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L’été 2019 qui s’achève a été marqué dans de nombreux pays par des épisodes de canicule, manifestation du dérèglement climatique selon de nombreux scientifiques. Ces phénomènes ont un impact sur les matériaux et les bâtiments, les arbres et les forêts, les productions alimentaires, et aussi nos modes de vie. Ils constituent autant de défis à relever pour l’avenir de nos sociétés qui concernent le patrimoine par de multiples aspects.
En effet, le patrimoine culturel subit les effets de ces changements. Il peut aussi, dans toutes ses composantes matérielles et immatérielles, contribuer aux réponses à apporter, être source d’inspiration de solutions nouvelles pour l’agriculture, la climatisation, l’urbanisme, etc.
A tous les niveaux, du local à l’international, ces sujets suscitent nombre de réflexions, de recherches et d’expérimentations que le Pôle patrimoine s’attachera à vous faire connaître.
Dans notre contexte en mutation, le rôle considérable de la culture et du patrimoine dans l’intégration européenne est affirmé par un mouvement qui a pris de l’ampleur ces dernières années, fruit d’une collaboration entre l’action publique et la société civile. Cette évolution s’est illustrée en 2018 à travers un signal fort, bien qu’insuffisamment partagé, l’Année européenne du patrimoine culturel et se traduit dans des décisions politiques récentes.
Mais, actualité oblige, une nouvelle surprenante préoccupe le secteur culturel à l’annonce de la nouvelle Commission européenne von der Leyen. Si le portefeuille de Mme Mariya Gabriel regroupe la culture, la jeunesse, la recherche, l’innovation, le sport et l’éducation, le titre de la commissaire à l’innovation et à la jeunesse fait disparaître le terme Culture.
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