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Sureau ou sureau ?
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Par erreur cette infolettre vous est parvenue à la mi mai... Le sureau n'était bien sûr pas prêt à être récolté... Je vous la renvoie donc aujourd'hui pour un rappel et pour une invitation à sortir en récolter!

Le sureau… quelle magnifique plante médicinale!
 
Quand j’habitais en Estrie, j’adorais le récolter sur les bords des petits chemins de terre à la fin juin… À Montréal, on peut le voir comme arbuste ornemental dans plusieurs parterres de maison ou d’édifices municipaux. Vers la fin juin au Québec, ces arbustes sont chargés de belles ombelles de fleurs toutes blanches… L’abondance pour se soigner!
 
Dans cette infolettre je vous explique comment le reconnaître, le récolter et pourquoi.
 
Sambucus canadensis et Sambucus nigra
 
Ces deux sureaux poussent à l’état sauvage sur leur continent respectif, et sont très facile à cultiver. Le Sambucus canadensis est présent dans l’Est de l’Amérique du Nord, tandis que le S. nigra se retrouve naturellement en Europe.
 
Attention de bien indentifier avant la récolte. Il existe des sureaux toxiques : le sureau yèble S. ebulus en France et le sureau rouge S. pubens au Québec.
  • En France, le sureau hièble ou yèble S. ebulus, parfois nommé "petit sureau" est une plante herbacée vivace à souche rhizomateuse qui se présente sous la forme d'une tige dressée de 1 à 2 m maximum, disparaît en hiver et réapparait au printemps. Ses fleurs et ses fruits ressemblent grandement à ceux du « bon sureau » mais le sureau yèble tourne ses fruits toxiques vers le ciel alors que le « bon sureau » – S. nigra – les tourne vers le sol. De plus le « bon sureau » se présente sous la forme d'un petit arbuste ligneux, voir presqu’un arbre et non pas d'une tige herbacée.
 
  • Au Québec, le sureau rouge américain S. pubens se reconnaît à ses fleurs blanches en forme de grappe (panicule) et ses baies rouges ; il fleurit tôt au Québec (généralement en mai). A l'opposé, le « bon sureau canadien » – S. canadensis – à des fleurs blanches en forme d'ombelle aplatie (corymbe) et ses baies sont violet foncé à noir ; il fleurit fin juin et ses baies se récoltent en juillet.
 
Pourquoi récolter les fleurs ?
 
Je préfère récolter les fleurs pour une question de « facilité »… Je suis une cueilleuse un peu paresseuse. Les fleurs sont plus faciles à récolter puisqu’elles ne sont pas convoitées par les oiseaux!


On peut les faire sécher pour en faire de l’infusion ou les transformer en teinture ou en vinaigre.
 
Je recommande ces fleurs dès qu’il y a écoulement clair et liquide au niveau ORL (rhinite chronique, allergies ou rhumes à répétition chez les tout petits par exemple).
 
Ces fleurs sont aussi très intéressantes en cas d’infection virale respiratoire et pour toutes les fièvres associées (adultes et enfants). Il faut alors en consommer de plus grandes quantités. J’aime les mélanger avec des feuilles de thym et des racines de guimauve. C’est MON infusion quand j’attrape un virus quelconque, et j’en bois souvent deux litres par jour!
 
Et les baies ?
 
Quand nous arrivons à être plus rapide que les oiseaux, elles sont gorgées de propriétés médicinales. Ces petites baies foncées sont riches en pigments antioxydants et peuvent être congelées, transformées en jus ou en sorbet, en gelées et autres plaisirs…
 

On peut même en faire des jujubes!
 
En plus d’être elles aussi anti virales, elles peuvent être intéressantes pour nourrir le Sang (MTC). Je les ai utilisées plusieurs fois dans des cas d’EBV chronique ou latent, avec d’autres plantes pour soutenir l’immunité comme le reishi – Ganoderma lucidum ou le chaga – Inonotus oblicuus, et antivirales la réglisse – Glycyrrhiza glabra, la mélisse – Melissa officinalis ou le millepertuis – Hypericum perforatum par exemple.
 
Pour plus de facilité, je fabrique ma teinture à partir de baies sèches, fraichement broyées. Le résultat est tout aussi efficace contre les virus respiratoires. Pour nourrir le Sang, je privilégie la décoction. De cette façon, la matière de la baie est plus présente et peut nourrir la matière Sang plus facilement.
 
Quand vous verrez les arbustes sur le bord des routes, faites leur un petit coucou de la main et dites leur merci pour tous ces bienfaits!
 
Bon début d’été!

 
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