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Mardi 24 mai 2022

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, nous parlons des médias. Vidéo d’abord avec Partizan, une chaîne YouTube de contre-propagande. Radio ensuite, avec Klubradio, une radio qui n’a plus de fréquence, mais qui fait de la résistance. Pour finir : photographie, où nous évoquons l’héritage de Robert Capa.

LE MOT
Ellenállás [el‧len‧ál‧lás] : résistance
PARTIZAN, LA CHAÎNE YOUTUBE DE CONTRE-PROPAGANDE

Les présentateurs de la chaîne YouTube Partizan font partie de ces voix dissonantes qui offrent un récit alternatif dans la Hongrie de Viktor Orbán. Devenu très populaire dans le pays, son fondateur Márton Gulyás a livré la recette du succès de sa maison de production à notre journaliste Antoine Vermeersch. À LIRE ICI.

LE MOT
Független [füg‧get‧len] : indépendant
ON NE COUPE PAS LE SIFFLET DE KLUBRADIO IMPUNÉMENT

95.3. La fréquence de Klubrádió, connue des Hongrois pour ses émissions divertissantes et son ton irrévérencieux. Et puis… plus rien. La radio indépendante a perdu sa fréquence le 14 février 2021 suite à une décision brutale du régulateur hongrois des médias, à la botte de Viktor Orbán. C’était sans compter l’attachement des auditeurs à cette radio historique, qui s’écoute désormais sur Internet. Notre journaliste Théophile Arlet a fait un tour dans leur studio à Budapest. À LIRE ICI.

LE MOT
Fényképész [fény‧ké‧pész] : photographe

ROBERT CAPA N’EN CROIRAIT PAS SES YEUX

Les photojournalistes hongrois n’ont rien perdu du talent de leur illustre prédécesseur Robert Capa. Le centre de photographie contemporaine Robert Capa, où notre journaliste  Manon Krakowiak s’est rendue, en est la preuve. La même justesse dans le regard, la même habileté pour saisir l’instant. Leurs conditions d’exercice, elles, se sont largement détériorées. Pour ceux qui n'entendent pas se plier à l’exercice de communication gouvernementale, les demandes d’accréditation sont systématiquement rejetées. À LIRE ICI.

PAPRIKAST
En immersion, trouver sa place de journaliste. Valentine a passé deux jours avec une famille franco-hongroise qui accueille des réfugiés ukrainiens en continu depuis le début de la guerre il y a trois mois. Elle n’imaginait pas qu’elle deviendrait elle-même une pièce du puzzle.
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ILS SONT FOUS CES HONGROIS
À Budapest, le kebab-roi
Trêve de goulasch. Budapest se distingue aussi par la présence en nombre de kebabs à tous les coins de rue. Istanbul Kebab, Alanya Kebab, autant d’établissements qui révèlent la présence d’une importante communauté turque dans la capitale hongroise, et ce malgré la droite nationaliste au pouvoir.
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Paprikast - Le podcast de Magyarpart
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