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Cette semaine dans Tip & Shaft :
- ENQUĂTE - Les tours du monde pleuvent sur la Class40
- BRĂVES - Si vous avez passĂ© la semaine entre maillot jaune et petite balle jaune
- PHOTO - Le 100 pieds SHK Scallywag à l'arrivée de la Transatlantic Race, sous l'oeil de Rick Tomlinson
- INTERVIEW - Damien Seguin : "Je n'ai pas peur de rĂȘver grand"
- MERCATO - 9 offres d'emplois et de nombreuses annonces encore cette semaine
- REVUE DE PRESSE - Les 11 articles Ă lire cette semaine.
- EDITION INTERNATIONALE - Interview de Phil Robertson, skipper de China SailGP Team et champion du monde de match-racing pour la deuxiĂšme fois.
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© Christophe Breschi / Les Sables Horta 2019
LES TOURS DU MONDE PLEUVENT SUR LA CLASS40
Moins dâun mois aprĂšs le lancement par Sirius Events, la sociĂ©tĂ© de Manfred Ramspacher, de la Globe 40, tour du monde en double en huit Ă©tapes Ă horizon 2021-2022, la Class40 se retrouve avec un deuxiĂšme projet de tour du monde, toujours en double, en 2023 et sur un parcours « classique » de quatre Ă©tapes, The Race Around, dĂ©voilĂ© par le Britannique Sam Holliday et le NĂ©o-ZĂ©landais Hugh Piggin. Comment en est-on arrivĂ© lĂ ? Comment les skippers de la classe accueillent-ils ces annonces ? Tip & Shaft fait le point.
Cela fait dĂ©sormais quelques saisons que la Class40 rĂ©flĂ©chit Ă lâorganisation dâun Ă©vĂ©nement majeur et planĂ©taire, Ă mĂȘme de prendre le relais de la Route du Rhum, sommet jusquâici du calendrier de la classe. "Il manque Ă la Class40 son Ă©preuve-reine, on y travaille, jâaimerais quâavant la Route du Rhum, un projet puisse ĂȘtre annoncĂ©", confiait ainsi Ă Tip & Shaft son prĂ©sident Halvard Mabire en fĂ©vrier 2018. Si ce dernier nâa pas Ă©tĂ© exaucĂ© en termes de timing, il a eu le droit en lâespace dâun mois Ă deux annonces. Coup sur coup, Manfred Rampsacher, le 11 juin, et le duo Sam Holliday/Hugh Pighin (organisateur notamment de lâ Atlantic Cup) mardi dernier, ont en effet dĂ©voilĂ© leurs projets de tour du monde en double : le premier en 2021, en huit Ă©tapes sur un parcours original (notamment lâĂźle Maurice, la PolynĂ©sie française et Ushuaia) baptisĂ© Globe40, le second, The Race Around, sur un parcours plus classique par les trois caps, en quatre Ă©tapes, Ă horizon 2023.
"Pour avoir travaillĂ© pendant des annĂ©es avec la Class40, spĂ©cialement avec Halvard Mabire et Miranda Merron, je connaissais leur dĂ©sir dâavoir un Ă©vĂ©nement majeur. Un parcours classique, passant par les trois caps, me semble avoir du sens, nous croyons fermement que la Class40 a besoin dâune course comme ça", explique Ă Tip & Shaft Sam Holliday pour justifier le lancement de The Race Around. Reste que la concomitance des deux annonces a de quoi surprendre, dâautant quâau dĂ©part, le projet The Race Around nâĂ©tait pas forcĂ©ment prĂ©vu pour 2023. "Nous savions que des gens rĂ©flĂ©chissaient depuis longtemps, câest vrai que ça se dĂ©bloque en mĂȘme temps, mais ce ne sont que des bonnes nouvelles. Et Ă partir du moment oĂč Manfred avait annoncĂ© son projet avant, il avait la primeur de la date", explique Halvard Mabire, tandis que Manfred Ramspacher prĂ©cise : " A lâorigine, je devais annoncer la Globe 40 plus tĂŽt, diffĂ©rentes circonstances ont fait je ne lâai fait quâen juin."
La Class40, qui nâavait plus de tour du monde depuis la Global Ocean Race lancĂ©e par Josh Hall (deux Ă©ditions en 2008-09 et 2011-12), se retrouve par consĂ©quent avec deux en deux ans, ce qui fait dire Ă Louis Duc, lâun des piliers de la classe : " Ce qui me gĂȘne un peu dans lâhistoire, câest que ces deux projets se lancent quasiment en mĂȘme temps. Ce serait dĂ©jĂ bien qu'il y ait un tour du monde viable avec une quinzaine de bateaux, lĂ , on se retrouve avec deux Ă©preuves un peu en concurrence, câest un peu dommage." Halvard Mabire estime au contraire que les deux sont " complĂ©mentaires" : "Il y a quelques annĂ©es, ça aurait Ă©tĂ© nĂ©faste dâavoir deux tours du monde, mais en faisant des sondages auprĂšs des adhĂ©rents de la classe, on sâest rendu compte que leurs aspirations lorsquâon leur parlait de tour du monde Ă©taient trĂšs diffĂ©rentes, ces deux projets rĂ©pondent finalement Ă cette diffĂ©rence de point de vue, la philosophie nâest pas la mĂȘme, mĂȘme si certains feront peut-ĂȘtre les deux, comme Ă lâĂ©poque ceux qui couraient Ă la fois le Boc et le VendĂ©e Globe."
Catherine Pourre, qui navigue depuis longtemps en Class40 et fait partie du bureau de la classe, est sur la mĂȘme longueur dâondes : "Je pense que ce sont deux offres diffĂ©rentes qui ne sâadressent pas tout Ă fait la mĂȘme clientĂšle, la Globe 40 vise plus un public pro-am de propriĂ©taires." Ce que confirme Louis Duc : " Le projet de Manfred correspond plus Ă des amateurs avec un peu de moyens qui accompliraient le rĂȘve de leur vie. Pour eux, ce format est gĂ©nial, tu passes dans des endroits de fou. Ăa me paraĂźt plus compliquĂ© pour des skippers professionnels, parce que c'est trĂšs long, quasiment un an avec la prĂ©paration."
Des professionnels qui pourraient ĂȘtre davantage tentĂ©s par The Race Around, comme lâexplique Halvard Mabire : " Lâapproche des AmĂ©ricains est plus classique, sur un parcours plus engagĂ©, donc plus fait pour des professionnels qui veulent dâabord faire la Route du Rhum, je les vois mal sâengager sur un tour du monde avant. La problĂ©matique que lâon rencontre souvent aprĂšs le sommet quâest le Rhum, câest de garder des partenaires sur des challenges aussi motivants, un tour du monde 2023 peut rĂ©pondre Ă cette problĂ©matique." Sam Holliday abonde : " The Race Around permet aux coureurs de poursuivre leurs partenariats aprĂšs la Route du Rhum, tout en restant dans la classe".
Nouveau venu cette annĂ©e en Class40 avec son compatriote Simon Koster, leur tout nouveau Mach 40.4 signĂ© Sam Manuard sortant du chantier JPS fin aoĂ»t, le Suisse Valentin Gautier est justement sensible Ă cet aspect : " Comme nous avons vendu deux Jacques Vabre Ă nos partenaires, le premier tour du monde nous intĂ©resse assez peu, dâautant quâon trouve que huit Ă©tapes, ça risque de faire des coĂ»ts assez dĂ©lirants. Pour le deuxiĂšme, qui arrive aprĂšs le cycle menant Ă la Route du Rhum, câest plus ouvert car ça peut ĂȘtre une solution pour continuer le projet et motiver des partenaires en les emmenant un cran plus loin sur un tour du monde."
Lâenjeu financier est un aspect sur lequel Louis Duc insiste lui aussi : " Quel que soit le schĂ©ma, quatre ou huit Ă©tapes ça coĂ»te cher". MĂȘme si, pour Catherine Pourre, qui finance ses projets sur ses fonds propres (elle est dirigeante dâentreprise) et sâavoue "assez intĂ©ressĂ©e par le parcours classique", le delta entre une saison normale et une annĂ©e comprenant un tour du monde type The Race Around ne sera pas forcĂ©ment si important : " Aujourdâhui, une saison de Class40 me coĂ»te de 150 000 Ă 200 000 euros, avec la maintenance du bateau et sans amortissement parce que jâen suis propriĂ©taire. Je pense quâil faudrait mettre 100 000 euros de plus, ce qui nâest pas dĂ©mentiel. Il nâest en outre pas exclu quâil y ait un peu de sponsoring du cĂŽtĂ© de lâorganisateur afin quâil prenne en charge des frais de logistique."
Les deux organisateurs misent sur des budgets assez similaires : 1,5 Ă 2 millions d'euros pour la Globe 40, confiait il y a un mois Manfred Ramspacher qui mise surtout sur la ville de dĂ©part/arrivĂ©e et les ports dâescales ; proche des 2 millions avec un important prize-money, selon nos informations, pour The Race Around, assurĂ©s par des fonds privĂ©s. InterrogĂ©s sur une Ă©ventuelle concurrence entre eux, ils la jouent plus ou moins fair-play, mettant surtout en avant leur modĂšle : "On est dans des pays de libre entreprise, chacun peut monter ses projets, mais sur le fond, je pense quâil nây a pas aujourdâhui une clientĂšle suffisante pour un tour du monde avec une approche trĂšs professionnelle, un peu en mode VendĂ©e Globe. Il y a sans doute des professionnels qui seront intĂ©ressĂ©s, mais de lĂ Ă crĂ©er un Ă©vĂ©nement dâenvergure, je nây crois pas, câest cette conviction qui mâa amenĂ© Ă proposer le concept de Globe 40" , estime Manfred Ramspacher qui vise " 20 Ă 30 duos" en 2021, dont une forte proportion d'Ă©trangers.
De son cĂŽtĂ©, Sam Holliday, qui table pour lâinstant sur " 15 Ă 20 bateaux", explique : "Je souhaite le meilleur Ă Manfred pour la Globe 40. LâidĂ©e est bonne, mĂȘme si jâai quelques rĂ©serves au niveau du planning et de la logistique. 2021, ce nâest pas loin et la Globe 40 est suivie de la Route du Rhum. Personnellement, je ne ferais pas un tour du monde en amont de cet Ă©vĂ©nement majeur, maintenant, les deux sont trĂšs diffĂ©rents." Ils pourraient lâĂȘtre davantage car The Race Around est susceptible de sâouvrir au format solitaire. "Pour lâinstant, nous avons annoncĂ© que la course serait en double, mais la classe nous a demandĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă lâoption solitaire, il faut que nous en discutions, confirme Sam Holliday. Le fait de dĂ©marrer tĂŽt nous permet dâavoir le temps de penser Ă toutes les options et de prendre les meilleures dĂ©cisions."
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[SI VOUS AVEZ PASSĂ LA SEMAINE ENTRE MAILLOT JAUNE ET PETITE BALLE JAUNE]
- PARAVOILE. Damien Seguin (voir ci-dessous) a pour la cinquiÚme fois été sacré champion du monde de 2.4 mR lors des championnats du monde ParaVoile qui se sont achevés le week-end dernier à Puerto Sherry, en Espagne. Le Polonais Piotr Cichocki et l'Espagnole Violeta Del Reino ont été titrés en Hansa 303, le Canadien John McRoberts en RS Venture Connect.
- MATCH-RACING. Le Néo-Zélandais Phil Robertson a remporté la finale du World Match Racing Tour disputé dans le cadre de la GKSS Match Cup Sweden à Marstrand, le skipper de ChinaOne Ningbo a battu en finale l'Américain Taylor Canfield (US One). Son interview est à lire dans l'édition internationale de Tip & Shaft. Yann Guichard (Spindrift racing) a pris la 5e place.
- LASER. L'Australien Tom Burton a été sacré champion du monde de Laser à Sakaiminato-City (Japon) devant son compatriote Matthew Wearn et le Néo-Zélandais George Gautrey. Jean-Baptiste Bernaz a terminé 6e.
- CHAMPIONS LEAGUE. Le Bayerischer Yacht-Club a remportĂ© Ă Saint-PĂ©tersbourg la troisiĂšme et derniĂšre Ă©preuve qualificative pour la finale de la Sailing Champions League qui aura lieu du 15 au 18 aoĂ»t Ă Saint-Moritz (Suisse). L'APCC Voile Sportive Nantes, 13e en Russie, ne sera pas de la fĂȘte.
- RORC. Le J/122 Black Dog (Stuart Sawyer), également vainqueur en IRC 2, a remporté, toutes classes confondues, l'IRC National Championship à Cowes, Gladiator (Tony Langley) s'est imposé en IRC 1, Leon (David Franks) en IRC 3, Jubilee (Christopher Preston) en IRC 4, Girls On Film (Peter Morton) en Fast 40+.
- RORC. Lady First III (Jean-Pierre Dréau) a remporté en temps réel, mais également en IRC Overall et IRC A, La Trinité-Cowes Race by Actual ; victoires en IRC B de Hey Jude (Philippe Girardin), et en IRC C de Un papillon contre l'Eczema (Alain Peron).
- EAST COAST. L'ex Volvo 70 Warrior (Steve & Stephen Murray Sr. & Jr.) s'est imposé en temps réel sur les 363 milles de la Marblehead to Halifax Race.
- IRC. Le Figaro 2, Voilerie HSD (HervĂ© et Cathy Aubry) a coupĂ© jeudi en tĂȘte la ligne d'arrivĂ©e de la deuxiĂšme Ă©tape de Pornic-Baiona-La Rochelle. La premiĂšre avait dĂ» ĂȘtre annulĂ©e, la flotte progressant trop lentement vers l'Espagne.
- DIAM 24. AprĂšs une semaine de compĂ©tition, l'Ă©quipage de Team BeijaFlore, menĂ© par Valentin Bellet, occupe la tĂȘte provisoire du Tour Voile 2019 devant CheminĂ©es Poujoulat (Robin Follin) et RĂ©seau Ixio-Toulon Provence MĂ©diterranĂ©e (Sandro Lacan).
- RECORD. Alan Roura s'est élancé jeudi à 21h25 à l'assaut du record de l'Atlantique en solitaire en Imoca entre New York et le Cap Lizard, détenu par Marc Guillemot en 8 jours 5 heures 20 minutes et 20 secondes.
- CLASS40. Jonas Gerckens et Benoßt Hantzperg (Volvo) ont remporté la premiÚre étape des Sables-Horta-Les Sables avec 12 minutes et 32 secondes d'avance sur Aïna Enfance & Avenir (Aymeric Chappellier/Rodrigue Cabaz). L'étape retour s'élance ce vendredi.
- MANCHE. Le 35e Tour des Ports de la Manche (six Ă©tapes) s'achĂšve ce vendredi Ă Granville.
- RORC. Le départ de Cowes-Dinard-Saint-Malo est donné ce vendredi.
- RC44. La troisiĂšme Ă©tape de la 44Cup, la 44Cup Marstrand, qui fait aussi office de championnat du monde de RC44, s'achĂšve samedi en SuĂšde.
- TRANSPAC. 96 équipages ont pris le départ cette semaine en trois vagues (la derniÚre samedi 13) de la 50e édition de la Transpac entre Los Angeles et Honolulu.
- FOILS. L'Ă©dition 2019 de la Garda Foiling Week a lieu jusqu'Ă dimanche Ă Malcesine.
- 12M JI. Les Mondiaux de 12M JI se disputent jusqu'Ă samedi Ă Newport.
[C'EST BIENTĂT]
- MONDIAUX JEUNES. Gdynia (Pologne) accueille Ă partir de dimanche et jusqu'au 20 juillet les championnats du monde jeunes.
- TP52. La troisiĂšme Ă©preuve des 52 Super Series 2019, la Cascais 52 Super Series Sailing Week, a lieu du 16 au 20 juillet.
- VOILE OLYMPIQUE. Les Mondiaux de Laser Radial se disputent du 17 au 24 juillet Ă Sakaiminato City (Japon).
- FOILS. Les championnats d'Europe de WASZP ont lieu du 16 au 20 juillet Ă Malcesine (Italie).
- HOBIE CAT. La Hobie Multiworlds and Europeans Cup, qui inclut notamment le championnat du monde de Hobie 14 et de Dragoon ainsi que le championnat d'Europe de Hobie 16, se déroule du 17 au 27 juillet à La Rochelle.
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[LA PHOTO DE LA SEMAINE PAR RICK TOMLINSON]
Au terme d'une belle lutte avec le VO70 Wizard (David et Peter Askew), qui n'est autre que l'ex Groupama 4 vainqueur de la Volvo Ocean Race 2011-12, le maxi de 100 pieds SHK Scallywag a remporté vendredi dernier en temps réel l'édition 2019 de la Transatlantic Race entre Newport et Cowes. L'équipage mené par David Witt aura mis 10 jours, 2 heures, 13 minutes et 19 secondes pour couvrir les 2 970 milles du parcours. Wizard se console avec la victoire en temps compensé.
En partenariat avec
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DAMIEN SEGUIN : "JE N'AI PAS PEUR DE RĂVER GRAND"
Damien Seguin a remporté le week-end dernier à Cadix un cinquiÚme titre de champion du monde de 2.4 mR. Une victoire assez nette pour celui qui, né sans main gauche, est double champion paralympique. DeuxiÚme de la Transat Jacques Vabre en Class40 en 2011, vainqueur du Tour Voile en 2017, sixiÚme du dernier Rhum en Imoca. le skipper soutenu par le groupe Apicil, bientÎt 40 ans, est désormais tourné vers le prochain Vendée Globe. Avec, cette année, la Transat Jacques Vabre qu'il courra comme les précédentes avec Yoann Richomme. Il évoque pour Tip & Shaft son parcours et ses objectifs.
Te voilĂ dĂ©sormais quintuple champion du monde de 2.4 mR, tu ne comptes jamais tâarrĂȘter ?
(Rires). JâarrĂȘterai quand je ne me ferai plus plaisir sur le bateau, ce qui nâest pas encore le cas. Ce nâest plus mon objectif principal, mais ça reste quelque chose dâimportant pour moi, car câest une sĂ©rie que je connais par cĆur et parce que jâadore ce format de rĂ©gate trĂšs technique et trĂšs tactique. LĂ , jâavais lâoccasion de faire ce championnat du monde dans le calendrier de lâannĂ©e, je me suis bien prĂ©parĂ© pour le faire Ă lâENV, je suis arrivĂ© tĂŽt sur place pour mâacclimater, ensuite, jâai Ă©tĂ© Ă fond du dĂ©but Ă la fin, sans jamais relĂącher la pression. Sur le papier, le rĂ©sultat fait un peu sĂ©vĂšre pour les autres, mais sur lâeau, ça quand mĂȘme Ă©tĂ© une belle bataille.
Ta domination sur le support te fait-elle encore plus regretter lâabsence de la voile aux Jeux paralympiques de Tokyo ?
Câest un regret, oui, mais pas seulement vis-Ă -vis de moi, câest vraiment dommage que la voile ne soit plus reprĂ©sentĂ©e, il y avait une belle dynamique, avec une Ă©quipe de France, de la dĂ©tection, de la formation, je ne sais pas comment on va rĂ©ussir Ă survivre dans le temps sans prĂ©sence aux Jeux paralympiques, parce quâil nây a malheureusement plus trop de crĂ©dits allouĂ©s pour ça. Il y a aujourdâhui des jeunes qui naviguent dans lâautre sĂ©rie paralympique, le Hansa, et aspirent Ă passer en 2.4, la transition nâest pas simple pour eux, mais câest aussi pour ça que je nâai pas envie dâarrĂȘter, câest important que je sois avec eux, moteur dans le groupe, pour leur donner envie. Je verrai donc en fonction des dates si je ferai le championnat du monde lâan prochain, sachant que ma grande prioritĂ© sera bien sĂ»r lâImoca.
Justement, Ă propos dâImoca, tu as fait un chantier dâhiver aprĂšs la Route du Rhum, en quoi a-t-il consistĂ© ?
Comme nous avions dĂ©cidĂ© de ne pas trop le modifier le bateau lâannĂ©e derniĂšre pour privilĂ©gier la navigation et la fiabilisation avec Jean Le Cam [directeur technique du projet, NDLR], nous avons fait de grosses modifications pendant ces quatre mois de chantier : nous avons changĂ© la configuration de ballasts qui datait de 2008 en passant Ă des ballasts extĂ©rieurs, plus lĂ©gers, plus simples et plus performants ; nous avons remplacĂ© le moteur thermique par un moteur Ă©lectrique, mĂȘme si je ne suis pas encore sĂ»r de faire le VendĂ©e Globe avec ce moteur, parce que si la classe affiche sa volontĂ© dâaller vers des Ă©nergies propres, la rĂ©alitĂ© montre que peu de moyens sont mis en oeuvre pour que ça se dĂ©veloppe ; nous avons un nouveau jeu de voiles, les plates faites chez North, les creuses chez All Purpose ; nous avons refait toute lâĂ©lectronique et toute lâĂ©lectricitĂ© et nous avons changĂ© les dĂ©rives : nous avions des dĂ©rives de 2008 trĂšs classiques, angulĂ©es vers lâextĂ©rieur, je les ai remplacĂ©es en achetant celles de QuĂ©guiner [devenu MACSF , NDLR], ce sont des dĂ©rives avec un peu de portance, angulĂ©es vers lâintĂ©rieur, et on les a reculĂ©es dans le bateau, ça nous donne un vrai plus en termes de performances. Toutes ces modifications nous ont fait gagner beaucoup de poids, de lâordre dâ une demi-tonne en tout. Nous nâavons en revanche pas voulu toucher Ă la structure, car je considĂšre que la fiabilitĂ© est un atout fort du bateau, il a Ă©tĂ© trĂšs bien construit, par Multiplast.
Tu nâas pas optĂ© pour les foils ?
Nous avons eu une grosse rĂ©flexion avant ce chantier. La discussion a Ă©tĂ© assez loin avec Jean, mais au final, on a dĂ©cidĂ© de rester aux dĂ©rives pour plusieurs raisons. Dâabord le budget : ce que jâaurais dĂ» dĂ©penser pour mettre des foils, câest lâĂ©quivalent de la totalitĂ© du chantier dâhiver, aux alentours de 500 000 euros, je prĂ©fĂ©rais faire tout ça, avoir une Ă©lectronique toute neuve, plutĂŽt que dâavoir des foils et tout qui casse Ă cĂŽtĂ©. Ăa augmentait le facteur de risques et mĂȘme avec des foils, je ne ferai pas un Top 5 sur le VendĂ©e avec ce bateau. Et jâai trouvĂ©, lors de la Route du Rhum, que le gain nâĂ©tait pas super pour les quelques bateaux Ă©quipĂ©s de foils avec des budgets pas Ă©normes. La performance est importante car je suis un compĂ©titeur, mais lâobjectif est plus dans la fiabilitĂ©.
Tu parles de budget, quel est aujourdâhui celui de ton projet VendĂ©e Globe ?
Il est autour de 1,3 million d'euros HT par an, jusquâĂ fin 2021. Ce nâest pas un gros budget, mais il nous permet de bien faire les choses comme on les imagine.
Peux-tu quantifier les gains de performances liées aux modifications que vous avez faites ?
Câest difficile, parce que sur les premiĂšres courses de la saison, nous nâavions pas encore calibrĂ© lâĂ©lectronique, mais le bateau va mieux, est dĂ©jĂ beaucoup plus Ă©quilibrĂ© Ă la barre, le changement de dĂ©rives joue beaucoup. Sur la Bermudes 1000 Race, jâai pu me comparer avec les bateaux contre lesquels jâavais lâhabitude de rĂ©gater, comme celui de StĂ©phane Le Diraison ou dâautres Ă dĂ©rives, jâavais clairement un plus par rapport Ă eux.
Que tâapporte Jean Le Cam ?
Il a travaillĂ© comme un dingue pendant les quatre mois de chantier en nous apportant toute sa connaissance de lâImoca. Il nous a fait gagner un temps incroyable sur nos choix et leur mise en Ćuvre. Il a, en plus, la valeur des choses : il nâa pas eu lâhabitude sur ses derniers VendĂ©e Globe de faire avec de gros budgets, il sait donc maĂźtriser les coĂ»ts, les temps de chantier, si bien quâ on ne dĂ©borde ni sur lâenveloppe budgĂ©taire ni sur les plannings. Au dĂ©but, ce nâĂ©tait pas forcĂ©ment un choix Ă©vident, parce que jâhabite Ă Auray, mais je ne regrette absolument pas, jâai gagnĂ© Ă©normĂ©ment en qualitĂ© de travail et jâai aussi intĂ©grĂ© le groupe dâentraĂźnement de Port-la-ForĂȘt.
Pour revenir Ă lâannĂ©e derniĂšre, quel bilan as-tu tirĂ© de ta Route du Rhum ?
Sportivement, ma sixiĂšme place Ă©tait un super rĂ©sultat. Le fait de ne quasiment pas avoir de problĂšmes techniques mâa permis dâĂȘtre quasiment Ă 100% du dĂ©but Ă la fin, donc de me tester sur cette machine. Je me suis bien senti, jâai trouvĂ© que lâImoca me correspondait bien, peut-ĂȘtre plus que le Class40, parce que la notion de rĂ©flexion et dâanticipation est encore plus importante, dans la mesure oĂč on ne peut absolument pas se permettre dâĂȘtre pris Ă dĂ©faut par le bateau, sinon on casse du matĂ©riel ou on se fait trĂšs mal physiquement. Câest un mode de fonctionnement qui correspond bien Ă ma façon de naviguer et de gĂ©rer mon handicap [Il est nĂ© sans main gauche, NDLR].
Compte tenu de ton parcours et de ton handicap, te dis-tu que câest dĂ©jĂ une victoire pour toi d'obtenir de tels rĂ©sultats et dâĂȘtre sans doute dĂ©jĂ au dĂ©part du VendĂ©e Globe lâan prochain ?
Quand on voit comment se sont passĂ©s mes dĂ©buts dans la course au large [les organisateurs de la Solitaire du Figaro refusĂšrent sa premiĂšre participation en 2005, NDLR], on pouvait effectivement difficilement imaginer que je serais au dĂ©part du VendĂ©e quelques annĂ©es plus tard. Et quand je me retourne et que je regarde mes rĂ©sultats, je me dis que câest dĂ©jĂ un super beau parcours, mais je ne dirais pas que je suis complĂštement surpris, parce que jâai vraiment pris lâhabitude depuis quelques annĂ©es de bien mâentourer et de mener des projets dans lâobjectif de progresser. Ăa a Ă©tĂ© comme ça avec la FDJ sur le Tour de France, aujourdâhui, câest le cas avec ce projet Imoca, mais c'est vrai qu' on arrive vers les sommets, il y a beaucoup de satisfaction.
Aurais-tu imaginé, quand tu débutais la voile en Guadeloupe à dix ans, te retrouver dans cette peau de skipper professionnel ?
Je n'avais pas de boule de cristal, mais disons que jâai mis les choses en place pour arriver oĂč je suis aujourdâhui : jâai ainsi quittĂ© ma famille en Guadeloupe assez tĂŽt pour intĂ©grer le pĂŽle France Ă lâEcole nationale de voile, je me suis inscrit assez vite dans un cursus Ă mĂȘme de me donner les armes pour progresser, intĂ©grer lâĂ©quipe de France, faire les Jeux, en augmentant Ă chaque fois le challenge. Je pense aussi que jâai une bonne force de caractĂšre, la fibre compĂ©titeur et que je suis un bosseur, quand on a ces qualitĂ©s, câest un peu moins compliquĂ© de relever des dĂ©fis.
Tu te vois faire plusieurs Vendée Globe ?
Jâai toujours eu une approche assez simple et cartĂ©sienne des choses : dans toutes les sĂ©ries oĂč jâai mis un pied, jâai commencĂ© pour voir et quand ça mâa plu, jâai continuĂ© avec l'objectif d'aller plus haut. LâImoca est un support qui me plaĂźt bien, lâoptique de faire plusieurs VendĂ©e aussi, donc forcĂ©ment, je vais essayer de mâinscrire dans cette logique de progression, avec le bateau que jâai aujourdâhui, puis, si lâopportunitĂ© se prĂ©sente, avec un bateau meilleur. Je me mets peu de limites, je nâai pas peur de rĂȘver grand.
Avant le VendĂ©e Globe, il y a la Transat Jacques Vabre cette annĂ©e avec Yoann Richomme, pourquoi lâavoir choisi ?
Ce choix sâest imposĂ© naturellement et il y a plein de raisons : on a dĂ©jĂ fait deux Jacques Vabre ensemble qui se sont super bien passĂ©es, aussi bien sportivement quâhumainement, au point que nous sommes devenus potes dans la vie ; ensuite, il Ă©tait dĂ©jĂ intervenu sur ce bateau pour mettre au point deux-trois petites choses ; enfin, on lâa encore vu sur la Solitaire, câest quelquâun qui nâa pas besoin de trois ans pour ĂȘtre performant sur un bateau quâil dĂ©couvre presque. En trĂšs peu de temps, je sais quâon va pouvoir utiliser le bateau Ă 100% de son potentiel, tout le monde nâest pas capable de faire ça.
La concurrence sera rude, avec lâarrivĂ©e de nouveaux foilers, que peux-tu viser dans ce contexte ?
MĂȘme si le bateau est plus performant que lâannĂ©e derniĂšre, le parcours de la Jacques Vabre est beaucoup plus Ă lâavantage des foilers, donc on va plutĂŽt se mesurer dans un premier temps aux bateaux Ă dĂ©rives, notamment Ă celui de Jean [plan Farr vainqueur du VendĂ©e Globe 2008, il fera Ă©quipe avec Nicolas Troussel, NDLR], ça va ĂȘtre intĂ©ressant. Et de toute façon, câest clairement une course pour prĂ©parer le VendĂ©e. Comme avec Yoann, on est du genre Ă bien aimer tirer sur les bateaux, on va vraiment voir ce quâil a dans le ventre.
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[MERCATO : LES MOUVEMENTS DE LA COURSE AU LARGE]
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La premiÚre parution est gratuite. Les trois suivantes coûtent 60 ⏠HT.
[DĂPARTS & NOMINATIONS]
- JOHN CRAIG a été nommé directeur de course de la 36e Coupe de l'America, ainsi que des America's Cup World Series 2020, RICHARD SLATER sera l'arbitre en chef ; STAN HONEY, CARLOS DE BELTRAN et HASSO HOFFMEISTER composeront quant à eux le comité des rÚgles de classe de l'AC75, tandis que le comité de jauge sera confié à SHAUN RITSON, accompagné de DANIEL JOWETT et DAVID MCCOLLOUGH.
- RAPHAĂL AUFFRET fera Ă©quipe avec FLORIAN GUEGUEN Ă bord du Class40 Voile Parkinson sur la Transat Jacques Vabre 2019 ; Ian Lipinski a choisi, lui, ADRIEN HARDY pour l'accompagner son nouveau Class40 CrĂ©dit Mutuel sur plan Raison.
- THOMAS CARDRIN sera quant Ă lui le co-skipper de Benjamin Dutreux sur l'Imoca rĂ©cemment rachetĂ© par ce dernier au Japonais Kojiro Shiraishi, tandis que TOLGA PALMIR a annoncĂ© sa participation Ă la transat en double aux cĂŽtĂ©s d'Erik Nigon sur l'Imoca Vers un monde sans sida, et que ClĂ©ment Giraud sera accompagnĂ© de son boat-captain RĂMI BEAUVAIS sur Fortil.
- MIGUEL DANET sera le co-skipper d'Eric PĂ©ron sur le Tour de Bretagne (7-14 septembre) sous les couleurs de L'EgoĂŻste.
- ANDY HUNT, DEE CAFFARI, STĂPHANIE NADIN, GIANGUIDO GIROTTI, MAX SIRENA, STEWART HOSFORD, STAN HONEY font partie des premiers speakers annoncĂ©s qui interviendront lors du Yacht Racing Forum 2019 Ă Bilbao.
- MATTHIEU MARFAING, en plus de ses fonctions de business developer Amérique de Zhik, représente désormais la marque en France.
- FRANĂOIS LAMIOT a annoncĂ© cette semaine son dĂ©part de All Purpose pour se consacrer Ă AP Sellerie, dont il a repris les parts dĂ©tenues par la voilerie.
- L'agence DĂSIGNE de Nicolas Gilles a conçu la dĂ©coration du futur Class40 Banque du LĂ©man de Valentin Gautier et Simon Koster.
- ANNA BEYOU a annoncé son départ de 727 Sailbags, entreprise qu'elle a co-fondée en 2010, reprise en 2017 par Nicolas Veto et Matthieu Bimbenet.
- GILDAS DE LA MONNERAYE est le nouveau responsable business development de Tip & Shaft. Aux cÎtés de Jean-Christophe Chrétien et de Camille BréneliÚre, d'Evolution Media, en charge de la régie publicitaire, il a pour mission de développer les revenus des nouvelles activités de Tip & Shaft.
[JOBS]
- AVEL ROBOTICS se développe et recrute :
- un-e technicien-ne en composites pour un travail en complément des tùches automatisées par robot,
- un-e ingénieur-e conception mise en production matériaux composites,
- un-e technicien-ne opérateur robot pour contrÎler une machine de drapage par fabrication additive (machine AFP). Expérience en automatisme ou de contrÎle-maintenance de machine-outil, secteur du nautisme ou aéronautique.
=> Postes en CDI basés à Lorient.
- GUNBOAT recherche un(e) ingénieur méthodes/ production ainsi qu'un(e) dessinateur /projeteur pour la fabrication du Gunboat 68 et les futurs projets ; postes en CDI, basés à La Grande Motte.
- XPO-ANTAL recherche un magasinier matériel nautique en charge des envois clients et des livraisons fournisseurs ; poste en CDI basé à La Rochelle.
- La RYA, fédération anglaise de voile, recherche un technical manager, poste en CDI, basé à Hamble.
- OC SPORT recherche un-e responsable partenariats, poste en CDI basé à Lorient.
- MERCONCEPT recherche un-e ingĂ©nieur-e mĂ©canique avec idĂ©alement des compĂ©tences systĂšmes et une expĂ©rience significative pour un nouveau projet Imoca ; poste basĂ© Ă Port-la-ForĂȘt.
[STAGES]
- LOCAL à LOUER à LORIENT-LA BASE : les actuels locaux de Lyophilisé & Co, au coeur de la base sous-marine de Lorient, seront bientÎt disponibles à la location.
[ANNONCES & PARTENARIATS]
- La 2e Ă©dition de TIP & SHAFT/CONNECT PARIS aura lieu mardi 17 septembre au ThĂ©Ăątre de la Tour Eiffel (au mĂȘme endroit que la confĂ©rence de presse de la Transat Jacques Vabre, prĂ©vue Ă 17h00), autour d'une question qui prend de plus en plus d'importance dans le secteur de la voile de compĂ©tition : le dĂ©veloppement durable est-il un levier pour le sponsoring voile ? CafĂ© d'accueil dĂšs 9h, confĂ©rence de 10h30 Ă 13h avec cocktail Ă suivre. Vous pouvez d'ores et dĂ©jĂ rĂ©server vos places.
- VINCENT RIOU est l'invité du 7e épisode d'INTO THE WIND, le podcast de Tip & Shaft. Vous pouvez retrouver Into The Wind sur toutes les plateformes de diffusion : iTunes, Deezer, Spotify, SoundClound...
- URGO ne sera plus partenaire-titre de la Solitaire du Figaro, l'entreprise ayant "atteint ses objectifs" aprĂšs trois ans d'accompagnement de la course. L'organisateur, OC Sport Pen Duick, lui cherche donc un successeur.
- LES SABLES D'OLONNE sera bien la ville de départ et d'arrivée de la deuxiÚme édition de la Golden Globe Race dont le départ sera donné le 4 septembre 2022.
- La MAYENNE s'est engagée pour trois ans en tant que co-partenaire-titre, aux cÎtés de V&B, du projet Vendée Globe de Maxime Sorel.
- La sélection SKIPPER MACIF 2020 est ouverte : les candidats ont jusqu'au 19 septembre pour déposer leur dossier, le lauréat sera annoncé le 18 octobre.
- SEA2SEE s'est engagé comme partenaire lunettes de Boris Herrmann et du Team Malizia.
- Le concours du MIRABAUD SAILING VIDEO AWARD 2019 est officiellement ouvert, les vidĂ©os doivent ĂȘtre soumises avant le 23 octobre, un jury de six personnes choisira le laurĂ©at.
- HARKEN est devenu fournisseur officiel du défi anglais Ineos Team UK.
En partenariat avec
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[TIP & SHAFT A REPĂRĂ DERNIĂREMENT]
GRAZIA/SABRINA PONS
Marie Riou : "Imposer un quota féminin dans le monde de la voile, c'est dur pour nous"
Seule femme présente en SailGP, la Brestoise constate que le circuit reste encore assez fermé : " Il y a trois postes à bord désormais tout à fait accessibles aux femmes, mais bon, les hommes sont habitués à naviguer entre eux", confie-t-elle.
YOUTUBE/SAILGP
Bilan New York / France Sail GP Team
12 minutes dans les coulisses de l'équipe de France de SailGP sur l'étape new-yorkaise, l'occasion de vivre les régates de l'intérieur, ça déménage !
VOILES & VOILIERS/DIDIER RAVON
Paul Meilhat : "Je suis officiellement inscrit pour lâOcean Race"
N'ayant pas trouvĂ© de partenaires pour le VendĂ©e Globe 2020, le vainqueur de la Route du Rhum en Imoca veut dĂ©sormais "mettre en place un projet ambitieux et gagnant autour de lâOcean Race 2021, puis la Route du Rhum 2022 et le VendĂ©e Globe 2024". Projet qui s'appuierait notamment sur l'actuel prĂ©sident de l'Imoca, Antoine Mermod, comme chef de projet, avec Guillaume Verdier comme architecte. L'ex skipper de SMA revient par ailleurs sur son parcours et aide son pĂšre, ĂągĂ© de 65 ans, Ă prĂ©parer la Mini-Transat 2021.
YOUTUBE/SEA EVENTS
Le film de la Solitaire URGO Le Figaro, 50e Ă©dition
MĂȘlant archives parfois savoureuses (n'est-ce pas Alain Gautier...) et images rĂ©centes du mois de juin, ce film revient sur la 50e Ă©dition de la Solitaire du Figaro remportĂ©e par Yoann Richomme.
PARIS NORMANDIE/ANNE-SOPHIE GROUĂ
Le trĂšs bon bilan de l'Ă©tape dieppoise de La Solitaire Urgo-Le Figaro
Les Ă©lus dieppois se fĂ©licitent d'avoir accueilli l'arrivĂ©e de la 50e Ă©dition de la Solitaire, qui aura coĂ»tĂ© 400 000 euros, financĂ©s Ă parts Ă©gales par des fonds publics et "57 entreprises, en contribution pĂ©cuniaire et en nature", les retombĂ©es mĂ©dias Ă©tant Ă©valuĂ©es Ă 5,4 millions d'euros en Ă©quivalent dâachat dâespaces.
SAIL-WORLD/RICHARD GLADWELL
America's Cup: plenty of options for DutchSail ahead of AC37
AprĂšs avoir dĂ» renoncer, faute de financement, Ă la 36e Coupe de l'America, Simeon Tienpont, Ă la tĂȘte de DutchSail, entend dĂšs Ă prĂ©sent travailler pour la 37e, espĂ©rant d'ici lĂ monter un projet pour The Ocean Race en Imoca et rĂ©flĂ©chit Ă une prĂ©sence nĂ©erlandaise en SailGP Ă horizon 2021.
SAIL-WORLD/RICHARD GLADWELL
America's Cup: Ainslie confident Brits on right track for Cup
Long entretien avec le skipper d'Ineos Team UK qui explique comment la campagne pour la 36e Coupe de l'America s'est mise en place, évoque les navigations sur le bateau-test, le futur AC75 et ses difficultés, ses attentes à Auckland...
VENDEEGLOBE.ORG
Clément Giraud : rapprocher Toulon de la Vendée
Le skipper varois, qui débute cette saison en Imoca, évoque son projet de Vendée Globe, "un projet économe", et ses ambitions : "Je ne vais pas prétendre jouer les premiers rÎles, mais je tiens à tenir mon rang en milieu de tableau".
OUEST-FRANCE
La Mayenne verse 600 000 ⏠à un skipper. "Une somme malvenue", selon Guillaume Garot
La décision du conseil départemental de la Mayenne de s'associer au projet de Vendée Globe de Maxime Sorel fait grincer quelques dents, parmi l'opposition politique, et provoque des réactions sur les réseaux sociaux.
SOUTH CHINA MORNING POST/NAZVI CAREEM
Plastic pollution: big sports events can help save our seas, says pioneering Ocean Race skipper Dee Caffari
La skipper britannique plaide l'exemplaritĂ© des organisateurs d'Ă©vĂ©nements en matiĂšre de pollution plastique, qui touche mĂȘme les ocĂ©ans les moins frĂ©quentĂ©s de la planĂšte, comme l'ont montrĂ© les prĂ©lĂšvements effectuĂ©s Ă bord de Turn the Tide on Plastic sur la derniĂšre Volvo Ocean Race.
OUEST-FRANCE
Golden Globe Race. Les Sables dâOlonne parĂ© pour accueillir la course en 2022
LâagglomĂ©ration et la ville des Sables d'Olonne souhaitent racheter la Golden Globe Race Ă Don McIntyre. CoĂ»t : 450 000 âŹ.
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