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Les Etats et Territoires insulaires océaniens sont parmi les plus vulnérables au changement climatique. L’adaptation y est devenue partout un enjeu majeur, même si leurs caractéristiques très variées (îles hautes ou basses, urbanisées ou non, développées ou en développement etc.) appellent à la prudence face aux représentations caricaturales d’archipels disparaissant face à l’élévation du niveau de la mer.
Les populations océaniennes dépendant souvent directement ou indirectement des services rendus par les écosystèmes pour leur vie quotidienne, c’est aussi largement du côté de la nature qu’elles sont amenées à rechercher des solutions d’adaptation au changement climatique. Le projet RESCCUE (Restauration des services écosystémiques et adaptation au changement climatique), coordonné par la CPS et financé par l’AFD et le FFEM, a soutenu la mise en place de telles « solutions fondées sur la nature » à Fidji, en Nouvelle-Calédonie, en Polynésie française et au Vanuatu. Alors qu’il touche à sa fin, cette conférence sera l’occasion d’un retour d’expérience de terrain sur l’efficacité des « solutions » déployées et d’une mise en perspective dans le cadre des débats scientifiques, économiques et diplomatiques qui traversent le champ de l’adaptation au changement climatique.
— Intervenants —
• Raphaël Billé, Coordonnateur du projet RESCCUE, Communauté du Pacifique (CPS)
Raphaël Billé a rejoint la Communauté du Pacifique (CPS) à Nouméa en 2014 pour coordonner le projet RESCCUE. Il avait auparavant dirigé pendant sept ans les programmes Biodiversité et Adaptation au changement climatique de l’Iddri, suite à diverses expériences comme consultant et en organisations internationales. Il est titulaire d’un doctorat de gestion de l’environnement et de deux masters en aménagement du territoire et en économie.
• Jean-Baptiste Marre, Coordonnateur adjoint du projet RESCCUE, Communauté du Pacifique (CPS)
Docteur en économie, Jean-Baptiste occupe le poste de Coordonnateur adjoint du projet RESCCUE à la CPS depuis 2014. Ses principaux domaines d’expertise sont l’économie environnementale et écologique, l’évaluation des services écosystémiques et du capital naturel, la gestion intégrée des zones côtières, et l'adaptation au changement climatique.
• Guillaume Chiron, Responsable adjoint de la division Agriculture, Développement rural, Biodiversité, Agence Française de Développement
Guillaume Chiron a intégré l’AFD en 1993. Il a occupé plusieurs postes opérationnels à l’étranger (Mauritanie, Haïti, Mozambique, Brésil). Il a été chef de projets biodiversité et gestion des ressources naturelles (Chine, Asie du Sud-Est, Pacifique Sud, Madagascar, Mozambique, Mauritanie, RDC) durant sept ans. Il a pris ses nouvelles fonctions en septembre 2017.
• Thomas Binet, Directeur, Vertigo Lab
Thomas Binet est docteur en économie de l’environnement et ingénieur agronome. Spécialisé dans la gestion des ressources naturelles, il a travaillé à l’OCDE, à l’IEEP et à l’Université de Portsmouth avant de créer Vertigo Lab en 2011. Il s’intéresse aux moyens innovants de réconcilier nature et économie par, notamment, la prise en compte de la biodiversité dans les stratégies de développement, les approches de l’économie bioinspirée, les mécanismes de financement de la conservation des écosystèmes.
• Virginie Duvat, Professeure de géographie, UMR LIENSs 7266, Université de La Rochelle-CNRS
Virginie Duvat travaille sur les changements environnementaux côtiers dans les îles tropicales des océans Indien et Pacifique et de la Caraïbe. Elle s’intéresse à la nature et aux rythmes des changements qui s’opèrent à l’échelle pluri-décennale et aux facteurs qui les contrôlent. Elle développe des protocoles pour évaluer le service de protection côtière rendu par les écosystèmes (récif corallien et végétation côtière) face aux pressions climatiques extrêmes et graduelles. Elle contribue au chapitre Small Islands du 6ème rapport d’évaluation du GIEC.
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