Ottawa, le 25 juin 2019 – C’est avec optimisme et enthousiasme que le Regroupement étudiant franco-ontarien accueille la nouvelle de la ministre des Affaires francophones et du Transport, Caroline Mulroney, de demander publiquement une demande de rencontre avec la ministre du Tourisme, des Langues Officielles et de la Francophonie, Mélanie Joly, afin d’ouvrir les discussions sur un investissement fédéral destiné à l’Université de l’Ontario français (UOF).
Les discussions sur le financement potentiel de l’UOF pourraient permettre à celle-ci d’ouvrir rapidement, venant ainsi combler à un besoin criant et croissant en éducation universitaire francophone dans le Centre Sud-Ouest de l’Ontario et à travers la province.
« À titre d’organisme porte-parole provincial pour les étudiantes et les étudiants francophones au postsecondaire en Ontario, mais également à titre d’organisme-clé dans les démarches ayant menées à la création de l’institution qu’est l’Université de l’Ontario français, il est clair que nous sommes très heureuses et heureux d’apprendre cette nouvelle. Depuis le début de La Résistance, notre organisme prône une démarche de collaboration et de dialogue entre les différents intervenants et paliers de gouvernement », de déclarer Marie-Pierre Héroux, coprésidente du RÉFO.
« Pour nous, l’annonce de ce soir reflète la bonne fois du gouvernement de l’Ontario de vouloir travailler afin de répondre à leur promesse faite en campagne et une fois élu, soit de permettre à l’Université de l’Ontario français d’ouvrir ses portes en 2020. Nous restons évidemment prudents et attendons de voir ce qui ressortira des discussions entre les gouvernements provincial et fédéral, mais il est clair que c’est un pas en avant qui démontre que le gouvernement de l’Ontario entend les préoccupations de sa population francophone », d’ajouter Radi Shahrouri, coprésident du RÉFO.
Il est important de souligner que l’intérêt et les demandes de la communauté franco-ontarienne pour l’obtention d’une université francophone en province date de plus d’un demi-siècle. Le RÉFO s’est engagé, depuis sa création, à porter ce dossier au nom de ses membres et avait organisé les états généraux sur le postsecondaire en Ontario français en 2013, desquels était ressorti une réaffirmation de l’importance pour la population d’une université gérée par et pour les francophones.
Le RÉFO a travaillé de concert avec l’Assemblée de la francophonie de l’Ontario (AFO) et la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) depuis plusieurs années à la création de l’Université de l’Ontario français, et continu d’être un acteur de premier plan dans La Résistance qui s’est organisée suite à l’annonce du gel du financement pour l’UOF.
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Le RÉFO regroupe les 22 000 étudiant.e.s de l’Ontario français qui étudient dans une des 11 institutions postsecondaires de la francophonie ontarienne et qui se mobilisent envers la réalisation d’objectifs communs. Sa mission est de défendre le droit des étudiant.e.s de l’Ontario français d’étudier en français dans le programme et la région de leur choix dans un contexte où elles et ils gèrent les leviers de leuréducation, afin qu’ils et elles puissent s’épanouir dans l’ensemble de la communauté franco-ontarienne et puissent y contribuer.
Pour de plus amples renseignements :
François Hastir, Directeur général
Regroupement étudiant franco-ontarien
Tel. : 613-857-1333
Courriel : dg@refo.ca
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