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Hoedic, la saison des tornades...
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Ce jour dans le sud d'Hoedic
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Déjà en 1826... Bachelot de la Pylaie :
On voit quelquefois des trombes d’eau dans la mer qui avoisine les îles de Houat et d’Hédic. Mr Mahéo m’a cité celle qu’il observa en 1824 vers la fin d’août qui formait une colonne de plus de 10 pieds (3,2 m) de diamètre, laquelle partant de la mer allait se terminer dans un nuage. Ce qui est bien remarquable, c’est qu’il ne faisait pas de vent et que le ciel était serein partout ailleurs. Elle venait vers l’île suivant une direction du N.-E. au S.-O. Aux approches de la côte, la partie supérieure de la colonne s’était rompue et dissipée, mais la base restait seule, sous la forme d’un cône inversé, qui se maintint ainsi pendant un quart d’heure environ, en continuant de s’avancer vers la terre. L’on eut dit d’un autel qui se promenait sur la surface de la mer dont celui-ci avait fini à son tour par se séparer en totalité. Cet intervalle pouvait avoir 12 pieds (3,8 m) lorsque le météore finit en se dissipant en une vapeur lumineuse que Mr Mahéo comparait à l’arc-en-ciel. Lorsque la colonne était entière, elle offrait le plus beau coup d’oeil par l’éclat de quelques-unes des nuances de l’arc-en-ciel dont elle se colorait ; en outre, par l’eau qu’elle puisait dans la mer et qu’on voyait intérieurement, en raison de sa transparence, monter jusqu’au nuage où elle se terminait. Cette ascension de l’eau présentait un spectacle si curieux que Mr Mahéo fit appeler les habitants pour jouir de sa vue. La colonne se conserva entière pendant 1/4 d’heure ou plus ; tout autour de sa base, la mer, qui était ailleurs fort calme, se trouvait étrangement agitée et couverte d’écume. Il est probable que ces lueurs irisées étaient produites par la quantité d’électricité qui accompagne le météore.
Bachelot de la Pylaie J.-M., 2004 — Voyage d'un naturaliste dans les îles de Houat et d'Hédic, 1825-1826, Melvan, p. 136-137.
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