Jérôme Minière présente
Une clairière
nouvel album à paraître le 7 décembre
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la chanson Cascades
disponible dès maintenant sur toutes les plates-formes numériques
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Au cours de l’été 2018, au moment de peaufiner l’album Dans la forêt numérique, Jérôme Minière a été contacté par l’artiste français Chevalrex (alias Rémy Poncet) pour faire le remix d’un des titres de son album « ANTI SLOGAN » (Vietnam/Because Music/2018). Les deux artistes ont vite sympathisé. Au téléphone… puisqu’ils ne se sont encore jamais rencontrés, l’un vivant à Montreuil et l’autre à Montréal. De cette rencontre est né le projet « Une clairière » : Jérôme avait des titres qui lui tenaient à cœur, mais qui avaient été écartés de l’album en cours de production. Il les a envoyés à Rémy, qui en plus d’être un auteur-compositeur-interprète de talent, est aussi un graphiste d’exception et le fondateur du label OBJET DISQUE. S’en suivirent six mois d’échanges transatlantiques fructueux entre les deux artistes, et de travail intensif, jusqu’à l’achèvement de cet album de 8 titres.
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On retrouve dans Une clairière la poésie qui a toujours traversé le travail de Jérôme Minière, ses motifs de prédilections, mais tout se déploie ici dans un clair/obscur qu’on lui aura rarement connu sur l’ensemble d’un disque. Cet album forme un diptyque avec « Dans la forêt numérique », paru en décembre 2018. « Une clairière » est le plus exploratoire des deux, mais reste complètement lumineux et accessible. Là où les chansons de « Dans la forêt numérique » nous conduisaient en douceur de chemins ombragés (De vive voix) en sommets plus solaires (Nos corps, Le plus cool des cools), « Une clairière » nous donne à entendre des titres plus inquiets et émouvants. Comment ne pas être frappé par la force de certaines images : « J’apprivoise la mélancolie parce que je travaille pour une boîte et pas pour l’horizon » (Vaste) ? Le point de jonction de ces deux volets réside dans le morceau d’ouverture, La vérité est une espèce menacée, présent sur les deux disques, mais ici orchestré avec les cordes de Guido del Fabbro.
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Dans ce disque Jérôme Minière retrouve ses origines électros et lo-fi, très présentes dans ses deux premiers albums « Monde pour n’importe qui » (Lithium/Virgin/1996) et « La nuit éclaire le jour qui suit » (Lithium/Virgin/1998). Le morceau de bravoure de 9 minutes 25, « La beauté », qui ouvre la face B résonne comme un véritable manifeste de Jérôme Minière.
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La beauté
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À travers ce souci permanent d’équilibre et de justesse, c’est un regard intime et politique sur le monde qui se révèle, qui documente plus qu’il ne commente. C’est de la place d’un auteur en plein cœur d’une époque, mais également complètement à part dont il est question : la musique et l’écriture comme terrain de jeux et espace de résistance. Ce sont sûrement ses mots qui mettent le mieux en lumière ce qu’il interroge : « Aujourd’hui la beauté ça n’a pas changé, ça prend toujours l’éternité » (La beauté).
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UNE CLAIRIÈRE
01. La vérité est une espèce menacée (clairière mix)
02. Une clairière
03. Cascades
04. Le beau vide
05. La beauté
06. Lune
07. La somme des jours
08. Vaste
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Une clairière
album disponible dès le 14 juin sur toutes les plates-formes numériques et en vinyle édition limitée, sur Bandcamp.
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Dans la forêt numérique
album disponible sur toutes les plates-formes numériques et en CD édition limitée, sur Bandcamp.
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À PROPOS DE JÉRÔME MINIÈRE
Jérôme Minière est né en France en 1972 et y a vécu jusqu’à 19 ans, il a ensuite étudié le cinéma pendant 5 ans à l’INSAS (Bruxelles), puis il s’est installé au Québec où il vit maintenant depuis 23 ans. On peut donc dire sans se tromper qu’il fait de la chanson francophone, c’està- dire ni franco-française, ni québécoise « pure laine ». Les territoires qu’il explore sont musicaux et poétiques.
Il a fait paraître une douzaine d’albums dont, « Jérôme Minière danse avec Herri Kopter » (2013, Félix album électro), « Le vrai le faux » (2010, Prix Rapsat-Lelièvre), « Coeurs » (2007), « Jérôme Minière Chez Herri Kopter » (2004), « Petit Cosmonaute » (2002, Félix auteur-compositeur), « Jérôme Minière présente Herri Kopter » (2001, Félix album électro), et « La nuit éclaire le jour qui suit » (1998), un des premiers albums francophones à allier musique électro et chanson. À titre de compositeur, auteur, réalisateur ou remixeur, il a travaillé avec de nombreux artistes dont Pierre Lapointe, Martin Léon, Michel Faubert, JP Ferland, Jim Corcoran, Dumas, François Breut, Lhasa de Sela, Frannie Holder, Bïa…
Curieux de nature, il a aussi collaboré avec des artistes en arts visuels, cinéma, danse, théâtre, performance, pub et littérature. Il développe en plus ses propres clips vidéo et des projets hybrides avec l’artiste visuelle MP Normand. Par ailleurs, il a publié son premier roman « L’enfance de l’art » en 2014 chez Quai no5/XYZ.
Depuis l’album « Une île » (2015), Jérôme Minière a surtout composé pour le théâtre, donnant suite à une fructueuse série de collaborations avec le metteur en scène Denis Marleau (théâtre UBU). Ainsi, il a pu travailler en France à la Comédie Française pour la pièce « Innocence », et au Québec, monter sur la scène du TNM pour le « Tartuffe », interpréter des chansons de Bertold Brecht à l’Espace Go, ou tout récemment participer à la pièce-fleuve SOIFS, adaptée de Marie Claire Blais dans le cadre de l’édition 2019 du FTA. Il a aussi composé et réalisé un album double pour les tout-petits (à paraître en septembre 2019 chez La Montagne Secrète). Il vient tout juste de composer la musique du film documentaire « Point d’équilibre » de Christine Chevarie-Lessard (ONF/2018)
Fort de ces nouvelles expériences, il présente un diptyque de deux albums : « Dans la forêt numérique » (paru le 7 décembre 2018 sur toutes les plateformes numériques et en édition CD limitée) et « Une clairière » (à paraître le 14 juin, en vinyle et en digital avec le label français Objet Disque). Ces deux nouveaux projets fonctionnent aussi bien ensemble que séparément, c’est selon les goûts.
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