C’est qu’on ne rigole pas, au golf de Marcilly, quand on décide de faire découvrir aux voisins. Au golf, les Marcilliens ont débarqué en navette. Celle de la mairie, et ce pendant quatre ans. Quatre cents enfants, sur deux mille Marcilliens ont, dit Pascal Parou, vécu un voyage hors du réel, avec une folle envie d’y revenir. Sauf que, chez ces gens-là, monsieur, on ne joue pas, on ne joue pas. La transition de la découverte à la pratique n’est pas simple, dit Pascal Parou, sans doute parce que le golf sera à tout jamais étiqueté sport de riches : seules cinq initiations se sont transformées en inscription à l’école de golf. La vache est maigre. Alors le directeur a eu une idée : proposer un produit très accessible. De là est née l’idée des seaux de balles illimités pour 10 euros. Un prix lunaire.
Pascal Parou a donc un practice de 40 places à 50m de la terrasse du club-house, ce qui permet au directeur adjoint du golf de passer dispenser quelques conseils, de pro. 5 à 6 tapis sont dédiés à l’opération permanente. Il a aussi créé un minigolf en gazon, à côté du practice et du bar, pour que les mômes jouent sous l’œil des parents. Le minigolf a muté en putting green, il sera prochainement inclus dans le forfait 10 euros. La source d’inspiration, c’est le Japon, où les golfeurs sont bien plus nombreux que les Marcilliens. Les practices sont très peu onéreux, à l’inverse des parcours, bien plus chers qu’en France.
« La formule est importante pour notre golf, dit le directeur. Nous connaissons une chute des débutants depuis deux ou trois ans, et j’arrive à attirer les moins de 30 ans avec cette formule, ce qui me permet de les garder par la suite et de les faire progresser ».
Lors du Golf Tour de la FFGolf, 350 enfants sont venus s’essayer au golf décortiqué en ateliers. Gratuitement. Génial, non ? « Pas un jeune n’est venu demander combien ça coûte. Ils ont peur du prix… » L’on raconte même l’histoire d’un pro de Marcilly qui, après avoir dit à une mère que sa fille était douée, s’est entendu répondre : « J’ai pas 500 euros par mois pour qu’elle joue et 2000 euros pour lui acheter un sac ». La morale ? On ne l’a pas. Ce qui est sûr, c’est que Saturne pas rond, quelque part. Et pas seulement pour les Marcilliens.
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# Woods, L'Equipe a kiffé !
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Il s’est passé, la semaine dernière, un truc de ouf, un événement « absolu », comme dirait un envoyé spécial de Journal du Golf et de L’Equipe, que je ne citerai pas : Tiger Woods a fini par remporter un nouveau Majeur !
Bon, ça, on le savait déjà. Nan, le truc de déglingo, c’est cette Une sur Woods le lendemain, alors même qu’il y avait du PSG à la télévision ! Les audiences des pages golf de lequipe.fr, que soignent les journalistes de Journal du Golf de 8 heures du matin à 7 heures du matin, sauf quand y’a des pros-ams et le Trophée des Médias – et deux trois autres tournois aussi quand même parce qu’il faut pas déconner – on en était où ? Ah oui, les audiences de lequipe.fr/golf ont cartonné.
Le Masters d’Augusta, c’est 1,7 million de visites, 4,5 millions de pages vues, avec une super percée du « allô », qui a généré 1,8 million de pages vues.
L’article le plus lu est le compte-rendu de la victoire de Tiger, avec 435 000 paires d’yeux qui se sont penchées dessus. Soit 870 000 yeux, sans tenir compte des exceptions. Mais on doute que cela puisse faire plus. Les quatre papiers les plus lus parlent de Tiger Woods, Molinari étant le sujet du 5e des papiers les plus lus de la semaine dernière en golf. Et pourtant, sur la photo, il sourit.
Ah non.
La question dont vous mourez de connaître la réponse est : « Est-ce que l’effet Woods est supérieur à une Ryder Cup ? »
Alors, vous la posez, la question ? On attend...
Bah non. En 2018, la Ryder Cup a généré 3,9 millions de visites (+300% vs 2016) et 9,8 millions de pages vues (+370% vs 2016). Sur la période qui allait du 24 septembre au 1er octobre 2018.
Bah oui. Avec 435 000 visites sur le compte-rendu de la victoire de Woods, lequipe.fr a fait plus fort que le compte-rendu de la victoire de l’Europe : 335 000.
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