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Sur la piste des invertébrés de Houat et Hoedic
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Les naturalistes à leur arrivée à Hoedic le 11 mai 2019
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Ce printemps, le GRETIA (Groupe d’étude des invertébrés armoricains) a réalisé deux sorties entomologiques, la première à Houat et la deuxième à Hoedic, avec pour objectif d’améliorer la connaissance des invertébrés présents dans l’archipel. Ces journées s’insèrent également dans le cadre de l’observatoire des invertébrés continentaux de Bretagne, programme régional porté par Le GRETIA, Bretagne-Vivante et Vivarmor-Nature, financé par l’Europe, la Région et la DREAL, ayant pour objectif la valorisation des connaissances en Bretagne sur les « invertébrés » non marins, insectes, arachnides, mollusques, crustacés, etc. Depuis plusieurs années, des stages et sorties de terrain sont ainsi organisés, en particulier en milieu insulaire (Ouessant, Belle-Île, Ilur). Hoedic a déjà fait l’objet de prospections plus ou moins régulières depuis plusieurs années, Houat reste en revanche plus méconnue pour les invertébrés.
Melvan a aidé ces 2 journées d’étude en finançant le passage, avec l’aide de la compagnie Océane
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Une star hoedicaise Iberodorcadion fuliginator
Cette espèce, aux capacités de déplacements limitées, est actuellement en forte régression sur le littoral atlantique. Son maintien dépend de la préservation des pelouses de graminées, notamment dans des secteurs de landes sauvegardées.
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La sortie à Houat a eu lieu le 14 avril, date précoce afin de trouver des zones encore en eau pour les invertébrés aquatiques. Les 10 personnes qui ont participé à la sortie ont apporté leurs compétences variées pour inventorier divers groupes taxonomiques : hétéroptères et coléoptères aquatiques, coléoptères carabiques et histerides, coccinelles, araignées, syrphes, mollusques, papillons, etc. Le temps frais et parfois pluvieux n’a pas trop gêné les marouilleurs, cela a cependant été plus délicat pour les autres groupes.
Pour la sortie à Hoedic programmée le 11 mai, nous étions treize avec une partie du groupe de Houat et quelques nouvelles têtes et des conditions météorologiques nettement plus clémentes. Comme à Houat, le groupe s’est rapidement disloqué dès son arrivée sur l’île : les uns et les autres n’ont pas les mêmes espèces de prédilection. Ils ne cherchent pas de la même manière et dans des milieux différents.
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À la recherche de la grande nébrie...
une autre star hoedicaise
bien présente sur les plages de l'île
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À l’issue de ces deux journées, un important travail reste à réaliser avant de procéder à une restitution des résultats. En effet, la plupart des groupes inventoriés nécessitent de prélever les spécimens et de les déterminer sous loupe binoculaire. Un retour sera fait d’ici quelques mois, mais nous savons déjà que quelques observations fort intéressantes ont pu être réalisées, en particulier à Hoedic.
Lionel Picard
GRETIA
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Lionel Picard à l'œuvre au troubleau
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