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Tip & Shaft, la newsletter de la voile de compĂ©tition
Vendredi 12 juillet 2019 
Numéro #168
BanniĂšre promo Connect/Paris
Cette semaine dans Tip & Shaft :
  • ENQUÊTE - Les tours du monde pleuvent sur la Class40
  • BRÈVES - Si vous avez passĂ© la semaine entre maillot jaune et petite balle jaune
  • PHOTO - Le 100 pieds SHK Scallywag Ă  l'arrivĂ©e de la Transatlantic Race, sous l'oeil de Rick Tomlinson
  • INTERVIEW - Damien Seguin : "Je n'ai pas peur de rĂȘver grand"
  • MERCATO - 9 offres d'emplois et de nombreuses annonces encore cette semaine
  • REVUE DE PRESSE - Les 11 articles Ă  lire cette semaine.
  • EDITION INTERNATIONALE - Interview de Phil Robertson, skipper de China SailGP Team et champion du monde de match-racing pour la deuxiĂšme fois.
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Nouveaux foils pour Initiatives Coeur
© Christophe Breschi / Les Sables Horta 2019

LES TOURS DU MONDE PLEUVENT SUR LA CLASS40

Moins d’un mois aprĂšs le lancement par Sirius Events, la sociĂ©tĂ© de Manfred Ramspacher, de la Globe 40, tour du monde en double en huit Ă©tapes Ă  horizon 2021-2022, la Class40 se retrouve avec un deuxiĂšme projet de tour du monde, toujours en double, en 2023 et sur un parcours « classique Â» de quatre Ă©tapes, The Race Around, dĂ©voilĂ© par le Britannique Sam Holliday et le NĂ©o-ZĂ©landais Hugh Piggin. Comment en est-on arrivĂ© lĂ  ? Comment les skippers de la classe accueillent-ils ces annonces ? Tip & Shaft fait le point.
 
Cela fait dĂ©sormais quelques saisons que la Class40 rĂ©flĂ©chit Ă  l’organisation d’un Ă©vĂ©nement majeur et planĂ©taire, Ă  mĂȘme de prendre le relais de la Route du Rhum, sommet jusqu’ici du calendrier de la classe. "Il manque Ă  la Class40 son Ă©preuve-reine, on y travaille, j’aimerais qu’avant la Route du Rhum, un projet puisse ĂȘtre annoncĂ©", confiait ainsi Ă  Tip & Shaft son prĂ©sident Halvard Mabire en fĂ©vrier 2018. Si ce dernier n’a pas Ă©tĂ© exaucĂ© en termes de timing, il a eu le droit en l’espace d’un mois Ă  deux annonces. Coup sur coup, Manfred Rampsacher, le 11 juin, et le duo Sam Holliday/Hugh Pighin (organisateur notamment de l’Atlantic Cup) mardi dernier, ont en effet dĂ©voilĂ© leurs projets de tour du monde en double : le premier en 2021, en huit Ă©tapes sur un parcours original (notamment l’üle Maurice, la PolynĂ©sie française et Ushuaia) baptisĂ© Globe40, le second, The Race Around, sur un parcours plus classique par les trois caps, en quatre Ă©tapes, Ă  horizon 2023.
 
"Pour avoir travaillĂ© pendant des annĂ©es avec la Class40, spĂ©cialement avec Halvard Mabire et Miranda Merron, je connaissais leur dĂ©sir d’avoir un Ă©vĂ©nement majeur. Un parcours classique, passant par les trois caps, me semble avoir du sens, nous croyons fermement que la Class40 a besoin d’une course comme ça", explique Ă  Tip & Shaft Sam Holliday pour justifier le lancement de The Race Around. Reste que la concomitance des deux annonces a de quoi surprendre, d’autant qu’au dĂ©part, le projet The Race Around n’était pas forcĂ©ment prĂ©vu pour 2023. "Nous savions que des gens rĂ©flĂ©chissaient depuis longtemps, c’est vrai que ça se dĂ©bloque en mĂȘme temps, mais ce ne sont que des bonnes nouvelles. Et Ă  partir du moment oĂč Manfred avait annoncĂ© son projet avant, il avait la primeur de la date", explique Halvard Mabire, tandis que Manfred Ramspacher prĂ©cise : "A l’origine, je devais annoncer la Globe 40 plus tĂŽt, diffĂ©rentes circonstances ont fait je ne l’ai fait qu’en juin."
 
La Class40, qui n’avait plus de tour du monde depuis la Global Ocean Race lancĂ©e par Josh Hall (deux Ă©ditions en 2008-09 et 2011-12), se retrouve par consĂ©quent avec deux en deux ans, ce qui fait dire Ă  Louis Duc, l’un des piliers de la classe : "Ce qui me gĂȘne un peu dans l’histoire, c’est que ces deux projets se lancent quasiment en mĂȘme temps. Ce serait dĂ©jĂ  bien qu'il y ait un tour du monde viable avec une quinzaine de bateaux, lĂ , on se retrouve avec deux Ă©preuves un peu en concurrence, c’est un peu dommage." Halvard Mabire estime au contraire que les deux sont "complĂ©mentaires" : "Il y a quelques annĂ©es, ça aurait Ă©tĂ© nĂ©faste d’avoir deux tours du monde, mais en faisant des sondages auprĂšs des adhĂ©rents de la classe, on s’est rendu compte que leurs aspirations lorsqu’on leur parlait de tour du monde Ă©taient trĂšs diffĂ©rentes, ces deux projets rĂ©pondent finalement Ă  cette diffĂ©rence de point de vue, la philosophie n’est pas la mĂȘme, mĂȘme si certains feront peut-ĂȘtre les deux, comme Ă  l’époque ceux qui couraient Ă  la fois le Boc et le VendĂ©e Globe."
 
Catherine Pourre, qui navigue depuis longtemps en Class40 et fait partie du bureau de la classe, est sur la mĂȘme longueur d’ondes : "Je pense que ce sont deux offres diffĂ©rentes qui ne s’adressent pas tout Ă  fait la mĂȘme clientĂšle, la Globe 40 vise plus un public pro-am de propriĂ©taires." Ce que confirme Louis Duc : "Le projet de Manfred correspond plus Ă  des amateurs avec un peu de moyens qui accompliraient le rĂȘve de leur vie. Pour eux, ce format est gĂ©nial, tu passes dans des endroits de fou. Ça me paraĂźt plus compliquĂ© pour des skippers professionnels, parce que c'est trĂšs long, quasiment un an avec la prĂ©paration."
 
Des professionnels qui pourraient ĂȘtre davantage tentĂ©s par The Race Around, comme l’explique Halvard Mabire : "L’approche des AmĂ©ricains est plus classique, sur un parcours plus engagĂ©, donc plus fait pour des professionnels qui veulent d’abord faire la Route du Rhum, je les vois mal s’engager sur un tour du monde avant. La problĂ©matique que l’on rencontre souvent aprĂšs le sommet qu’est le Rhum, c’est de garder des partenaires sur des challenges aussi motivants, un tour du monde 2023 peut rĂ©pondre Ă  cette problĂ©matique." Sam Holliday abonde : "The Race Around permet aux coureurs de poursuivre leurs partenariats aprĂšs la Route du Rhum, tout en restant dans la classe".
 
Nouveau venu cette annĂ©e en Class40 avec son compatriote Simon Koster, leur tout nouveau Mach 40.4 signĂ© Sam Manuard sortant du chantier JPS fin aoĂ»t, le Suisse Valentin Gautier est justement sensible Ă  cet aspect : "Comme nous avons vendu deux Jacques Vabre Ă  nos partenaires, le premier tour du monde nous intĂ©resse assez peu, d’autant qu’on trouve que huit Ă©tapes, ça risque de faire des coĂ»ts assez dĂ©lirants. Pour le deuxiĂšme, qui arrive aprĂšs le cycle menant Ă  la Route du Rhum, c’est plus ouvert car ça peut ĂȘtre une solution pour continuer le projet et motiver des partenaires en les emmenant un cran plus loin sur un tour du monde."
 
L’enjeu financier est un aspect sur lequel Louis Duc insiste lui aussi : "Quel que soit le schĂ©ma, quatre ou huit Ă©tapes ça coĂ»te cher". MĂȘme si, pour Catherine Pourre, qui finance ses projets sur ses fonds propres (elle est dirigeante d’entreprise) et s’avoue "assez intĂ©ressĂ©e par le parcours classique", le delta entre une saison normale et une annĂ©e comprenant un tour du monde type The Race Around ne sera pas forcĂ©ment si important : "Aujourd’hui, une saison de Class40 me coĂ»te de 150 000 Ă  200 000 euros, avec la maintenance du bateau et sans amortissement parce que j’en suis propriĂ©taire. Je pense qu’il faudrait mettre 100 000 euros de plus, ce qui n’est pas dĂ©mentiel. Il n’est en outre pas exclu qu’il y ait un peu de sponsoring du cĂŽtĂ© de l’organisateur afin qu’il prenne en charge des frais de logistique."
 
Les deux organisateurs misent sur des budgets assez similaires : 1,5 Ă  2 millions d'euros pour la Globe 40, confiait il y a un mois Manfred Ramspacher qui mise surtout sur la ville de dĂ©part/arrivĂ©e et les ports d’escales ; proche des 2 millions avec un important prize-money, selon nos informations, pour The Race Around, assurĂ©s par des fonds privĂ©s. InterrogĂ©s sur une Ă©ventuelle concurrence entre eux, ils la jouent plus ou moins fair-play, mettant surtout en avant leur modĂšle : "On est dans des pays de libre entreprise, chacun peut monter ses projets, mais sur le fond, je pense qu’il n’y a pas aujourd’hui une clientĂšle suffisante pour un tour du monde avec une approche trĂšs professionnelle, un peu en mode VendĂ©e Globe. Il y a sans doute des professionnels qui seront intĂ©ressĂ©s, mais de lĂ  Ă  crĂ©er un Ă©vĂ©nement d’envergure, je n’y crois pas, c’est cette conviction qui m’a amenĂ© Ă  proposer le concept de Globe 40" , estime Manfred Ramspacher qui vise "20 Ă  30 duos" en 2021, dont une forte proportion d'Ă©trangers.
 
De son cĂŽtĂ©, Sam Holliday, qui table pour l’instant sur "15 Ă  20 bateaux", explique : "Je souhaite le meilleur Ă  Manfred pour la Globe 40. L’idĂ©e est bonne, mĂȘme si j’ai quelques rĂ©serves au niveau du planning et de la logistique. 2021, ce n’est pas loin et la Globe 40 est suivie de la Route du Rhum. Personnellement, je ne ferais pas un tour du monde en amont de cet Ă©vĂ©nement majeur, maintenant, les deux sont trĂšs diffĂ©rents." Ils pourraient l’ĂȘtre davantage car The Race Around est susceptible de s’ouvrir au format solitaire. "Pour l’instant, nous avons annoncĂ© que la course serait en double, mais la classe nous a demandĂ© de rĂ©flĂ©chir Ă  l’option solitaire, il faut que nous en discutions, confirme Sam Holliday. Le fait de dĂ©marrer tĂŽt nous permet d’avoir le temps de penser Ă  toutes les options et de prendre les meilleures dĂ©cisions."
BanniĂšre Excess
[SI VOUS AVEZ PASSÉ LA SEMAINE ENTRE MAILLOT JAUNE ET PETITE BALLE JAUNE]
 
[C'EST FAIT]
  • PARAVOILE. Damien Seguin (voir ci-dessous) a pour la cinquiĂšme fois Ă©tĂ© sacrĂ© champion du monde de 2.4 mR lors des championnats du monde ParaVoile qui se sont achevĂ©s le week-end dernier Ă  Puerto Sherry, en Espagne. Le Polonais Piotr Cichocki et l'Espagnole Violeta Del Reino ont Ă©tĂ© titrĂ©s en Hansa 303, le Canadien John McRoberts en RS Venture Connect.
  • MATCH-RACING. Le NĂ©o-ZĂ©landais Phil Robertson a remportĂ© la finale du World Match Racing Tour disputĂ© dans le cadre de la GKSS Match Cup Sweden Ă  Marstrand, le skipper de ChinaOne Ningbo a battu en finale l'AmĂ©ricain Taylor Canfield (US One). Son interview est Ă  lire dans l'Ă©dition internationale de Tip & Shaft. Yann Guichard (Spindrift racing) a pris la 5e place.
  • LASER. L'Australien Tom Burton a Ă©tĂ© sacrĂ© champion du monde de Laser Ă  Sakaiminato-City (Japon) devant son compatriote Matthew Wearn et le NĂ©o-ZĂ©landais George Gautrey. Jean-Baptiste Bernaz a terminĂ© 6e.
  • CHAMPIONS LEAGUE. Le Bayerischer Yacht-Club a remportĂ© Ă  Saint-PĂ©tersbourg la troisiĂšme et derniĂšre Ă©preuve qualificative pour la finale de la Sailing Champions League qui aura lieu du 15 au 18 aoĂ»t Ă  Saint-Moritz (Suisse). L'APCC Voile Sportive Nantes, 13e en Russie, ne sera pas de la fĂȘte.
  • RORC. Le J/122 Black Dog (Stuart Sawyer), Ă©galement vainqueur en IRC 2, a remportĂ©, toutes classes confondues, l'IRC National Championship Ă  Cowes, Gladiator (Tony Langley) s'est imposĂ© en IRC 1, Leon (David Franks) en IRC 3, Jubilee (Christopher Preston) en IRC 4, Girls On Film (Peter Morton) en Fast 40+.
  • RORC. Lady First III (Jean-Pierre DrĂ©au) a remportĂ© en temps rĂ©el, mais Ă©galement en IRC Overall et IRC A, La TrinitĂ©-Cowes Race by Actual ; victoires en IRC B de Hey Jude (Philippe Girardin), et en IRC C de Un papillon contre l'Eczema (Alain Peron).
  • EAST COAST. L'ex Volvo 70 Warrior (Steve & Stephen Murray Sr. & Jr.) s'est imposĂ© en temps rĂ©el sur les 363 milles de la Marblehead to Halifax Race.
  • IRC. Le Figaro 2, Voilerie HSD (HervĂ© et Cathy Aubry) a coupĂ© jeudi en tĂȘte la ligne d'arrivĂ©e de la deuxiĂšme Ă©tape de Pornic-Baiona-La Rochelle. La premiĂšre avait dĂ» ĂȘtre annulĂ©e, la flotte progressant trop lentement vers l'Espagne. 
[C'EST MAINTENANT]
  • DIAM 24. AprĂšs une semaine de compĂ©tition, l'Ă©quipage de Team BeijaFlore, menĂ© par Valentin Bellet, occupe la tĂȘte provisoire du Tour Voile 2019 devant CheminĂ©es Poujoulat (Robin Follin) et RĂ©seau Ixio-Toulon Provence MĂ©diterranĂ©e (Sandro Lacan).
  • RECORD. Alan Roura s'est Ă©lancĂ© jeudi Ă  21h25 Ă  l'assaut du record de l'Atlantique en solitaire en Imoca entre New York et le Cap Lizard, dĂ©tenu par Marc Guillemot en 8 jours 5 heures 20 minutes et 20 secondes.
  • CLASS40. Jonas Gerckens et BenoĂźt Hantzperg (Volvo) ont remportĂ© la premiĂšre Ă©tape des Sables-Horta-Les Sables avec 12 minutes et 32 secondes d'avance sur AĂŻna Enfance & Avenir (Aymeric Chappellier/Rodrigue Cabaz). L'Ă©tape retour s'Ă©lance ce vendredi.
  • MANCHE. Le 35e Tour des Ports de la Manche (six Ă©tapes) s'achĂšve ce vendredi Ă  Granville.
  • RORC. Le dĂ©part de Cowes-Dinard-Saint-Malo est donnĂ© ce vendredi.
  • RC44. La troisiĂšme Ă©tape de la 44Cup, la 44Cup Marstrand, qui fait aussi office de championnat du monde de RC44, s'achĂšve samedi en SuĂšde.
  • TRANSPAC. 96 Ă©quipages ont pris le dĂ©part cette semaine en trois vagues (la derniĂšre samedi 13) de la 50e Ă©dition de la Transpac entre Los Angeles et Honolulu.
  • FOILS. L'Ă©dition 2019 de la Garda Foiling Week a lieu jusqu'Ă  dimanche Ă  Malcesine.
  • 12M JI. Les Mondiaux de 12M JI se disputent jusqu'Ă  samedi Ă  Newport.
[C'EST BIENTÔT]
  • MONDIAUX JEUNES. Gdynia (Pologne) accueille Ă  partir de dimanche et jusqu'au 20 juillet les championnats du monde jeunes.
  • TP52. La troisiĂšme Ă©preuve des 52 Super Series 2019, la Cascais 52 Super Series Sailing Week, a lieu du 16 au 20 juillet.
  • VOILE OLYMPIQUE. Les Mondiaux de Laser Radial se disputent du 17 au 24 juillet Ă  Sakaiminato City (Japon).
  • FOILS. Les championnats d'Europe de WASZP ont lieu du 16 au 20 juillet Ă  Malcesine (Italie).
  • HOBIE CAT. La Hobie Multiworlds and Europeans Cup, qui inclut notamment le championnat du monde de Hobie 14 et de Dragoon ainsi que le championnat d'Europe de Hobie 16, se dĂ©roule du 17 au 27 juillet Ă  La Rochelle.

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BanniĂšre BGYB
[LA PHOTO DE LA SEMAINE PAR RICK TOMLINSON] 
Au terme d'une belle lutte avec le VO70 Wizard (David et Peter Askew), qui n'est autre que l'ex Groupama 4 vainqueur de la Volvo Ocean Race 2011-12, le maxi de 100 pieds SHK Scallywag a remportĂ© vendredi dernier en temps rĂ©el l'Ă©dition 2019 de la Transatlantic Race entre Newport et Cowes. L'Ă©quipage menĂ© par David Witt aura mis 10 jours, 2 heures, 13 minutes et 19 secondes pour couvrir les 2 970 milles du parcours. Wizard se console avec la victoire en temps compensĂ©.
ClubSwan 36

En partenariat avec  Pub Pantaenius
BanniĂšre podcast Vincent Riou
DAMIEN SEGUIN : "JE N'AI PAS PEUR DE RÊVER GRAND"

Damien Seguin a remportĂ© le week-end dernier Ă  Cadix un cinquiĂšme titre de champion du monde de 2.4 mR. Une victoire assez nette pour celui qui, nĂ© sans main gauche, est double champion paralympique. DeuxiĂšme de la Transat Jacques Vabre en Class40 en 2011, vainqueur du Tour Voile en 2017sixiĂšme du dernier Rhum en Imoca. le skipper soutenu par le groupe Apicil, bientĂŽt 40 ans, est dĂ©sormais tournĂ© vers le prochain VendĂ©e Globe. Avec, cette annĂ©e, la Transat Jacques Vabre qu'il courra comme les prĂ©cĂ©dentes avec Yoann Richomme. Il Ă©voque pour Tip & Shaft son parcours et ses objectifs.
 
Te voilĂ  dĂ©sormais quintuple champion du monde de 2.4 mR, tu ne comptes jamais t’arrĂȘter ?
(Rires). J’arrĂȘterai quand je ne me ferai plus plaisir sur le bateau, ce qui n’est pas encore le cas. Ce n’est plus mon objectif principal, mais ça reste quelque chose d’important pour moi, car c’est une sĂ©rie que je connais par cƓur et parce que j’adore ce format de rĂ©gate trĂšs technique et trĂšs tactique. LĂ , j’avais l’occasion de faire ce championnat du monde dans le calendrier de l’annĂ©e, je me suis bien prĂ©parĂ© pour le faire Ă  l’ENV, je suis arrivĂ© tĂŽt sur place pour m’acclimater, ensuite, j’ai Ă©tĂ© Ă  fond du dĂ©but Ă  la fin, sans jamais relĂącher la pression. Sur le papier, le rĂ©sultat fait un peu sĂ©vĂšre pour les autres, mais sur l’eau, ça quand mĂȘme Ă©tĂ© une belle bataille.
 
Ta domination sur le support te fait-elle encore plus regretter l’absence de la voile aux Jeux paralympiques de Tokyo ?
C’est un regret, oui, mais pas seulement vis-Ă -vis de moi, c’est vraiment dommage que la voile ne soit plus reprĂ©sentĂ©e, il y avait une belle dynamique, avec une Ă©quipe de France, de la dĂ©tection, de la formation, je ne sais pas comment on va rĂ©ussir Ă  survivre dans le temps sans prĂ©sence aux Jeux paralympiques, parce qu’il n’y a malheureusement plus trop de crĂ©dits allouĂ©s pour ça. Il y a aujourd’hui des jeunes qui naviguent dans l’autre sĂ©rie paralympique, le Hansa, et aspirent Ă  passer en 2.4, la transition n’est pas simple pour eux, mais c’est aussi pour ça que je n’ai pas envie d’arrĂȘter, c’est important que je sois avec eux, moteur dans le groupe, pour leur donner envie. Je verrai donc en fonction des dates si je ferai le championnat du monde l’an prochain, sachant que ma grande prioritĂ© sera bien sĂ»r l’Imoca.
 
Justement, Ă  propos d’Imoca, tu as fait un chantier d’hiver aprĂšs la Route du Rhum, en quoi a-t-il consistĂ© ?
Comme nous avions dĂ©cidĂ© de ne pas trop le modifier le bateau l’annĂ©e derniĂšre pour privilĂ©gier la navigation et la fiabilisation avec Jean Le Cam [directeur technique du projet, NDLR], nous avons fait de grosses modifications pendant ces quatre mois de chantier : nous avons changĂ© la configuration de ballasts qui datait de 2008 en passant Ă  des ballasts extĂ©rieurs, plus lĂ©gers, plus simples et plus performants ; nous avons remplacĂ© le moteur thermique par un moteur Ă©lectrique, mĂȘme si je ne suis pas encore sĂ»r de faire le VendĂ©e Globe avec ce moteur, parce que si la classe affiche sa volontĂ© d’aller vers des Ă©nergies propres, la rĂ©alitĂ© montre que peu de moyens sont mis en oeuvre pour que ça se dĂ©veloppe ; nous avons un nouveau jeu de voiles, les plates faites chez North, les creuses chez All Purpose ; nous avons refait toute l’électronique et toute l’électricitĂ© et nous avons changĂ© les dĂ©rives : nous avions des dĂ©rives de 2008 trĂšs classiques, angulĂ©es vers l’extĂ©rieur, je les ai remplacĂ©es en achetant celles de QuĂ©guiner [devenu MACSF, NDLR], ce sont des dĂ©rives avec un peu de portance, angulĂ©es vers l’intĂ©rieur, et on les a reculĂ©es dans le bateau, ça nous donne un vrai plus en termes de performances. Toutes ces modifications nous ont fait gagner beaucoup de poids, de l’ordre d’une demi-tonne en tout. Nous n’avons en revanche pas voulu toucher Ă  la structure, car je considĂšre que la fiabilitĂ© est un atout fort du bateau, il a Ă©tĂ© trĂšs bien construit, par Multiplast.
 
Tu n’as pas optĂ© pour les foils ?
Nous avons eu une grosse rĂ©flexion avant ce chantier. La discussion a Ă©tĂ© assez loin avec Jean, mais au final, on a dĂ©cidĂ© de rester aux dĂ©rives pour plusieurs raisons. D’abord le budget : ce que j’aurais dĂ» dĂ©penser pour mettre des foils, c’est l’équivalent de la totalitĂ© du chantier d’hiver, aux alentours de 500 000 euros, je prĂ©fĂ©rais faire tout ça, avoir une Ă©lectronique toute neuve, plutĂŽt que d’avoir des foils et tout qui casse Ă  cĂŽtĂ©. Ça augmentait le facteur de risques et mĂȘme avec des foils, je ne ferai pas un Top 5 sur le VendĂ©e avec ce bateau. Et j’ai trouvĂ©, lors de la Route du Rhum, que le gain n’était pas super pour les quelques bateaux Ă©quipĂ©s de foils avec des budgets pas Ă©normes. La performance est importante car je suis un compĂ©titeur, mais l’objectif est plus dans la fiabilitĂ©.
 
Tu parles de budget, quel est aujourd’hui celui de ton projet VendĂ©e Globe ?
Il est autour de 1,3 million d'euros HT par an, jusqu’à fin 2021. Ce n’est pas un gros budget, mais il nous permet de bien faire les choses comme on les imagine.
 
Peux-tu quantifier les gains de performances liĂ©es aux modifications que vous avez faites ?
C’est difficile, parce que sur les premiĂšres courses de la saison, nous n’avions pas encore calibrĂ© l’électronique, mais le bateau va mieux, est dĂ©jĂ  beaucoup plus Ă©quilibrĂ© Ă  la barre, le changement de dĂ©rives joue beaucoup. Sur la Bermudes 1000 Race, j’ai pu me comparer avec les bateaux contre lesquels j’avais l’habitude de rĂ©gater, comme celui de StĂ©phane Le Diraison ou d’autres Ă  dĂ©rives, j’avais clairement un plus par rapport Ă  eux.
 
Que t’apporte Jean Le Cam ?
Il a travaillĂ© comme un dingue pendant les quatre mois de chantier en nous apportant toute sa connaissance de l’Imoca. Il nous a fait gagner un temps incroyable sur nos choix et leur mise en Ɠuvre. Il a, en plus, la valeur des choses : il n’a pas eu l’habitude sur ses derniers VendĂ©e Globe de faire avec de gros budgets, il sait donc maĂźtriser les coĂ»ts, les temps de chantier, si bien qu’on ne dĂ©borde ni sur l’enveloppe budgĂ©taire ni sur les plannings. Au dĂ©but, ce n’était pas forcĂ©ment un choix Ă©vident, parce que j’habite Ă  Auray, mais je ne regrette absolument pas, j’ai gagnĂ© Ă©normĂ©ment en qualitĂ© de travail et j’ai aussi intĂ©grĂ© le groupe d’entraĂźnement de Port-la-ForĂȘt.
 
Pour revenir Ă  l’annĂ©e derniĂšre, quel bilan as-tu tirĂ© de ta Route du Rhum ?
Sportivement, ma sixiĂšme place Ă©tait un super rĂ©sultat. Le fait de ne quasiment pas avoir de problĂšmes techniques m’a permis d’ĂȘtre quasiment Ă  100% du dĂ©but Ă  la fin, donc de me tester sur cette machine. Je me suis bien senti, j’ai trouvĂ© que l’Imoca me correspondait bien, peut-ĂȘtre plus que le Class40, parce que la notion de rĂ©flexion et d’anticipation est encore plus importante, dans la mesure oĂč on ne peut absolument pas se permettre d’ĂȘtre pris Ă  dĂ©faut par le bateau, sinon on casse du matĂ©riel ou on se fait trĂšs mal physiquement. C’est un mode de fonctionnement qui correspond bien Ă  ma façon de naviguer et de gĂ©rer mon handicap [Il est nĂ© sans main gauche, NDLR].
 
Compte tenu de ton parcours et de ton handicap, te dis-tu que c’est dĂ©jĂ  une victoire pour toi d'obtenir de tels rĂ©sultats et d’ĂȘtre sans doute dĂ©jĂ  au dĂ©part du VendĂ©e Globe l’an prochain ?
Quand on voit comment se sont passĂ©s mes dĂ©buts dans la course au large [les organisateurs de la Solitaire  du Figaro refusĂšrent sa premiĂšre participation en 2005, NDLR], on pouvait effectivement difficilement imaginer que je serais au dĂ©part du VendĂ©e quelques annĂ©es plus tard. Et quand je me retourne et que je regarde mes rĂ©sultats, je me dis que c’est dĂ©jĂ  un super beau parcours, mais je ne dirais pas que je suis complĂštement surpris, parce que j’ai vraiment pris l’habitude depuis quelques annĂ©es de bien m’entourer et de mener des projets dans l’objectif de progresser. Ça a Ă©tĂ© comme ça avec la FDJ sur le Tour de France, aujourd’hui, c’est le cas avec ce projet Imoca, mais c'est vrai qu'on arrive vers les sommets, il y a beaucoup de satisfaction. 
 
Aurais-tu imaginĂ©, quand tu dĂ©butais la voile en Guadeloupe Ă  dix ans, te retrouver dans cette peau de skipper professionnel ?
Je n'avais pas de boule de cristal, mais disons que j’ai mis les choses en place pour arriver oĂč je suis aujourd’hui : j’ai ainsi quittĂ© ma famille en Guadeloupe assez tĂŽt pour intĂ©grer le pĂŽle France Ă  l’Ecole nationale de voile, je me suis inscrit assez vite dans un cursus Ă  mĂȘme de me donner les armes pour progresser, intĂ©grer l’équipe de France, faire les Jeux, en augmentant Ă  chaque fois le challenge. Je pense aussi que j’ai une bonne force de caractĂšre, la fibre compĂ©titeur et que je suis un bosseur, quand on a ces qualitĂ©s, c’est un peu moins compliquĂ© de relever des dĂ©fis.  
 
Tu te vois faire plusieurs Vendée Globe ?
J’ai toujours eu une approche assez simple et cartĂ©sienne des choses : dans toutes les sĂ©ries oĂč j’ai mis un pied, j’ai commencĂ© pour voir et quand ça m’a plu, j’ai continuĂ© avec l'objectif d'aller plus haut. L’Imoca est un support qui me plaĂźt bien, l’optique de faire plusieurs VendĂ©e aussi, donc forcĂ©ment, je vais essayer de m’inscrire dans cette logique de progression, avec le bateau que j’ai aujourd’hui, puis, si l’opportunitĂ© se prĂ©sente, avec un bateau meilleur. Je me mets peu de limites, je n’ai pas peur de rĂȘver grand.
 
Avant le VendĂ©e Globe, il y a la Transat Jacques Vabre cette annĂ©e avec Yoann Richomme, pourquoi l’avoir choisi ?
Ce choix s’est imposĂ© naturellement et il y a plein de raisons : on a dĂ©jĂ  fait deux Jacques Vabre ensemble qui se sont super bien passĂ©es, aussi bien sportivement qu’humainement, au point que nous sommes devenus potes dans la vie ; ensuite, il Ă©tait dĂ©jĂ  intervenu sur ce bateau pour mettre au point deux-trois petites choses ; enfin, on l’a encore vu sur la Solitaire, c’est quelqu’un qui n’a pas besoin de trois ans pour ĂȘtre performant sur un bateau qu’il dĂ©couvre presque. En trĂšs peu de temps, je sais qu’on va pouvoir utiliser le bateau Ă  100% de son potentiel, tout le monde n’est pas capable de faire ça.
 
La concurrence sera rude, avec l’arrivĂ©e de nouveaux foilers, que peux-tu viser dans ce contexte ?
MĂȘme si le bateau est plus performant que l’annĂ©e derniĂšre, le parcours de la Jacques Vabre est beaucoup plus Ă  l’avantage des foilers, donc on va plutĂŽt se mesurer dans un premier temps aux bateaux Ă  dĂ©rives, notamment Ă  celui de Jean [plan Farr vainqueur du VendĂ©e Globe 2008, il fera Ă©quipe avec Nicolas Troussel, NDLR], ça va ĂȘtre intĂ©ressant. Et de toute façon, c’est clairement une course pour prĂ©parer le VendĂ©e. Comme avec Yoann, on est du genre Ă  bien aimer tirer sur les bateaux, on va vraiment voir ce qu’il a dans le ventre.
[MERCATO : LES MOUVEMENTS DE LA COURSE AU LARGE]

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La premiĂšre parution est gratuite. Les trois suivantes coĂ»tent 60 € HT.

[DÉPARTS & NOMINATIONS]
  • JOHN CRAIG a Ă©tĂ© nommĂ© directeur de course de la 36e Coupe de l'America, ainsi que des America's Cup World Series 2020, RICHARD SLATER sera l'arbitre en chef ; STAN HONEY, CARLOS DE BELTRAN et HASSO HOFFMEISTER composeront quant Ă  eux le comitĂ© des rĂšgles de classe de l'AC75, tandis que le comitĂ© de jauge sera confiĂ© Ă  SHAUN RITSON, accompagnĂ© de DANIEL JOWETT et DAVID MCCOLLOUGH.
  • RAPHAËL AUFFRET fera Ă©quipe avec FLORIAN GUEGUEN Ă  bord du Class40 Voile Parkinson sur la Transat Jacques Vabre 2019 ; Ian Lipinski a choisi, lui, ADRIEN HARDY pour l'accompagner son nouveau Class40 CrĂ©dit Mutuel sur plan Raison.
  • THOMAS CARDRIN sera quant Ă  lui le co-skipper de Benjamin Dutreux sur l'Imoca rĂ©cemment rachetĂ© par ce dernier au Japonais Kojiro Shiraishi, tandis que TOLGA PALMIR a annoncĂ© sa participation Ă  la transat en double aux cĂŽtĂ©s d'Erik Nigon sur l'Imoca Vers un monde sans sida, et que ClĂ©ment Giraud sera accompagnĂ© de son boat-captain RÉMI BEAUVAIS sur Fortil.
  • MIGUEL DANET sera le co-skipper d'Eric PĂ©ron sur le Tour de Bretagne (7-14 septembre) sous les couleurs de L'EgoĂŻste.
  • ANDY HUNT, DEE CAFFARI, STÉPHANIE NADIN, GIANGUIDO GIROTTI, MAX SIRENA, STEWART HOSFORD, STAN HONEY font partie des premiers speakers annoncĂ©s qui interviendront lors du Yacht Racing Forum 2019 Ă  Bilbao.
  • MATTHIEU MARFAING, en plus de ses fonctions de business developer AmĂ©rique de Zhik, reprĂ©sente dĂ©sormais la marque en France.
  • FRANÇOIS LAMIOT a annoncĂ© cette semaine son dĂ©part de All Purpose pour se consacrer Ă  AP Sellerie, dont il a repris les parts dĂ©tenues par la voilerie.
  • L'agence DÉSIGNE de Nicolas Gilles a conçu la dĂ©coration du futur Class40 Banque du LĂ©man de Valentin Gautier et Simon Koster.
  • ANNA BEYOU a annoncĂ© son dĂ©part de 727 Sailbags, entreprise qu'elle a co-fondĂ©e en 2010, reprise en 2017 par Nicolas Veto et Matthieu Bimbenet.
  • GILDAS DE LA MONNERAYE est le nouveau responsable business development de Tip & Shaft. Aux cĂŽtĂ©s de Jean-Christophe ChrĂ©tien et de Camille BrĂ©neliĂšre, d'Evolution Media, en charge de la rĂ©gie publicitaire, il a pour mission de dĂ©velopper les revenus des nouvelles activitĂ©s de Tip & Shaft.

[JOBS]
  • AVEL ROBOTICS se dĂ©veloppe et recrute :
    • un-e technicien-ne en composites pour un travail en complĂ©ment des tĂąches automatisĂ©es par robot,
    • un-e ingĂ©nieur-e conception mise en production matĂ©riaux composites,
    • un-e technicien-ne opĂ©rateur robot pour contrĂŽler une machine de drapage par fabrication additive (machine AFP). ExpĂ©rience en automatisme ou de contrĂŽle-maintenance de machine-outil, secteur du nautisme ou aĂ©ronautique.
      => Postes en CDI basĂ©s Ă  Lorient.
  • GUNBOAT recherche un(e) ingĂ©nieur mĂ©thodes/ production ainsi qu'un(e) dessinateur /projeteur pour la fabrication du Gunboat 68 et les futurs projets ; postes en CDI, basĂ©s Ă  La Grande Motte.
  • XPO-ANTAL recherche un magasinier matĂ©riel nautique en charge des envois clients et des livraisons fournisseurs ; poste en CDI basĂ© Ă  La Rochelle.
  • La RYA, fĂ©dĂ©ration anglaise de voile, recherche un technical manager, poste en CDI, basĂ© Ă  Hamble.
  • OC SPORT recherche un-e responsable partenariats, poste en CDI basĂ© Ă  Lorient.
  • MERCONCEPT recherche un-e ingĂ©nieur-e mĂ©canique avec idĂ©alement des compĂ©tences systĂšmes et une expĂ©rience significative pour un nouveau projet Imoca ; poste basĂ© Ă  Port-la-ForĂȘt.

[STAGES]

[OFFRES DE SERVICE]
  • LOCAL À LOUER À LORIENT-LA BASE : les actuels locaux de LyophilisĂ© & Co, au coeur de la base sous-marine de Lorient, seront bientĂŽt disponibles Ă  la location.

[ANNONCES & PARTENARIATS]
  • La 2e Ă©dition de TIP & SHAFT/CONNECT PARIS aura lieu mardi 17 septembre au ThĂ©Ăątre de la Tour Eiffel (au mĂȘme endroit que la confĂ©rence de presse de la Transat Jacques Vabre, prĂ©vue Ă  17h00), autour d'une question qui prend de plus en plus d'importance dans le secteur de la voile de compĂ©tition : le dĂ©veloppement durable est-il un levier pour le sponsoring voile ? CafĂ© d'accueil dĂšs 9h, confĂ©rence de 10h30 Ă  13h avec cocktail Ă  suivre. Vous pouvez d'ores et dĂ©jĂ  rĂ©server vos places.
  • VINCENT RIOU est l'invitĂ© du 7e Ă©pisode d'INTO THE WIND, le podcast de Tip & Shaft. Vous pouvez retrouver Into The Wind sur toutes les plateformes de diffusion : iTunesDeezerSpotifySoundClound...
  • URGO ne sera plus partenaire-titre de la Solitaire du Figaro, l'entreprise ayant "atteint ses objectifs" aprĂšs trois ans d'accompagnement de la course. L'organisateur, OC Sport Pen Duick, lui cherche donc un successeur.
  • LES SABLES D'OLONNE sera bien la ville de dĂ©part et d'arrivĂ©e de la deuxiĂšme Ă©dition de la Golden Globe Race dont le dĂ©part sera donnĂ© le 4 septembre 2022.
  • La MAYENNE s'est engagĂ©e pour trois ans en tant que co-partenaire-titre, aux cĂŽtĂ©s de V&B, du projet VendĂ©e Globe de Maxime Sorel.
  • La sĂ©lection SKIPPER MACIF 2020 est ouverte : les candidats ont jusqu'au 19 septembre pour dĂ©poser leur dossier, le laurĂ©at sera annoncĂ© le 18 octobre.
  • SEA2SEE s'est engagĂ© comme partenaire lunettes de Boris Herrmann et du Team Malizia
  • Le concours du MIRABAUD SAILING VIDEO AWARD 2019 est officiellement ouvert, les vidĂ©os doivent ĂȘtre soumises avant le 23 octobre, un jury de six personnes choisira le laurĂ©at.
  • HARKEN est devenu fournisseur officiel du dĂ©fi anglais Ineos Team UK.

[LANCEMENTS]

En partenariat avec   Pub AltaĂŻde
 [TIP & SHAFT A REPÉRÉ DERNIÈREMENT]

GRAZIA/SABRINA PONS
Marie Riou : "Imposer un quota féminin dans le monde de la voile, c'est dur pour nous"
Seule femme présente en SailGP, la Brestoise constate que le circuit reste encore assez fermé : "Il y a trois postes à bord désormais tout à fait accessibles aux femmes, mais bon, les hommes sont habitués à naviguer entre eux", confie-t-elle.

YOUTUBE/SAILGP
Bilan New York / France Sail GP Team
12 minutes dans les coulisses de l'équipe de France de SailGP sur l'étape new-yorkaise, l'occasion de vivre les régates de l'intérieur, ça déménage !

VOILES & VOILIERS/DIDIER RAVON
Paul Meilhat : "Je suis officiellement inscrit pour l’Ocean Race"
N'ayant pas trouvĂ© de partenaires pour le VendĂ©e Globe 2020, le vainqueur de la Route du Rhum en Imoca veut dĂ©sormais "mettre en place un projet ambitieux et gagnant autour de l’Ocean Race 2021, puis la Route du Rhum 2022 et le VendĂ©e Globe 2024". Projet qui s'appuierait notamment sur l'actuel prĂ©sident de l'Imoca, Antoine Mermod, comme chef de projet, avec Guillaume Verdier comme architecte. L'ex skipper de SMA revient par ailleurs sur son parcours et aide son pĂšre, ĂągĂ© de 65 ans, Ă  prĂ©parer la Mini-Transat 2021.

YOUTUBE/SEA EVENTS
Le film de la Solitaire URGO Le Figaro, 50e Ă©dition
MĂȘlant archives parfois savoureuses (n'est-ce pas Alain Gautier...) et images rĂ©centes du mois de juin, ce film revient sur la 50e Ă©dition de la Solitaire du Figaro remportĂ©e par Yoann Richomme.

PARIS NORMANDIE/ANNE-SOPHIE GROUÉ
Le trĂšs bon bilan de l'Ă©tape dieppoise  de La Solitaire Urgo-Le Figaro
Les Ă©lus dieppois se fĂ©licitent d'avoir accueilli l'arrivĂ©e de la 50e Ă©dition de la Solitaire, qui aura coĂ»tĂ© 400 000 euros, financĂ©s Ă  parts Ă©gales par des fonds publics et "57 entreprises, en contribution pĂ©cuniaire et en nature", les retombĂ©es mĂ©dias Ă©tant Ă©valuĂ©es Ă  5,4 millions d'euros en Ă©quivalent d’achat d’espaces.

SAIL-WORLD/RICHARD GLADWELL
America's Cup: plenty of options for DutchSail ahead of AC37
AprĂšs avoir dĂ» renoncer, faute de financement, Ă  la 36e Coupe de l'America, Simeon Tienpont, Ă  la tĂȘte de DutchSail, entend dĂšs Ă  prĂ©sent travailler pour la 37e, espĂ©rant d'ici lĂ  monter un projet pour The Ocean Race en Imoca et rĂ©flĂ©chit Ă  une prĂ©sence nĂ©erlandaise en SailGP Ă  horizon 2021.

SAIL-WORLD/RICHARD GLADWELL
America's Cup: Ainslie confident Brits on right track for Cup
Long entretien avec le skipper d'Ineos Team UK qui explique comment la campagne pour la 36e Coupe de l'America s'est mise en place, évoque les navigations sur le bateau-test, le futur AC75 et ses difficultés, ses attentes à Auckland...

VENDEEGLOBE.ORG
Clément Giraud : rapprocher Toulon de la Vendée
Le skipper varois, qui débute cette saison en Imoca, évoque son projet de Vendée Globe, "un projet économe", et ses ambitions : "Je ne vais pas prétendre jouer les premiers rÎles, mais je tiens à tenir mon rang en milieu de tableau".

OUEST-FRANCE
La Mayenne verse 600 000 â‚Ź Ă  un skipper. "Une somme malvenue", selon Guillaume Garot
La décision du conseil départemental de la Mayenne de s'associer au projet de Vendée Globe de Maxime Sorel fait grincer quelques dents, parmi l'opposition politique, et provoque des réactions sur les réseaux sociaux.

SOUTH CHINA MORNING POST/NAZVI CAREEM
Plastic pollution: big sports events can help save our seas, says pioneering Ocean Race skipper Dee Caffari 
La skipper britannique plaide l'exemplaritĂ© des organisateurs d'Ă©vĂ©nements en matiĂšre de pollution plastique, qui touche mĂȘme les ocĂ©ans les moins frĂ©quentĂ©s de la planĂšte, comme l'ont montrĂ© les prĂ©lĂšvements effectuĂ©s Ă  bord de Turn the Tide on Plastic sur la derniĂšre Volvo Ocean Race.

OUEST-FRANCE
Golden Globe Race. Les Sables d’Olonne parĂ© pour accueillir la course en 2022
L’agglomĂ©ration et la ville des Sables d'Olonne souhaitent racheter la Golden Globe Race Ă  Don McIntyre. CoĂ»t : 450 000 €.
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Editeur : Pierre-Yves Lautrou - RĂ©dacteur en chef : Axel Capron

Responsable business development : Gildas de la Monneraye
Publicité : Jean-Christophe Chrétien/Camille BréneliÚre - Evolution Média

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