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David’s news !

Power to the Pipou.

Il était une fois…

Il était une fois une société qui avait bien pris le temps d’explorer la violence et la domination. La centralisation du pouvoir et de la violence dite légitime. La définition forcée des objectifs de vie des subordonnés. La nécessité de monter les échelons pour espérer profiter un peu de la liberté.

Cette époque, que certaines militantes (dont moi) ont étiqueté “patriarcat” existe depuis le néolithique, à peu de choses près. Et on commence à avoir gentiment fait le tour du sujet. Exploré ses limites. Compris en quoi ça fonctionne, et aussi en quoi ça ne fonctionne pas.

Une erreur stupide serait de remplacer ce patriarcat par un autre “-arcat”. De changer les acteurs du système et de conserver la même structure.

Et pour voir les choses différemment, j’ai envie de proposer une vision du leadership qui soit radicalement différente : “le leader, c’est la maman de tout le monde”.

Plutôt que d’imposer ses objectifs — ce qui est au final la définition même de la violence — il harmonise les relations entre les objectifs individuels, et les objectifs d’un projet. Plutôt que de réduire le pouvoir que les gens ont sur eux-mêmes, il permet et facilite la souveraineté individuelle de chacun. Il laisse le choix. Il cherche le consentement, tout en restant conscient des compromis que ça implique, et avec de la considération pour lui-même, ses objectifs, et ses besoins.

Le bon leader prend soin des gens. Favorise le dialogue d’adulte à adulte, avec respect et bienveillance. Autrement dit en s’éloignant à la fois de la maltraitance et de la complaisance.

C’est ce modèle qui, au final, permet l’implication pleine et entière de chacun dans un projet. C’est ce modèle qui favorise l’émergence d’une réelle coopération. Sincère et authentique. C’est ce modèle qui peut aussi s’adapter rapidement au changement, parce qu’il respecte la diversité et — de facto — intègre des visions du monde et des solutions qu’aucun centre ne pourrait jamais imaginer tout seul. C’est ce modèle qui respecte l’élan de vie de chacun, et permet des combinaisons créatives, complexes, inattendues et inespérées. C’est dans ce modèle que peut pousser la sérendipité.

Après une semaine de stage (leadership de crise, bêta) sur ce sujet, non seulement j’en suis encore davantage convaincu, mais nous l’avons vécu. Nous l’avons senti. Nous l’avons goûté, encore une fois.

Un vieil ami me disait un jour “inutile de lancer un business, il faut démarrer une révolution”. Et cette révolution, toute douce, complètement compatible avec ce qui existe encore, est probablement ce qui permettra de nous adapter aux crises qui arrivent tout en augmentant sensiblement notre qualité de vie. Parce que — soyons honnêtes — des relations vraiment saines dans nos organisations pourront non seulement faire émerger des solutions réellement intelligentes, mais aussi favoriser ce bien-être profond et stable qui émerge quand nous sommes réellement reconnus pour qui nous sommes. Dans un groupe.

Pour les leaders des organisations, quelles qu’elles soient, une tâche ingrate et d’une difficulté extrême se fait pressante. Urgente. Cette tâche âpre, rarement osée, rarement réussie sera de transformer de l’intérieur leurs systèmes profonds pour en faire des systèmes qui rendront possibles cette évolution adaptative. Cette nouvelle vision de la coopération qui sera à la fois cohérente, adaptable, capable d’évoluer et d’apprendre rapidement dans le changement. Cette tâche, si elle est réussie, pourra à la fois garantir le maintien des fonctions vitales de leurs organisations mais permettra aussi de voir l’intelligence réelle des humains heureux s’exprimer pour y contribuer.

Peu auront le courage de se frotter à la remise en question nécessaire pour y arriver. Peu auront la capacité d’encaisser l’incertitude. Peu auront les capacités d’adaptation pour le faire. Car la réussite est un handicap mental majeur. Mais ceux qui le feront — sincèrement et habilement — changeront non seulement leur propre vie, mais aussi la vie d’équipes entières.

Ma prochaine mission sur cette planète — en plus de la survie et de tout le reste — sera d’aider les leaders à faire exactement ça. Parce qu’au final c’est ce que je fais depuis 18 ans sans m’en rendre compte, et que j’ai enfin compris. Parce que depuis l’enfance je sens au plus profond de moi que c’est la seule issue, et que j’ai cherché ce genre d’organisation toute ma vie. Jusqu’à la créer, avec le CEETS, et à peaufiner la méthode depuis tout ce temps.

Il est temps.

Restez pipou ;)

David

Projets de stages

Après le stage “leadership de crise” dont les retours sont ultra-positifs, je suis en train — avec mon voisin/binôme/ami Didier — de rêver un stage plus immersif. Une formation qui prendrait presque des airs de rite initiatique pour les leaders. Les détails du “comment” vont suivre, mais ça se passera semaine 40 : probablement dans la forêt, entre le mardi 20 et le samedi 24 septembre. Les places vont partir vite, et elles seront limitées. Save the f… date !

Podcast

A un rythme semi-mensuel, je diffuse mon Podcast, “le survivologue” sur toutes les plateformes (Deezer, Spotify, Apple Podcasts, etc.). J’y parle de survie, au sens très large. J’y rencontre des personnes inspirantes. J’y réfléchis sur des notions utiles pour survivre individuellement, collectivement, institutionnellement : coopération, organisation, écologie, leadership, préparation physique, résilience et antifragilité…

Abonnez-vous. C’est gratuit, et je n’ai rien à vous vendre.

Parmi les prochains invités prévus : Joël Schuermans, Olivier Boutonnet, et quelques autres pour qui je garde encore la surprise. Je garde un peu de suspense ;)

Stages et formations

(où il reste des places…)

Stager TRIBU 2.0, avec Aurélie pour 3volution.fr du 1 au 5 juin :
500 euros, près de Crest dans la Drôme : https://www.3volution.fr/stage-tribu-2-0/

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Hugs and pipou :)

David

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