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Les vagues de chaleur sont souvent accompagnées d’une prolifération d’insectes observées. C’est notamment le cas des pucerons dont les colonies ont explosé ces dernières semaines. Heureusement, un cortège d’insectes auxiliaires a suivi et a pu limiter leur expansion. Les chenilles finissent leur cycle, dont les vols de la pyrale du buis annoncent déjà la 2e génération. Attention à la forte chaleur actuelle qui nous oblige à arroser en soirée et en matinée pour les plantes les plus assoiffées. Nous déconseillons de tondre la pelouse pour le moment car l’herbe doit se renforcer.
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PREDATEURS DE PUCERONS
Il est bon de se rappeler de l’intérêt des insectes auxiliaires au jardin et de leur rôle dans l’écosystème. Suite à une forte pullulation de pucerons ces dernières semaines, leurs prédateurs sont arrivés en masse pour limiter la prolifération de ceux-ci. Les larves de coccinelles, de syrphes et de chrysopes ont été observés en grand nombre lors des journées ensoleillées. Il ne faut pas sous-estimer leur efficacité : par exemple, les larves de coccinelles consomment 20 à 150 pucerons par jour. Afin de favoriser l’installation de ses insectes auxiliaires au jardin, laissez se développer quelques colonies de pucerons sur certaines plantes qui hébergent souvent des espèces spécifiques (le sureau, le sorbier et les orties, par exemple).
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LA PYRALE DU BUIS :
Si ce n’est pas encore fait, posez les pièges à phéromone. Notez la date de pose et celle 6 semaines après la pose, date à laquelle vous devrez changer la capsule de phéromone. Conservez les capsules de phéromone au frigo, dans leur emballage fermé.
Rappel : pour un bon fonctionnement des pièges, il est indispensable de respecter les consignes suivantes lors de la pose du piège :
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- Prendre la capsule avec des gants (pour ne pas y mettre votre odeur) et la poser dans le piège.
- Ne jamais ouvrir, ni percer ni couper une capsule de phéromone. Le matériau qui constitue la capsule est prévu pour laisser diffuser progressivement la phéromone qui est un gaz.
- Noter la date de pose de la capsule et celle 6 semaines après la pose afin de ne pas oublier de renouveler la capsule.
- Vider régulièrement le piège après avoir vérifié que les papillons sont morts. Il est nécessaire de le vider car l’odeur de papillons morts éloignent les autres.
Source: CEHW
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LE PAILLAGE ET L'ARROSAGE :
Si ce n’est pas encore fait, placez un paillis dans les parterres afin de limiter la pousse des plantes indésirables. Le paillis permet également de limiter l’évaporation de l’eau du sol, si précieux en ce moment.
Avant le paillage, supprimez d’abord les mauvaises herbes puis apportez une couche d’au moins 7 cm de matériaux pour empêcher les pousses adventices de lever. Les plantes profiteront ainsi d’une relative fraîcheur lors des chaleurs estivales à venir. Afin de choisir le type de paillage adéquat, visionnez notre dernière vidéo avec les conseils de Yoann des Terres d’ici.
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Concernant l’arrosage, préférez le soir ou le matin et donnez la priorité aux légumes et aux bacs surélevés, dont les plantes souffrent le plus de la chaleur.
Et pourquoi pas investir dans des Oyas (aussi parfois appelés « Ollas ou Ollo »). Ces pots d’argile que l’on enterre près des plantes que l’on remplit d’eau, permettent d’économiser l’eau et de la diffuser près des racines de vos plantes. La terre cuite est poreuse et laisse échapper graduellement l’humidité nécessaire. Les plantes absorbent dès lors l’eau dont elles ont besoin et le sol reste meuble et bien aéré. Le pot se vide en 5 à 10 jours ou plus selon son volume, le climat, le type de sol et de plante.
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LES CHENILLES PROCESSIONNAIRES :
Les chenilles processionnaires apparaissent en été et peuvent représenter un danger pour la santé. Depuis 2019, la Wallonie fait face à une recrudescence de chenilles processionnaires du chêne dont la zone de propagation de l'insecte s'étend dans le sud de la Belgique. Avec ses poils urticants dispersés avec le vent, cette chenille représente un risque pour la santé humaine. Si vous observez un nid chez vous, contactez votre commune mais ne l’enlevez surtout pas vous-même.
Pour toute information complémentaire, consultez le page web http://chenille-processionnaire.wallonie.be
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LES LIMACES (encore et toujours) :
Les averses orageuses en soirée sont favorables au développement des limaces et des escargots. Les gros individus peuvent causer de gros dégâts en une nuit seulement !
Il est dès lors conseillé d’observer vos plantes en soirée ou en matinée. N’hésitez pas à laisser des appâts tels que des vieilles feuilles de laitues ou pelures de fruits pour les attirer en dehors du potager. Il ne restera plus qu’à les ramasser pour vous en débarrasser comme bon vous semble.
Les appâts à base de bière ou de levure fonctionnent bien à condition de les diluer à 50% avec de l’eau.
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Si vous préparez une nouvelle parcelle, évitez de laisser des grosses mottes ou des crevasses, qui peuvent servir d’abris aux limaces. Le travail superficiel du sol (au croc ou râteau) permet de détruire les œufs, les jeunes individus et les adultes directement ou indirectement en les exposant aux prédateurs naturels et à l’action du soleil. En effet, la majorité des limaces et de leurs œufs se situent dans les 10 premiers centimètres du sol.
Pour votre information : Les nématodes, petits vers parasites, sont une solution durable contre les limaces. Malheureusement, ils sont en pénurie chez la plupart des fournisseurs.
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PIERIDES ET ALTISES SUR CHOUX :
Avec l’augmentation de la température de ces derniers jours, les choux sont sous l’attaque de nombreux ravageurs. Le plus redouté est la piéride du chou, un papillon blanc avec de petites taches noires sur les ailes dont la chenille se nourrit abondamment des feuilles du chou. Les vols, ainsi que les pontes sont déjà constatés. Une petite guêpe auxiliaire (Apanteles glomeratus), qui parasite principalement des chenilles de piérides est déjà présent également.
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Les altises, également friands de choux, sont favorisés par la sécheresse et la chaleur en ce moment. Ces petits coléoptères brillants creusent des multitudes de trous circulaires dans les feuilles des choux (et aussi des radis et navets). Les jeunes plantules sont les plus sensibles aux attaques. Les larves minent successivement le collet, la tige et le bourgeon terminal.
Le moyen de lutte le plus efficace est d'installer un voile anti-insectes adapté (maillage d’environ 0,8 mm) dès l’installation de la culture jusqu’à la récolte. Cela protégera les choux des pontes de papillons et des attaques d’altises et de pucerons.
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CARPOCAPSES DES POMMES ET POIRES :
Placez des bandes de carton sur le tronc des pommiers, pour piéger le carpocapse (ver de la pomme). Une bande de carton alvéolé d’environ 15 cm de largeur est placée autour de l’arbre à une trentaine de centimètres du sol. La bande doit être placée courant juin (mi-juillet au plus tard). Les larves vont venir se loger dans les alvéoles pour se nymphoser. A la mi-octobre (mi-novembre), retirez les bandes et brûlez-les.
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MOUCHES DES CERISES:
Chez les cerisiers, la maturité des fruits va favoriser les émergences de la mouche des cerises. Leurs larves creusent une galerie jusqu'au noyau et se nourrissent de la pulpe située tout autour de celui-ci. Il est impératif donc que les pièges chromatiques (jaunes) soient en place. Le jaune attire, en effet, ces insectes qui sont capturés dans la glu. Suspendez 2 à 10 pièges croisés à chaque arbre pendant la période de vol. Pensez également à renouveler les pièges selon leur niveau de propreté
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Des jardineries s’engagent en faveur des alternatives aux pesticides!
Retrouvez-les sur www.jardinersanspesticides.be
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