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Tip & Shaft, la newsletter de la voile de compétition
Vendredi 2 août 2019 
Numéro #171
Bannière Karver
POUR SON QUATRIÈME ÉTÉ, TIP & SHAFT RESTE OUVERT EN AOÛT !

Traditionnellement, nous nous offrions une pause de quatre semaines pendant le mois d'août. Mais au fur et à mesure de notre croissance et à la demande de nombreux abonnés, nous vous proposons cette année quatre numéros pendant les vendredis du mois d'août.

Au menu, la rediffusion des meilleures enquêtes et des interviews les plus fortes de votre newsletter préférée, ainsi que deux séries d'été en quatre épisodes, diffusées chaque vendredi : la saga de la Transat Jacques Vabre ainsi qu'un nouveau podcast Un été de figariste, avec Adrien Hardy, Jeanne Grégoire, Clarisse Crémer et Gildas Mahé.

 
D'ici là, n'hésitez pas à faire suivre Tip & Shaft à vos amis, collègues, clients ou fournisseurs, merci !
Si ce n'est pas encore fait, pour vous abonner, c'est par ici ;-)

Bonne lecture !
© Isabelle Keller Design/Maître CoQ

BEST OF TIP & SHAFT
COMMENT YANNICK BESTAVEN A RACHETÉ L'EX SAFRAN
(Article initialement publié le 18 janvier 2019 dans le numéro 143)
 
Décidé à viser plus haut sur le circuit de l’Imoca et sur le prochain Vendée GlobeYannick Bestaven a annoncé officiellement ce vendredi l’acquisition de l’ancien Safran, racheté à Kaïros, et qui portera dès sa mise à l’eau la semaine prochaine les couleurs de Maître CoQ. Le 60 pieds avec lequel le Rochelais s’est aligné sur la Route du Rhum est quant à lui cédé au Toulonnais Clément Giraud pour le prochain Vendée Globe. Tip & Shaft vous raconte comment s'est bouclé le rachat du dernier foiler disponible sur le marché.

A désormais moins de deux ans du départ du Vendée Globe, les grandes manœuvres se poursuivent sur le marché de l’Imoca qui, entre deux éditions du tour du monde, n’aura jamais été aussi actif puisque la semaine dernière encore, Nicolas Troussel annonçait la construction d'un huitième Imoca neuf. Fin décembre, Tip & Shaft faisait état de la vente quasiment conclue de l’ancien Safran, propriété de Kaïros - la société co-fondée par Roland Jourdain et Sophie Vercelletto - à un skipper qui n’était alors pas connu ; il a été dévoilé ce vendredi : il s’agit de Yannick Bestaven.
 
L’idée de ce rachat a germé à la fin de l’été dernier dans l’esprit de ce dernier et de sa cheffe de projet, Anne Combier, conscients que pour être davantage compétitifs sur le circuit Imoca et sur le prochain Vendée Globe, il leur faudrait un meilleur bateau que l’ex Initiatives Coeur acheté en mars 2017 (plan Farr 2006), avec lequel le skipper, sous les couleurs de son partenaire Maître CoQ, a pris le départ de la dernière Route du Rhum (abandon). "Depuis le début du projet, j’avais cette idée en tête pour me permettre de viser plus haut. Mais il fallait que je puisse le faire d’un point de vue budgétaire et que des bateaux restent disponibles", explique le skipper aquitain. (...)

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BEST OF TIP & SHAFT
CAROLIJN BROUWER : "JE VEUX GAGNER, QUE CE SOIT AVEC DES HOMMES OU AVEC DES FEMMES"
(Article initialement publié le 8 février 2019 dans le numéro 146)

Elue Marin féminine de l’Année 2018 avec Marie Riou par World Sailing en octobre dernier, Carolijn Brouwer, après trois Volvo Ocean Race dont la dernière gagnée avec Dongfeng Race Team, se lance dans un nouveau projet, puisqu’elle a été choisie comme barreuse du premier défi néerlandais de l’histoire de la Coupe de l’America. De Sydney, où elle réside, la Hollandaise, qui partage sa vie avec l'Australien Darren Bundock, grand spécialiste de multicoque, s’est confiée à Tip & Shaft.
 
Tu as été élue Marin de l’Année 2018 avec Marie Riou, vingt ans après avoir reçu le même trophée en 1998, c’est un joli clin d’œil du destin, non ?
Oui, cette distinction de Marin de l'Année est la plus haute que tu peux avoir dans la voile, c’était un moment très spécial de l'avoir une deuxième fois, parce qu’il y a vingt ans, c’était pour récompenser mon parcours en classe Europe, et là, c’est pour de la course au large. Ce sont deux univers très différents, j’espère que dans vingt ans, je serai récompensée une troisième fois, pourquoi pas dans l’America’s Cup ? (Rires).
 
Si tu regardes ton parcours depuis vingt ans, quels moments forts retiens-tu ?
J’en retiens trois : d’abord ma campagne en Tornado, avec ma deuxième place aux Championnats du monde en 2007, alors que j’étais la seule femme [elle courait sous les couleurs belges - elle a la double nationalité - avec Sébastien Godefroid, NDLR]. Ensuite, il y a eu la Volvo avec Team SCA et surtout l’étape que nous avons gagnée à Lorient, c’était la récompense de tous les efforts que nous avions faits jusque-là. Enfin, la victoire avec Dongfeng, incroyable. Avec notamment cette dernière étape, dont le scénario ne se reproduira à mon avis plus jamais sur la Volvo ou même sur d’autres événements de course au large. C’était doublement une victoire, parce qu’on n’avait jamais gagné d'étape. Et à titre personnel, en tant que Hollandaise, c’était très fort, depuis la ligne d’arrivée, je pouvais voir mon appartement ! Je n’avais jamais vu autant de monde pour un événement de voile.
 
Si tu ne devais garder qu’une image de cette campagne, ce serait laquelle ? 
Je dirais la soirée de l’arrivée à La Haye. Il y avait beaucoup de joie et d’émotions parmi les navigants, bien sûr, mais aussi au sein du shore crew qui a enfin pu libérer la pression emmagasinée pendant neuf mois. Cette pression est très importante car à chaque fois qu’on part en mer, ils avaient l’angoisse que quelque chose casse, ils sont en première ligne dans ces cas-là. J’ai eu la sensation qu’ils ont fêté cette victoire beaucoup plus, que l’émotion était plus forte que pour nous, parce que pour eux, c’était la fin de cette pression, ils n’avaient pas à préparer le bateau le lendemain. (...)

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DÉPART TJV 2013La saga de la Transat Jacques Vabre 1/4
1993. UNE NAISSANCE EN SOLITAIRE
[ARTICLE SPONSORISÉ]

31 octobre 1993 : 13 solitaires prennent le départ de la toute première édition de la Transat Jacques Vabre au départ du Havre en direction de Carthagène, en Colombie. Parmi eux, des stars comme Loïck Peyron ou Alain Gautier - qui a remporté quelques mois plus tôt la deuxième édition du Vendée Globe. Mais aussi un petit jeune inconnu qui débute, un certain Vincent Riou, âgé de 21 ans,  sponsorisé par… Maître Coq.
 
L’épreuve a été montée de toutes pièces par la société Jacques Vabre, qui commercialise alors le café du même nom et rentrera ensuite dans le giron de Kraft Foods (puis Kraft Jacobs Suchard, Mondelez et JDE) et la ville du Havre. « La course est née de la volonté stratégique de la marque de créer un événement en phase avec sa communication de l’époque, centrée autour des origines, se souvient Bruno Luisetti, qui faisait alors partie de l’entreprise et en deviendra bientôt l’un des dirigeants. D’où un départ du Havre, le port historique d’importation du café, et une arrivée en Colombie, où il était produit. L’épreuve s’appelait d’ailleurs la Route du Café, sans référence à la marque, on a mis un peu de temps à faire accepter par la suite le nom de Transat Jacques Vabre, notamment auprès des médias. »
 
Cette première édition est un succès sportif, marqué par la victoire en multicoque du Havrais Paul Vatine et celle d’Yves Parlier en monocoque. Elle s’est avérée, en revanche, extrêmement compliquée à organiser : « Nous avions une équipe pas très sérieuse et nous avons dû tout reprendre en main au dernier moment, si bien que pour la suivante, nous nous sommes adressés à des gens plus professionnels », raconte Bruno Luisetti. C’est à la société Pen Duick, créée par Eric Tabarly et Gérard Petipas, que le sponsor s’adresse.
 
Le second du double vainqueur de la Transat anglaise, à qui est souvent attribuée, à tort, la création de la course, se souvient bien de la demande de la direction de Jacques Vabre. « Quand ils m’ont contacté, je leur ai dit que ça pouvait m’intéresser, sous réserves que la transat devienne une course en double, parce j’ai toujours été très partisan de ce format - j’avais d’ailleurs créé auparavant la Lorient-Les Bermudes-Lorient qui avait bien marché – précise Gérard Petipas, qui fêtera ses 80 ans en novembre. Au début, ils ont refusé et m’ont demandé de changer d’avis, mais je n’ai rien voulu savoir ! Ils sont finalement revenus quinze jours après en me donnant leur accord. »
 
C’est ainsi que la Transat Jacques Vabre est passée en double, un format qui fait désormais partie intégrante de son ADN depuis douze éditions. Si c’est l’un des ingrédients de sa pérennité, ce n’est pas le seul, selon Bruno Luisetti : « Le partenariat avec la ville du Havre a aussi été un des points-clés, nous avions une relation tripartite très forte entre Antoine Rufenacht [maire du Havre entre 1995 et 2010, NDLR], Gérard Petipas et moi. On a essayé d’innover à chaque édition, notamment autour du développement durable. »
 
Le succès est au rendez-vous, avec des retombées médiatiques importantes. « La Transat Jacques Vabre est rapidement devenue la troisième course la plus populaire après le Vendée Globe et la Route du Rhum, souligne Bruno Luisetti. Et elle a aussi contribué à augmenter considérablement le taux de sympathie de la marque Jacques Vabre, tout en permettant la transformation du quartier des docks au Havre ». L’ancien PDG de Kraft Foods France, lui, aura définitivement attrapé le virus : après avoir quitté Mondelez en 2013, il prendra la tête de Team France, l’équipe française pour la Coupe de l’America.

Photo © Eric Levilly
En partenariat avec  Logo TJV
Image podcast Adrien Hardy

Un Eté de Figariste est une série en quatre épisodes produite par Tip & Shaft. Dans Un Eté de Figariste, les coureurs de la Solitaire de la Figaro racontent leur relation particulière à cette épreuve hors norme, par laquelle les meilleurs coureurs français sont passés.

C'est Adrien Hardy, marin habitué à naviguer en dehors des clous, qui inaugure cette série. Issu de la Mini-Transat, diplômé de la marine marchande, vainqueur de la Transat AG2R-La Mondiale en 2018 (avec Thomas Ruyant), après 13 saisons consécutives sur le circuit, il a couru en 2019 sans sponsors et sans moyens, pour promouvoir son slogan : Sans nature, pas de futur.

Et ça a plutôt bien marché, avec une victoire dans la 2e étape cette année et une 7e place au général. A écouter pour mieux comprendre ce marin libre à la forte personnalité.

Vous pouvez retrouver Un Eté de Figariste sur toutes les plateformes de diffusion : iTunesDeezerSpotifySoundClound, Google Podcasts... (ou cliquez sur l'image)
[MERCATO : LES MOUVEMENTS DE LA COURSE AU LARGE]

Jusqu'au 23 août inclus, la rubrique s'allège en se concentrant sur les offres d'emplois, de stages et de services. Le mercato normal et complet reprendra le 30 août, avec une nouvelle offre commerciale qui sera annoncée à la rentrée. Si vous souhaitez publier une annonce pendant le mois d'août, écrivez-nous.

[JOBS]
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[OFFRES DE SERVICES]

En partenariat avec   Pub Altaïde
Cette newsletter a été envoyée à 5 556 abonnés.

Editeur : Pierre-Yves Lautrou - Rédacteur en chef : Axel Capron

Responsable business development : Gildas de la Monneraye
Publicité : Jean-Christophe Chrétien/Camille Brénelière - Evolution Média

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