auto alors que la transition écologique est en panne et notre politique industrielle collectionne les échecs : investir en masse dans la production de véhicules propres abordables est une urgence absolue .
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