🇭🇺 Magyarpart - Être étudiant en Hongrie

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Jeudi 26 mai 2022

Bonjour à tous ! Aujourd’hui, zoom sur les étudiants. On vous emmène d’abord dans une fabrique de jeunes talents, future élite conservatrice de la nation hongroise. On passe ensuite au logement. Entre débrouille et sélection, les étudiants sont à la peine. Enfin on vous parle d’un coup diplomatique qui ne plaît pas à tout le monde, l’installation d’un campus chinois en plein cœur de Budapest. Bonne lecture !

LE MOT
Tehetség [tehet‧chég] : talent

LE MCC, PÉPINIÈRE ORBÁNISTE DE JEUNES TALENTS

« Préparer la nouvelle génération patriotique ». Ce n’est pas le slogan d‘un parti politique, mais celui d’une école étroitement liée au pouvoir de Viktor Orbán, le Mathias Corvinus Collegium. Notre journaliste Pierre-Loeiz Thomas vous propose une immersion dans cet établissement sélectif où les élèves sont payés tous les mois. Pensé avant tout pour les étudiants hongrois, l’institut forme même depuis 2018 les enfants à partir de l’école primaire. À LIRE ICI.

LE MOT
Ház [ház] : logement

À BUDAPEST, LES ÉTUDIANTS À LA DÉBROUILLE POUR SE LOGER

Quelques dizaines d’euros par mois pour se loger. Non pas dans des appartements privés dont les prix ont explosé depuis 6 ans, mais dans des dortoirs. En Hongrie, c’est la solution de repli pour des milliers d’étudiants chaque année. Mais les places viennent à manquer, comme pour Virág Hellenbarth, 24 ans, qui désespère de ne pas avoir été reçue cette année. Des logements modestes et parfois mal rénovés dont la sélection à l’entrée est digne d’un concours universitaire. À LIRE ICI.

LE MOT
Selyemút [sel‧ye‧mút] : route de la soie

FACE AU FUTUR CAMPUS CHINOIS, LES BUDAPESTOIS RÉSISTENT

1,5 milliard d’euros. C’est le montant pharaonique que paiera l’État hongrois pour l’installation à Budapest du campus d’une université chinoise. Un coup diplomatique pour s’ouvrir vers l’Asie qui ne convainc par la maire d’opposition du 9ème arrondissement de la ville, ni les étudiants qui comptaient plutôt voir naître des logements sur le même terrain. À LIRE ICI.

À LIRE AUSSI

L’histoire du collège-dortoir István Bibó, dans lequel les étudiants triés sur le volet vivent en communauté. Par notre journaliste Mathilde Baralle.

PAPRIKAST

Mathilde s’est rendue dans un foyer étudiant autogéré à Budapest. Là-bas, chaque décision est débattue et la démocratie règne. Sa venue a d’ailleurs fait l’objet d’un vote par les étudiants…

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ILS SONT FOUS CES HONGROIS
Enrique Iglesias, une star ?

Sur les panneaux publicitaires à Budapest, des annonces qui n’ont pas grand-chose en commun à celles que l’on peut voir en France, c’est parfait : le sentiment de dépaysement est total. Mais un visage revient à tous les coins de rue, comme un fantôme des années 2000 : Enrique Iglesias est en concert ! À l'inverse de l’Hexagone, le chanteur madrilène semble jouir ici d’une grande notoriété.

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