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Tip & Shaft, la newsletter de la voile de compétition
Vendredi 19 juillet 2019 
Numéro #169
Bandeau J99
Cette semaine dans Tip & Shaft :
  • ENQUÊTE - La classe Multi50 se remet en marche
  • BRÈVES - Si vous avez passé la semaine sur l'autoroute des vacances
  • PHOTO - Le duo François Gabart/Louis Viat flashé en plein vol sur le Lac de Garde en Flying Phantom par Martina Orsini
  • INTERVIEW - Jean-Philippe Cau (UNCL) :  "Une nouvelle transat en IRC en 2021"
  • MERCATO - 6 offres d'emplois et de nombreuses annonces encore cette semaine
  • REVUE DE PRESSE - Les 5 articles à lire cette semaine
  • EDITION INTERNATIONALE - Interview du champion olympique de Nacra 17 à Rio, l'Argentin Santiago Lange
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© Alexis Courcoux/#RDR2018

LA CLASSE MULTI50 SE REMET EN MARCHE
 
Après l’engagement de Leyton en Multi50 en 2020 auprès d’Arthur Le Vaillant, deux nouveaux skippers ont à leur tour dévoilé cette semaine leur intention de rejoindre le circuit des trimarans de 15,24 mètres, dès cette année : Fabrice Payen et Sébastien Rogues. Il y aura donc quatre Multi50 sur la Transat Jacques Vabre et potentiellement le double en 2020. Tip & Shaft fait le point sur les différents projets.
 
En moins de trois semaines, la classe Multi50 vient d’enregistrer trois nouveaux entrants : fin juin, Leyton annonçait en avant-première dans Tip & Shaft le renouvellement de son contrat avec Arthur Le Vaillant jusqu’en 2020, avec changement de support à partir de l’année prochaine, puisque le Rochelais naviguera sur l’actuel trimaran Arkema, qui sera loué au sponsor de Lalou Roucayrol, une option ayant été posée, d’après nos informations, pour 2021.
 
Deux autres annonces sont venues cette semaine enrichir le plateau de la classe des multicoques de 50 pieds. Mercredi, Fabrice Payen a annoncé sa participation à la Transat Jacques Vabre aux côtés d’Eric Flageul, ex coéquipier de Bruno Jourden en Sonar (série paralympique), rencontré par l’entremise de Damien Seguin, participation "100% handi" qui s’inscrit dans un projet de trois ans allant jusqu’à la Route du Rhum 2022. "C’est la continuité du projet Team Vent Debout que j’ai mené l’an dernier sur Route du Rhum avec l’ancien 50 pieds d’Erik Nigon et que je n’ai malheureusement pas pu mener jusqu’au bout [démâtage, NDLR], un projet autour du handicap et de la résilience", explique Fabrice Payen. L'ex capitaine de marine marchande, victime d’un grave accident de la route en 2012 en Inde qui l’a conduit à se faire amputer de la jambe inférieure droite quatre ans plus tard, porte en effet une prothèse. "Comme mon bateau n’entrait plus dans la classe Multi50, le programme pour la suite était très restreint, je me suis alors dit qu’il fallait être plus ambitieux, et quand l’opportunité de reprendre celui de Gilles Lamiré [mis en vente après le rachat par ce dernier du Multi50 d'Erwan Le Roux, NDLR] s’est présentée, je l’ai saisie : le projet n’existait pas il y a trois mois !"
 
Bénéficiant du soutien de l‘Union des entreprises adaptées et de mécènes, mais aussi de l’Etat dans le cadre de l’engagement national Cap vers l’entreprise inclusive pour la période 2018-2022 - la Secrétaire d’Etat chargée des personnes handicapées Sophie Cluzel devrait être la marraine du bateau -, Fabrice Payen table sur un budget annuel de 400 000 euros (HT) dont il n’a à ce jour que le tiers. Il espère à terme pouvoir acheter l’ex French Tech Rennes Saint-Malo qu'il loue actuellement. Il va le prendre en main avec Gilles Lamiré et Eric Flageul dans dix jours en Guadeloupe avant de le ramener en métropole et d’en profiter pour effectuer sa qualification pour la Jacques Vabre avec son co-skipper. Il pourrait participer d’ici le départ au Havre à l'un des Grand Prix au programme de la classe Multi50. Les objectifs sportifs pour ce "projet à fort potentiel médiatique", dixit le Malouin (il fait l’objet d’un suivi régulier dans l'émission 13h15 le dimanche, sur France 2) restent mesurés, au point que pour le prochain Rhum, il se pose la question de la classe : "On est voué à naviguer derrière les autres qui sont plus performants, surtout avec les nouveaux bateaux qui arrivent. L’idée pourrait être de prétendre à un podium en classe Rhum, mais c’est bien trop tôt pour en parler."

L’autre projet annoncé cette semaine est celui de Sébastien Rogues qui ne cachait pas son intention, en début d'année (voir notre article), d’intégrer le circuit. C’est chose faite grâce à la rencontre avec le groupe Primonial qui s’est engagé pour 2019 et 2020 auprès du Baulois. Ce dernier, avec l’aide d’investisseurs, a fait l’acquisition de l’ex Réauté Chocolat, "clairement le meilleur rapport qualité-prix", même s’il n’a pas souhaité dévoiler la somme (le prix de vente annoncé était de 750 000 euros HT). Tout comme il ne veut pas évoquer le budget global, "pas affolant", dont Primonial prend en charge "un peu moins de la moitié", les autres partenaires étant réunis au sein du Yacht Club des Entrepreneurs, dispositif qu’il avait présenté en mars lors de Tip & Shaft Connect/Nantes.
 
Le bateau, dont la mise à l’eau est prévue le 26 juillet, sera basé en baie de La Baule et pourrait être modifié "à l’hiver 2020, sous réserves que l’aventure avec l’ensemble des partenaires continue jusqu’à la Route du Rhum fin 2022", précise Sébastien Rogues. Le skipper disputera cette année les Grands Prix et la Jacques Vabre (co-skipper annoncé prochainement), voire le Fastnet s’il est dans les temps avec une partie de l’ex équipe de Réauté Chocolat "pour assurer la transmission".
 
L’arrivée sur le circuit de ces deux nouveaux skippers est en tout cas une bonne nouvelle pour la classe qui, sans eux, se serait retrouvée à deux bateaux sur la Jacques Vabre. Ce qui fait dire au président de la classe Erwan Le Roux : "Quatre bateaux, c’est inespéré, parce qu’on n’avait pas caché aux organisateurs encore il y a peu de temps qu’on n’était que deux." Parmi les absents, Arkema, qui n'a pas souhaité participer à la transat en double. Lalou Roucayrol, qui gère le projet, explique : "Arkema veut se consacrer à la construction d’Arkema 4 et ne pas trop diluer son message d’ici là et ils n’ont pas souhaité qu’on engage le bateau avec un autre partenaire ou avec un autre skipper". Le trimaran, qui fera les Grands Prix, va pour autant beaucoup naviguer au large jusqu’à la fin de l’année "pour finir la formation en Multi50 de Quentin Vlamynck", qui sera à la barre d'Arkema 4, dont la sortie du chantier basé au Verdon-sur-Mer est prévue en mars-avril 2020.
 
Autre absent de la transat en double, Ciela Village, que Thierry Bouchard a mis en vente (1,8 million d’euros HT) et qui n’a pas encore trouvé preneur. L’entrepreneur, qui a tout intérêt à ce que le bateau navigue mais veut aussi jouer le jeu de la classe, nous a confié avoir décidé de l’aligner sur les trois Grands Prix de la saison, mais il y a de fortes chances qu’il ne soit pas à bord, des discussions étant en cours avec "des skippers pour qu’ils puissent prendre le bateau en main avec un équipage", dont pourrait faire partie Loïc Féquet (qui a auparavant couru en Multi50 sous les couleurs de Maître Jacques), comme nous l'a confirmé l'intéressé.

Pas d’Arkema ni de Ciela Village donc sur la Jacques Vabre, à laquelle participeront en revanche Solidaires en Peloton-ARSEP (Thibaut Vauchel Camus/Frédéric Duthil) et Groupe GCA-Mille et un sourires, nouveau nom de l’ex FenêtréA-Mix Buffet d’Erwan Le Roux. Avec le  rachat du plan VPLP vainqueur de la Route du Rhum en 2014 - moyennant environ 930 000 euros HT -, Gilles Lamiré dispose désormais d'un bateau plus performant et d'un budget plus conséquent, qu’il cherche encore à compléter. "On n’est pas aux 800 000 euros que je visais en début d’année, mais on a un budget qui nous permet de faire la saison", explique-t-il, avant d’ajouter, à propos de ses ambitions : "Erwan a su mener ce bateau à la gagne sur de nombreuses courses, on a vu sur la Route du Rhum qu’il était à la hauteur et même au-dessus de certains bateaux neufs, notre objectif est donc nous aussi de gagner des courses."
 
La Transat Jacques Vabre sera l'objectif prioritaire du Cancalais en 2019 - son co-skipper sera connu en août - avant une saison 2020 sur laquelle s’est justement penchée la classe mardi. En plus des traditionnels Grands Prix (Valdys, Brest/Ecole Navale et Baie de Saint-Brieuc, ce dernier plus incertain pour cause d’élections municipales en 2020), d’un éventuel rassemblement d’avant-saison sur laquelle travaille le bureau et de la Transat Québec-Saint-Malo (en juillet), le calendrier 2020 devait inclure une transat aller, également en équipage, entre le sud de l’Espagne et New York. Le projet a finalement capoté (sans doute remis à 2021) en raison des récentes élections municipales en Espagne. A la place, les Multi50 seront présents sur The Transat ce qui, selon Erwan Le Roux, "ne fait pas l’affaire des bateaux neufs qui arrivent l’année prochaine, parce qu'on ne devait pas faire de solo".

Si Thibaut Vauchel-Camus, Gilles Lamiré et Fabrice Payen ont bien l’intention d’en être, Quentin Vlamynck et Fabrice Cahierc, qui attend son nouveau plan VPLP construit chez Persico Marine pour le printemps (voir notre article), ne prendront en effet pas le risque de se lancer dans une traversée en solitaire pour la première course de leur Multi50, ce qui devrait aussi être le cas d’Arthur Le Vaillant, débutant sur le circuit. "Je me vois mal partir en solo d’entrée", confirme Fabrice Cahierc, dont le bateau portera le nom de sa nouvelle fondation Plastic Detox. L’ex-entrepreneur confie au passage, à propos du calendrier : "J’aimerais qu’on soit plus présents sur les courses comme celles du RORC, avec beaucoup de participants de bon niveau, ce serait l’occasion de se montrer et de dynamiser la classe qui repart bien après une année 2019 un peu molle."

Erwan Le Roux, qui travaille aussi sur la mise en place d'un championnat annuel regroupant les différentes épreuves du circuit et cherche pour cela des partenaires, conclut : "Le summum, ça serait d’avoir huit bateaux pour la Québec-Saint-Malo." Ce qui passe, d’ici là, par l’absence d’avaries majeures dans l'ensemble de la flotte... et la vente de Ciela Village.
Bannière Excess
[SI VOUS AVEZ PASSÉ LA SEMAINE SUR L'AUTOROUTE DES VACANCES]  
 
[C'EST FAIT]
  • MANCHE. Pied d'Alouette (Christophe Auguin) en groupe 1, Axe Sail II (Marc Gadbin) en groupe 2, Défi Voile Adaptée (Thierry Fortin) en groupe 3, Manche Fibre Kunkel P (Jan Legallet) en groupe 4 et Captain Corsaire (Jérôme Desvaux) en groupe 5 sont les lauréats de la 35e édition du Tour des Ports de la Manche.
  • RORC. 185 bateaux - un record - ont participé à Cowes-Dinard-Saint-Malo remportée au scratch par le Multi50 Solidaires en Peloton-ARSEP de Thibaut Vauchel-Camus, et en temps compensé, toutes classes confondues, par Scarlet Oyster skippé par Ross Applebey, également vainqueur en IRC 2. Van Uden (Gerd-Jan Poortman) en IRC 0, Lann Ael 2 (Didier Gaudoux) en IRC 1, Leon (Alexis Loison) en IRC 3, Mary (Francois Moriceau) en IRC 4, sont les autres vainqueurs.
  • RC44. L'équipage britannique de Team Aqua, mené par Chris Bake, a été sacré champion du monde de RC44 à l'occasion de la troisième étape de la 44Cup, la 44Cup Marstrand.
  • CLASS40. Aymeric Chappellier et Rodrigue Cabaz (Aïna-Enfance & Avenir) ont remporté la deuxième étape des Sables-Horta-Les Sables, s'imposant du même coup au classement général.
  • TRANSPAC. Argo, le Multi 70 mené par Jason Carroll (ex Oman Sail), s'est imposé au scratch et en multicoques sur la 50e édition de la Transpac entre Los Angeles et Honolulu en 4 jours, 11 heures, 20 minutes and 32 secondes.
  • 12M JI. Les Mondiaux de 12M JI se disputent jusqu'à samedi à Newport.
  • TOUR DE GROIX. Sensation Océan, barré par Alain Gautier, a remporté en temps réel la Grand Large Uship Tour de l'île de Groix. En Osiris, la catégorie plus nombreuse (42 inscrits), la victoire revient à Jambalaya, skippée par Isabelle Grenet avec Robert Nagy et Thierry Dubois à ses côtés.
  • RECORD. Parti le jeudi 11 juillet, Alan Roura a établi un nouveau record de l'Atlantique Nord en solitaire en Imoca entre New York et le Cap Lizard, en 7 jours 16 heures 55 minutes, il améliore de 12 heures et 25 minutes le précédent temps de référence de Marc Guillemot.
  • OPTIMIST. L'Italien Marco Gradoni a été sacré champion du monde d'Optimist à Antigua pour la troisième année consécutive ; l'Italie remporte également le titre par équipes.
  • IMOCA. Après dix mois de construction à Port-la-Forêt, le nouveau 60 Pieds Imoca Arkéa Paprec de Sébastien Simon, dessiné par Juan Kouyoumdjian, est sorti du hangar jeudi avant d'être quillé et mis à l'eau vendredi, il recevra ses foils la semaine prochaine.
[C'EST MAINTENANT]
  • DIAM 24. Le Tour Voile se termine dimanche à Nice et ce vendredi, c'est toujours l'équipage de Beijaflore, emmené par Valentin Bellet, qui est le mieux placé pour l'emporter, leader au général devant Cheminées Poujoulat (Robin Follin) et Réseau Ixio-Toulon Provence Méditerranée (Sandro Lacan).
  • MONDIAUX JEUNES. Les championnats du monde jeunes s'achèvent ce samedi à Gdynia (Pologne).
  • TP52. La troisième épreuve des 52 Super Series 2019, la Cascais 52 Super Series Sailing Week, a débuté mardi et se termine samedi.
  • FOILS. Les championnats d'Europe de WASZP se finissent samedi à Malcesine (Italie).
  • VOILE OLYMPIQUE. Les Mondiaux de Laser Radial ont lieu jusqu'à mercredi à Sakaiminato City (Japon).
  • M32. Marstrand accueille de vendredi à dimanche l'étape suédoise des M32 European Series.
  • J80. Les championnats du monde de J80 s'achèvent dimanche à Bilbao.
  • HOBIE CAT. La Rochelle accueille jusqu'au 27 juillet la Hobie Multiworlds and Europeans Cup.
[C'EST BIENTÔT]
  • LÉMAN. L'édition 2019 des 5 Jours du Léman a lieu du 20 au 27 juillet.
  • MATCH RACING. Les Internationaux de France de match-racing se disputent du 25 au 28 juillet à Pornichet.
  • IRC. Le départ de la Celtikup Océaniques sera donné le 27 juillet, la course se déroule en trois étapes : départ à Lorient, escales à Douarnenez et Falmouth, retour à Lorient.
  • GC32. La Copa del Rey Mapfre, au cours de laquelle aura notamment lieu la troisième épreuve de la saison du GC32 Racing Tour, se tient du 27 juillet juillet au 3 août à Palma de Majorque.
  • TOURDUF. L'édition 2019 du Tour du Finistère s'élance le 29 juillet de Roscoff, elle s'achèvera le 3 août à Concarneau.
  • MINI 6.50. Dernière course avant la Mini-Transat La Boulangère, la Transgascogne s'élance le 30 juillet, en solitaire et en double, avec deux étapes aller-retour entre Les Sables d'Olonne et Laredo, en remplacement d'Aviles, qui s'est désisté au dernier moment.

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Bannière promo Connect/Paris
[LA PHOTO DE LA SEMAINE PAR MARTINA ORSINI] 
Ça a foilé la semaine dernière sur le lac de Garde à l'occasion de la Foiling Week Garda, notamment pour le duo François Gabart/Louis Viat qui a terminé à la deuxième place des régates en Flying Phantom derrière un autre tandem français, composé de Maxime et Jérémy Bachelin. Victoires en ETF26 pour l'équipage de Team Pro mené par Jean-Christophe Mourniac, en Moth pour l'Italien Francesco Bruni, en WASZP pour le Norvégien Alexander Dahl Hogheim et en Open pour l'Allemand Ernst-Michael Miller.
ClubSwan 36

En partenariat avec  Pub Pantaenius
Bannière podcast Vincent Riou
JEAN-PHILIPPE CAU : "UNE NOUVELLE TRANSAT IRC EN 2021"

Président de l’UNCL, Jean-Philippe Cau annonce en exclusivité pour Tip & Shaft le lancement d’une nouvelle transat en solo et en double, la Transat IRC (nom provisoire), dont le départ sera donné en avril 2021 de Bretagne Sud à destination sans doute de la Martinique.
 
Pourquoi lancer cette Transat IRC ?
A l’origine, OC Sport avait imaginé ouvrir la Transat AG2R La Mondiale 2020 à une seconde série. Au début, les Figaro 2 semblaient une bonne solution, puis a été évoqué l'idée de la faire en IRC double. Finalement, OC Sport, après en avoir discuté avec ses partenaires, a reculé. Une des raisons tenait au fait que le principe de l’AG2R était de courir en monotypie à armes égales et en temps réel, ils n’étaient donc pas chauds pour une course à handicap en temps compensé. Or, pas mal de marins courant en IRC double auraient bien voulu faire cette transat, parce que le format est plus simple en termes de temps et de coût que la Transquadra [qui se court en deux étapes en été et en hiver, NDLR]. Comme nous sommes très proches de tous ces coureurs qui participent pour la plupart à notre championnat, nous avons étudié la possibilité de créer une course, en discutant bien sûr avec les organisateurs de la Transquadra parce qu’il est hors de question de la mettre en péril, ce projet s’est fait en toute transparence avec eux. Il n’était pas question non plus de surcharger le calendrier et de retirer des compétiteurs sur les courses du championnat IRC. On s’est finalement réunis avec tous les acteurs au siège de la Fédération début juillet pour acter le calendrier. Au début, on aurait souhaité la faire en avril 2020, mais ça venait trop vite et c’était en même temps que l’AG2R, on a donc choisi avril 2021. Ça reste un peu juste par rapport à la Transquadra, dont la seconde étape aura lieu en février 2021, si bien qu’il y aura peu de chances que les bateaux de la Transquadra courent la Transat IRC. Pour la suite, la Transquadra, qui bloque les bateaux neuf mois hors de France, a lieu tous les trois ans, alors que notre course, qui les bloquera deux mois, se disputera tous les deux ans.
 
Cela crée tout de même une concurrence sur cette première, n’est-ce pas gênant ?
Je pense que l’offre peut être complémentaire. La Transquadra a clairement amorcé la pompe en IRC double, elle attire aujourd’hui une centaine de participants, dont la moitié sont des premiers accédants, si bien qu’aujourd’hui, on fait facilement des courses à 50 duos ou plus, ce qui est absolument incroyable. Nous, on vise plutôt un public qui a déjà couru la Transquadra, on mettra peut-être plus l’accent sur la compétition tout en gardant l’esprit club convivial. C’est pour ça que nous faisons ça sous l’égide de l'UNCL, nous n’avons pas vocation à être un organisateur privé. Notre but est de faire venir 25 bateaux minimum, et si on voit neuf mois avant le départ que le nombre n’est pas atteint, avec un chèque d’inscription déposé, on ne fera pas la course et ça ne nous portera pas préjudice financièrement. Maintenant, les premiers contacts montrent qu’il y a pas mal de gens intéressés. Pour la Transquadra, je ne me fais pas de soucis, ils en sont aujourd’hui à 76 dossiers envoyés pour un départ en juillet 2020.
 
Quel format et quel parcours aura cette Transat IRC ? Et comment sera structurée l’organisation ?
Elle se courra en solo et en duo, avec un départ en Bretagne Sud, du côté du Morbihan, le choix n’est pas encore entériné, et il y a de grandes chances que l’arrivée soit en Martinique, avec laquelle nous avons commencé à discuter. On mise sur une traversée d’environ quatre semaines. Pour ce qui est de la structure, elle n’a pas encore été créée, elle sera indépendante de l’UNCL qui en sera cependant l’autorité organisatrice. Nous sommes aujourd’hui deux à mener ce projet, Thibaut Derville, très impliqué dans la voile depuis plusieurs années, notamment avec Norauto, et moi.
 
Sur quel budget tablez-vous ? Et quels seront vos partenaires ?
Pour l’instant, nous tablons sur un budget minimum financé par les inscriptions seules, de l’ordre de 2 000 euros par bateau, ce qui ferait un budget de 50 000 euros à 25 bateaux. Il semblerait également que ce projet soit de nature à nous ouvrir les portes de partenaires, ce qui permettrait d’avoir un budget plus conséquent, nous allons notamment proposer le naming de la course, sans oublier la participation des villes d’accueil et d’arrivée pour avoir du budget et/ou des moyens humains et matériels mis à disposition. Après, cet éventuel budget supplémentaire ne sera pas consacré à s’adjoindre les services d’une boîte de com pendant deux ans, mais plutôt à apporter davantage de services aux coureurs. On va aussi demander à chaque participant de porter la cause d’une association de développement durable ou sociétale.
 
Et combien cela coûtera de participer à la course ?
Les gros postes seront les billets d’avion et le transport retour du bateau qui coûte 1 000 euros par mètre. Avec les inscriptions et les autres frais, ça reviendrait à environ 20 000 euros.
 
A quels bateaux et coureurs la course sera-t-elle ouverte ?
Elle s’adressera à des bateaux qui iront du A31 jusqu’aux Anglais qui veulent courir en First 40, par exemple. En termes de TCC, ça irait de 0,980 à 1,080. Ce qui inclurait aussi les Figaro 2 non-modifiés qui sont autour de 1,060. Et dans la mesure où ils sont assez nombreux, de l’ordre de sept ou huit, certains types de bateaux pourraient donner lieu à un classement supplémentaire. Pour ce qui est du profil des coureurs, ça s’adresse à des amateurs en gardant la même définition qu’en fait la Transquadra, à savoir des marins qui ne sont pas rémunérés, de façon directe ou indirecte, et courent sur leurs vacances. On ne sera bien sûr pas sur des niveaux de figaristes qui font 100 jours de compétition par an en monotypie, mais on vise plutôt des profils de marins qui naviguent 50 jours en compétition par an, font le nécessaire pour investir dans leur bateau, prennent des cours de formation sur Adrena… Si des équipages doubles mixtes veulent par exemple venir s’entraîner en vue de l’épreuve de course au large des JO de Paris 2024, je pense qu’ils trouveront du répondant.
 
Y aura-t-il une qualification pour prétendre courir la Transat IRC ?
Oui, il y aura un parcours de qualification entre 200 et 300 milles qui complétera un dossier d’inscription détaillant le parcours des candidats, on pourra demander des qualifications spécifiques pour être sûr qu’ils aient déjà rencontré toutes sortes de conditions.
[POURQUOI J COMPOSITES A CHOISI LA POLYVALENCE POUR LE J/99]
ARTICLE SPONSORISÉ

C'est un segment très spécifique du marché de la plaisance, mais il passionne les régatiers et aiguise les appétits des chantiers : les 10 mètres de course-croisière destinés à la navigation en équipage réduit en IRC. Une demande tractée par la Transquadra et la croissance de la navigation en double50 bateaux engagés au dernier Spi Ouest-France, 63 annoncés sur le prochain Fastnet. Le phénomène n'a pas échappé à J Composites : en 2018 l'équipe de Didier Le Moal, qui fabrique sous licence les J Boats en Vendée depuis bientôt 25 ans, attire l'attention de la famille Johnstone sur cette tendance.

"J Boats est une marque de la côte Est des Etats-Unis dont les bateaux sont tous dessinés par la famille Johnstone, rappelle Didier Le Moal. Ils sont assez conservateurs et il faut une vraie démarche intellectuelle avec de solides arguments pour les convaincre, mais cela donne des résultats très cohérents." Pour donner naissance au J/99, pensé pour le fameux programme de régates en équipage réduit, en côtier ou en offshore, il aura fallu ainsi près d'une année d'allers-retours entre Newport et Les Sables d'Olonne pour arriver au compromis idéal entre la culture française de l'équipage réduit et la tradition américaine. Le bateau est présenté en décembre dernier lors du Nautic de Paris ; en janvier, près de 60 unités sont déjà commandées lorsque la coque numéro 1 touche l'eau à Hamble, dans le Solent.

Quand la concurrence - Sun Fast 3300 et JPK 10.30, lancés en 2019 également - mise sur des machines plus typées, J décide de proposer un 32 pieds qui vise des performances globales. "La Transquadra a tendance à spécialiser les bateaux, explique Frédéric Bouvier, responsable commercial de J Composites, nous, nous voulions un produit qui fonctionne dans toutes les conditions, avec une polyvalence d'allures et de d'utilisations." Autrement dit, il ne faut pas oublier la première étape de la Transquadra, qui ne se déroulera pas toujours au portant comme ce fut le cas sur la dernière édition - et penser aussi aux week-ends en famille. Résultat : si le dessin du J/99 s'avère un peu plus large et plus tendu qu'à l'habitude chez les J, la carène offre une surface mouillée qui reste modérée ; utile au portant VMG... et efficace au près ! La quille plate, moins taxée que les bulbes en IRC, a également fait son apparition, et les doubles safrans sont proposés en option, tout comme les ballasts.

C'est ce même souci de polyvalence et de cohérence qui a poussé J Composites à concevoir avec AG+ un mât en aluminium spécialement dessiné pour le J/99, doté d'un rail intégré. "Il y a un vrai préjugé de la part de nombreux régatiers envers les mâts en aluminum, alors qu'ils permettent de beaucoup mieux travailler les réglages de gréement, quand les mâts en carbone sont souvent très raides et moins polyvalents, regrette Frédéric Bouvier. Nous souhaitions un bateau placé en prix, qui performe sans prendre l'option mât carbone." Laquelle grève souvent les budgets d'achat de 20%... "Je ne vois pas l'intérêt d'un tel surcoût, estime Philippe Guénnal, propriétaire du 2e exemplaire de la série, vainqueur, cette année, du Télégramme Tresco Trophée et de la Ronde Sénane. Le mât alu permet de bien travailler la grand-voile."

Caractéristique importante des bateaux capables de marcher à toutes les allures : leur simplicité d'usage. Un critère essentiel dans le cahier des charges du J/99, qui devait proposer un mode d'emploi facile d'accès. "Les clients de cette niche sont des amateurs de plus en plus éclairés, mais des amateurs quand même, résume Didier Le Moal. Il faut leur proposer un bateau facile, donc polyvalent." Et le patron de J Composites de rappeler que le J/99 du chantier a été confié pour La Trinité-Cowes à une jeune femme en alternance dans l'entreprise, qui se classe 4e en IRC double après un simple convoyage depuis Les Sables d'Olonne en guise de prise en main du bateau...

Les résultats des courses de la saison, scrutés par les clients et les chantiers, semblent valider cette stratégie de la polyvalence avec des places de 3e en double et de 4e en équipage (derrière de plus gros IRC) au Spi Ouest-France, en avril, puis de 2e et de 5e à la Duo Cat-Amania, en juin. "A l'exception de du Spi, où l'on finit 2 points derrière le Sun Fast 3300, on se classe toujours devant la concurrence", se réjouit Frédéric Bouvier. Une première hiérarchie se détache donc après 6 mois de navigations. Mais il ne reste plus qu'une année avant le départ de la prochaine Transquadra....  

Contenu proposé par  Logo J Composites 
[MERCATO : LES MOUVEMENTS DE LA COURSE AU LARGE]

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La première parution est gratuite. Les trois suivantes coûtent 60 € HT.

[DÉPARTS & NOMINATIONS]
  • GWÉNOLÉ GAHINET sera le co-skipper de François Gabart à bord de Macif sur la Brest Atlantiques. Le mediaman embarqué sera Jérémie Eloy.
  • WILL HARRIS fera équipe avec Boris Herrmann à bord de Malizia sur la Rolex Fastnet Race, tandis que FRANÇOIS GUIFFANT sera aux côtés de Stéphane Le Diraison sur Time For Oceans dont il est le boat-captain.
  • Les 12 SÉLECTIONNÉS pour les Internationaux de France de match-racing à Pornichet ont été dévoilés lundi.
  • STAN THURET prend le relais de Clarisse Crémer à la barre du Figaro 3 Everial pour la Douarnenez Courses Solo Gijon et le Tour de Bretagne.
  • JEAN-BAPTISTE-BERNAZ (Laser) a intégré la liste des Français sélectionnés pour le test-event qui aura lieu du 15 au 22 août  sur le plan d'eau des JO 2020 à Enoshima (Japon).
  • La composition du jury du concours MIRABAUD YACHT RACING IMAGE a été dévoilée.
  • MARION PETIT quitte l'agence Ydeos, filiale de Rivacom.
  • CLÉMENT COLOMBEL a intégré l'agence Disobey (ex Windreport) en tant que chef de projet junior.
  • SOLÈNE LOYAU a été recrutée comme team manager de l'équipe Time For Oceans de Stéphane Le Diraison.
  • ANTOINE CONNAN a rejoint l'équipe Maître Coq de Yannick Bestaven comme ingénieur performance et responsable du bureau d'études.

[JOBS]
  • AVEL ROBOTICS se développe et recrute un-e technicien-ne en composites pour un travail en complément des tâches automatisées par robot ainsi qu'un-e ingénieur-e conception mise en production matériaux composites ; postes en CDI basés à Lorient.
  • GUNBOAT recherche un(e) ingénieur méthodes/ production ainsi qu'un(e) dessinateur /projeteur pour la fabrication du Gunboat 68 et les futurs projets ; postes en CDI, basés à La Grande Motte.
  • XPO-ANTAL recherche un magasinier matériel nautique en charge des envois clients et des livraisons fournisseurs ; poste en CDI basé à La Rochelle.
  • OC SPORT recherche un-e responsable partenariats, poste en CDI basé à Lorient.
  • MERCONCEPT recherche un-e ingénieur-e mécanique avec idéalement des compétences systèmes et une expérience significative pour un nouveau projet Imoca ; poste basé à Port-la-Forêt.

[STAGES]

[OFFRES DE SERVICE]
  • LOCAL À LOUER À LORIENT-LA BASE : les actuels locaux de Lyophilisé & Co, au coeur de la base sous-marine de Lorient, seront bientôt disponibles à la location.

[ANNONCES & PARTENARIATS]
  • La 2e édition de TIP & SHAFT/CONNECT PARIS aura lieu mardi 17 septembre au Théâtre de la Tour Eiffel (au même endroit que la conférence de presse de la Transat Jacques Vabre, prévue à 17h00), autour d'une question qui prend de plus en plus d'importance dans le secteur de la voile de compétition : le développement durable est-il un levier pour le sponsoring voile ? Café d'accueil dès 9h, conférence de 10h30 à 13h avec cocktail à suivre. Vous pouvez d'ores et déjà réserver vos places.
  • VINCENT RIOU est l'invité du 7e épisode d'INTO THE WIND, le podcast de Tip & Shaft. Vous pouvez retrouver Into The Wind sur toutes les plateformes de diffusion : iTunesDeezerSpotifySoundClound...
  • Le WORLD MATCH RACING TOUR s'est vu renouveler par World Sailing son statut de "special event" jusqu'en 2028.
  • Les premières AMERICA'S CUP WORLD SERIES auront lieu du 23 au 26 avril 2020 à Cagliari (Sardaigne). Une annonce faite cette semaine à Newport au cours d'un événement organisé par Prada, au cours duquel ont été également dévoilés des partenariats entre NORTH SAILS et la 36e Coupe de l'America d'une part, entre l'UNESCO et la Prada Cup d'autre part.
  • CHARLESTON a été officiellement confirmé comme port d'arrivée de The Transat 2020.
  • La TRANSAT JACQUES VABRE 2019 accueillera 67 duos, 34 en Imoca (un record), 29 en Class40 et 4 en Multi50.
  • La FFVOILE a renouvelé son engagement auprès de Virtual Regatta et annoncé la création d'un Trophée national qui mettra aux prises les 12 meilleurs Français le 13 décembre.
  • ERWAN LE DRAOULEC, blessé à l'épaule lors de la Sardinha Cup, fera son retour sur son Figaro 3 Emile Henry - Rave sur la Douarnenez Courses Gijon Solo.
  • MERCONCEPT et FORA MARINE, qui construit les voiliers de marque RM, ont signé un accord de coopération qui se matérialisera dans un premier temps autour du nouveau voilier de Fora Marine, le RM 1180.
  • BENETEAU a renouvelé son partenariat avec le Yacht Racing Forum pour l'édition 2019 qui se tiendra les 25 et 26 novembre à Bilbao.
  • Le GRAND PRIX PACIFIQUE DES JEUX a baissé ses tarifs d'inscription pour l'édition 2019 (7-21 novembre), de 26 500 à 21 500 euros, prix qui inclut billets d'avion, shipping ou location du Diam 24 sur place, logement sur un catamaran, repas et transferts.
  • L'INTERNATIONAL FINN ASSOCIATION a annoncé cette semaine son intention de déposer une soumission lors de la prochaine Conférence annuelle de World Sailing aux Bermudes pour réintroduire une épreuve de dériveur solitaire "poids lourd" au programme olympique de Paris 2024, tout en préconisant une épreuve de kite uniquement masculine (à la place du relais mixte) et que le 470 soit 100% féminin (plutôt que mixte).
  • L'épave de BASTIDE OTIO, l'ex 60 pieds Imoca de Kito de Pavant qu'il avait dû abandonner dans l'océan Indien sur le dernier Vendée Globe après une avarie de quille, a été retrouvée par un navigateur hyérois sur une plage à l'Est de Madagascar.

[LANCEMENTS]
  • La FFVOILE a lancé un appel à candidatures à l'adresse des duos intéressés pour disputer sous les couleurs de la France le premier championnat d'Europe Offshore en double mixte,(voir notre article récent), qui se disputera du 8 au 11 octobre à Venise en L30 (format de 48 heures), dont l'avis de course a été dévoilé cette semaine par Eurosaf, la fédération européenne. Ce championnat se déroulera dans le cadre de Nastro Rosa, nouveau tour d'Italie qui devrait également inclure une flotte de Diam 24.
  • WORLD SAILING a lancé un appel à candidatures pour participer aux tests destinés à choisir le support de la planche olympique aux JO de 2024. Procédure qui intervient suite au rejet par le Council de la proposition du Board of Directors en faveur de la RS:X lors du Mid-Year Meeting de Londres en mai dernier.

[VENTES & LOCATIONS]
  • STRUCTURE MÉTALLIQUE DE BER Duarib en acier galvanisé pour 40 à 60 pieds quillé à vendre : Prix :1 500 € enlevé à Caudan (56).

En partenariat avec   Pub Altaïde
 [TIP & SHAFT A REPÉRÉ DERNIÈREMENT]

LE MONDE/VÉRONIQUE MALÉCOT
Le Tour à la voile veut redonner davantage de place aux coureurs amateurs
4 équipages inscrits cette année sur le Tour Voile contre 10 en 2016, le Tour Voile peine à attirer les amateurs, notamment pour des raisons de disponibilité et de logistique. Organisateurs et classe Diam 24 réfléchissent à inverser cette tendance à la baisse.

VOILES & VOILIERS/DIDIER RAVON
470. Entretien avec Peponnet et Mion juste avant le mondial, à un an des JO
Les champions du monde de 470 s'apprêtent à défendre leur titre à Enoshima, rendez-vous capital dans la perspective des JO, une compétition interne les opposant aussi au duo Hippolyte Machetti/Sidoine Dantes. Ils expliquent leur fonctionnement et évoquent leurs objectifs.

SHIRLEYROBERTSON.COM
Podcast - Nathan Outteridge
La Britannique Shirley Robertson, double championne olympique (Europe en 2000, Yngling en 2004), lance à son tour son podcast, avec comme premier invité un autre champion olympique (49er en 2012), l'Australien Nathan Outteridge, aujourd'hui skipper de Japan SailGP Team.

SOUTH CHINA MORNING POST/NAZVI CAREEM
Scallywag skipper David Witt says another Ocean Race tilt only viable with proper preparation and budget - with an aim to win
Récent vainqueur de la Transatlantic Race, David Witt espère participer à The Ocean Race sous les couleurs de Hongkong en Imoca. L'Australien estime qu'il faut se lancer et trouver un designer pour le bateau avant la fin de l'année.

OUEST-FRANCE/GUILLAUME NEDELEC
Yves Le Blevec : "La Mini devient une vraie école de la course au large"
Le vainqueur de la Mini-Transat 2007 évoque l'évolution de la course, estimant que "le niveau ne fait que monter, ça se rapproche du niveau que l’on voit en Figaro", et donne ses pronostics pour l'édition 2019.
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Editeur : Pierre-Yves Lautrou - Rédacteur en chef : Axel Capron

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