Chaque année, plusieurs cadavres de chauves-souris sont collectés puis transmis au Laboratoire National de Référence ANSES-Nancy ou à l'institut Pasteur pour rechercher une infection potentielle au virus de la rage. En 2018, 639 chauves-souris (+36%) ont été collectées sur le territoire national dont 29 provenaient de Normandie.
Après analyse, 7 chauves-souris ont été diagnostiquées positives pour la rage sur un total de 377 chiroptères analysés (Charente, Centre, Marne, Moselle, Pyrénées-Atlantiques et Vienne). A noter que la totalité des individus n'a pas pu être analysée en 2018, les analyses étant reportées au premier trimestre 2019.
Aucune chauve-souris normande n'a jusqu'à présent été diagnostiquée positive à ce virus. Cependant, depuis 1989, 88 cas de rage sur chauve-souris en France métropolitaine ont été mis en évidence et concernent la Sérotine commune (85 cas), le Murin de Natterer (2 cas) et le Minioptère de Schreibers (1 cas).
Le réseau national de surveillance de la rage est animé dans la région par le Groupe Mammalogique Normand, qui possède les autorisations associées à la détention d'espèces protégées. Les 2 centres de soins de la faune sauvage en Normandie, le CHENE (Allouville-Bellefosse/76) et la Dame Blanche (Saint-Julien-de-Mailloc/14) contribuent également à ce réseau.
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